mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

le postosuchus

Malo me réclame de regarder “les dinosaures” sur mon ordinateur. Il s’agit d’une série de 6 documentaires de la BBC en images de synthèse qui retracent, scène d’actions à l’appui, l’histoire de ces gros lézards. (accessoirement, on peut les trouver en vidéo sur les sites type youtube ou autre délitruc…)

Je lui  lance donc l’un des 6 au hazard, mais il me dit “mais non, pas celui-là ! Celui avec le postosuchus !”.

- Le quoi ??????

- Le pos-to-su-chus.

Moi, pleine de morgue et de suffisance “ça n’existe pas, Malo, le postosuchus. Tu te trompes. Tu dois confondre avec le… heu… le diplodocus, peut-être.”

Malo, s’emportant, “mais si, mais SIIIII, ça existe le postosuchus ! Il est très féroce et il crie comme ça : RRRRRRRRRR”

Moi, une petite pointe d’ironie dans la voix : “tu fais super bien le dinosaure en colère, mais en tout cas je ne sais pas comment il s’appelle mais c’est sûr,  c’est pas le postosuchus”.

Malo insiste encore pour que je lui mette son “postosuchus”, prétend l’avoir vu dans un de ces fameux documentaires…

Pour couper court, je lui propose de tous les regarder dans l’ordre (mais pas en une seule fois) et je lui mets le 1, puis je pars vaquer.

Et v’la ti pas qu’au bout de quelques minutes, Malo m’appelle, surexité : “Maman ! Maman ! Viens voir, c’est lui le postosuchus !!!”. J’arrive à temps pour entendre le narateur de la série m’expliquer, à moi pauvre quiche en dinosaure, que le pire ennemi du postosuchus n’est autre qu’un autre postosuchus, que leur combat est terrible et ne s’arrêtera qu’à la mort du postosuchus le moins fort.

Et pan, dans les dents.

Il va de soi que je me suis platement excusée auprès de Malo, et copieusement documentée sur la bestiole en question. Qui était donc un prédateur du Trias, vivait dans l’actuelle Amérique du Nord et serait un ancêtre des crocodiles.

Alors maintenant, si parmi mes lectrices, certaines connaissaient l’exitence du postosuchus, j’aimerais bien un petit com’, histoire que je boive jusqu’à la lie le calice de mon ignorance. (Oh, et si vous avez découvert l’existence du postosuchus grâce à un enfant de 5 ans, il est évident que ça vaut pas, hein.)

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 17 mars 2009
A 13:56
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de beaux dimanches #11

(cherchez pas les occurences 5, 6, 7, 8, 9 ou 10… y’a eu un peu de laisser-aller !)

Donc : beau soleil comme une bonne partie de la semaine…  Dimanche prochain ce sera le premier dimanche du printemps, déjà !

Categorie : photo
Par mes vies
Le 15 mars 2009
A 20:16
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Vélocéan

(Vélocéan, c’est le nom donné par le conseil général à l’itinéraire balisé pour les cyclistes, sur la côte).

“On” nous avait annoncé une autre très belle journée aujourd’hui, on avait donc programmé une balade à vélo : Guérande-Piriac, et retour par la même route (34 km selon le compteur de GérardKlein). On aurait pu faire une boucle un poil plus longue, MÉÉÉÉ c’tait pas possible parce qu’à 16 heure il y avait LE match. (du rugby, les 6 nations, la France jouait… hors de question de louper ça, à dit l’Homme de la maison. “Bien, mon seigneur et maître”, ont répondu la Femme de la maison et les Zenfants de la maison.)

Enfin en même temps, 34 km c’était déjà bien assez, vu qu’au retour ça monte presque tout le temps (j’ai compris pourquoi j’avais fait l’aller si tranquillement, sans presque jamais pédaler…), et qu’on avait le vent de face.

Et que j’avais cruellement mal à mon huc, parce que ma selle est très dure, et que mes os sont très pointus. (je me suis bien gardée de trop me plaindre, vu que déjà en me voyant peiner dans une montée -les 10 derniers km ont été un peu durs pour moi- GérardKlein m’a lancé “Ben à ce rythme là, on n’y est pas rendu, à Jérusalem !!”)

Mais j’ai laissé dire, vu que Jérusalem c’est pas pour tout de suite, je préfère commencer petit par un tour de la Bretagne (le “Tro Breiz”), 600 km, on doit pouvoir boucler ça en 3 semaines. (et dégoûter nos enfants des églises, chapelles et enclos paroissiaux pour toute leur enfance, jusqu’à ce qu’ils aient eux-même des enfants et les trainent visiter des chapelles, églises, enclos paroissiaux, etc…)

On a pu pique-niquer sur la plage à Piriac, et on en a profité pour s’amuser avec le retardateur.

(oui, je sais, GérardKlein porte comme personne le casque trop petit et le gilet jaune fluo).

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le
A 17:52
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trouvailles du samedi

Ce matin, petit tour à la brocante du secours populaire… Malo a trouvé son bonheur : un “cheval bâton” et un chapeau de cow-boy… toujours au “rayon” jouet, j’ai trouvé un petit poupon au corps souple pour Eléa qui joue beaucoup avec poupées et peluches en ce moment, ainsi qu’un pot pour ses poupées (j’en ai marre de la voir systématiquement installer ses “bébés” comme elle dit sur son pot à elle, qui par définition n’est quand même pas l’objet le plus propre de la maison…).

Côté vêtement, je cherchais des vestes avec capuches (ici ça peut servir ^^) pour la mi-saison. Pour Éléa, impec, un imper doublé en polaire, bleu marine (^^) et nickel, un euro. Pour Malo, pas trouvé aujourd’hui (c’est une bonne raison de revenir, n’est-ce pas !).

Et côté bouquins… On s’est “lâchés”, il faut dire que là les prix sont vraiment raisonnables, pas comme en vide-greniers où certaines personnes vendent leurs bouquins quasi au prix du neuf (surtout les livres pour enfants).

Donc : des Babar, des livres sur l’espace, la nature, un cartonné de Jeanne Ashbé (j’aime beaucoup) comme neuf, des contes, des dinosaures, des “belles histoires” de Pomme d’Api… Et moi, j’ai complété ma collection de récits de voyages non motorisés :


La terre sur deux roues : 44000 kilometres à vélo

Un jeune breton, qui a parcouru l’Europe de l’Ouest, une partie de l’Asie, les deux façades océaniques de l’Afrique et l’Amérique du Nord au Sud, à vélo, dans les années 75-78…

Categorie : livres
Par mes vies
Le 14 mars 2009
A 21:22
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le gouter du vendredi (sans lait, sans gluten)

Aujourd’hui, journée vraiment printanière ! “On” nous avait annoncé, selon les sources, entre 18 et 22°, et je ne sais pas combien il a fait en définitive, mais bien assez pour un café pris dehors dans le jardin, sur la petite table, et pour une après-midi à la plage, à jouer sur le sable pour les uns, et à lézarder au soleil pour l’autre, c’est à dire moi.

Depuis quelques jours, j’avais une irrésistible envie de moelleux au chocolat… Je ne sais pas quel article sur quel blog a instillé cette idée dans mon esprit, toujours est-il qu’à force d’y penser, j’ai bien finit par prendre mon courage à deux mains et me lancer !

Après un petit tour des diverses recettes proposées sur la blogosphère (version avec ou sans lait et gluten), j’ai jeté mon dévolu sur une recette tirée d’Elle à Table, testée pour nous par THE poule herself.

J’ai bien évidemment adapté les ingrédients, pour en faire une version “sans”.

Voici donc… Les moelleux au chocolat excellentissimes, sans lait sans gluten, avec oeufs, du vendredi après-midi (et des autres jours, car croyez-moi ils reviendront !!!)

Il vous faut, pour 5 moelleux de bonne taille (genre je suis calée jusqu’au repas du soir avec un comme ça au gouter… Et pourtant il m’en faut beaucoup !) :

- 5 ramequins qui passent au four

- 200 g de chocolat patissier

- 80 g de margarine sans lait ni gluten

- 80 g de sucre glace (le sucre glace bio de Jean Hervé ne contient pas de gluten)

- 4 oeufs (la recette copiée par La Poule disait 5, mais j’en ai mis seulement 4…)

- 2 cuillères à soupe de fécule de maïs et 3 de mélange domestique sans gluten (mais là vous pouvez à peu près tout imaginer, farine de riz ça doit marcher impec, peut-être un mélange riz-chataigne, ou autre…)

- 5 (ou 10, selon votre gourmandise… Moi j’ai mis 5, la Poule disait 10) carrés de chocolat noir de dégustation.

LA RECETTE :

  • Préchauffer le four à 220°C.
  • Faire fondre le chocolat et la margarine
  • Dans un saladier, battre jusqu’à ce que le mélange blanchisse les oeufs et le sucre glace. Ajouter votre farine.
  • Mélanger les deux préparations.
  • Beurrer l’intérieur des ramequins. Remplir à moitié de pâte, mettre 1 (ou 2) carré(s) de chocolat, recouvrir de pâte.
  • Enfourner 10 minutes, pas plus !!!
  • Servir rapidement, manger chaud (avec le chocolat coulantà l’intérieur… miam !!!)

Franchement, une recette aussi rapide et facile à faire, pour un résultat comme ça, j’en veux tous les jours !!! (mais mes hanches non… dommage !) Bon, faut vraiment aimer le chocolat, quand même…

Au passage, vous pouvez voir que chez nous les arbres les plus précoces sont déjà en fleurs… et que ça fait un très joli bouquet japonisant, assortit à ma nappe nouvellement teinte en “bourgogne” de chez Dylon…

Categorie : Miam !
Par mes vies
Le 13 mars 2009
A 17:50
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le gouter du mercredi (sans lait, sans gluten)

Un mercredi de mars, un beau soleil, une journée à la plage (à gratter dans les rocher pour récupérer de nouveaux habitants pour l’aquarium de mer de la classe du GérardKlein… ça sent bon le printemps ! et ça donne envie de fraîcheur pour le gouter…

D’où un smoothie improvisé avec ce que j’avais sous la main : un fonds de paquet de fruits rouges surgelés, un kiwi et une banane bien mûrs, une demi-bouteille de jus de pomme bio… un coup de mixeur, et hop !

Pour accompagner, et pour célébrer le retour des oeufs dans l’alimentation de Malo, quelques crêpes, là aussi faites avec ce qui trainait : une fin de lait de riz + un peu de lait de riz à la vanille, de la maïzena et un fond de paquet de mélange domestique sans gluten (mélange de farines de riz, de fécule de pomme de terre et de je ne sais quoi…), deux oeufs, une cuillère de fleur d’oranger… miam, les bonnes crêpes !

Categorie : Miam !
Par mes vies
Le 11 mars 2009
A 18:44
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le grand jour…

Le 5 mars, Malo a eu 5 ans… On peut dire qu’il les attendait, ses 5 ans !

Nous les avons dignement fêtés, une première fois en famille dimanche midi, ensuite le jour J (qui coïncidait avec le carnaval de l’école, pour lequel toutes les petites filles étaient déguisées en princesses ! Malo était en chevalier,

comme de bien entendu… Avec une tunique home-made, je me garderais bien de vous la montrer car le dragon en appliqué est une horreur, une armure en mousse reçue précisément en cadeau d’anniversaire, un fourreau dégoté chez Joué-Club en jute et corde, pile poil à la taille de son épée de bois), et enfin cette après-midi, à la maison, avec ses copains et copine.

Dire qu’il attendait ça avec impatience relève du doux euphémisme… Ce matin il s’est réveillé le premier (comme presque toujours), mais lorsque nous nous sommes levés nous l’avons trouvé HABILLÉ et même coiffé !!! (je vous raconte pas la négociation tous les matins pour parvenir ) ce même résultat en moins d’une heure ! Alors que là, motivé comme tout, il s’est habillé seul en quelques minutes… Et comme par hasard, il a trouvé du premier coup ses vêtements, alors qu’il cherche toujours quelque chose le matin d’habitude…)

Le “meilleur” cadeau reste à venir, puisque nous lui avons offert une journée à Paris : nous prendrons le tgv, puis nous visiterons la tour Eiffel (c’est lui qui y tient…) et la cité des enfants (le département “enfants” de la cité des sciences). Je m’en réjouis d’avance, même si mes virées parisiennes passent plutôt par les librairies japonaises et américaines (rayon loisir créatif), les grands magasins et les petites merceries.

Categorie : Non classé, scène de la vie de famille
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Le 7 mars 2009
A 18:12
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Partir un jouuuuuuuuuur sans retouuuuuuuuuuur….

(nan mais je chante les Toubifri si je veux, hein… C’est le week-end, d’abord.)

Juste une petite note pour parler d’un genre littéraire (si on peut parler ainsi) que j’ai commencé à lire récemment, et que j’adore : le récit de voyage à pied. (oui c’est un genre assez pointu ^^)

Ça a commencé quand Malo était bébé, ma soeur m’avait offert pour mon anniversaire les deux volumes d’Africa Trek, la traversée à pieds de l’Afrique, du cap à Jérusalem, en  longeant la vallée du rift…

J’ai “marché” avec eux une bonne partie de l’hiver (deux gros tomes, dont -il faut l’avouer- le deuxième est un peu plus “lent” que le premier, avec un bébé intense en bas âge, ça m’a tenu en haleine quelques mois). 14 000 km à travers un continent très hétéroclite, passant des riches fermiers d’Afrique du Sud aux enfants d’Ethiopie… Partout où ils passaient, ils demandaient le gite et le couvert aux gens qu’ils rencontraient.

Ensuite, j’ai offert à ma mère qui rêve d’aller en Chine Longue marche, de Bernard Olivier, qui lui a marché seul, d’Istanbul à Xian en Chine (Xian est cette ville du centre de la Chine où les archéologues ont découvert une armée entière de soldats en argile, grandeur nature), sur la route de la Soie. J’en ai déjà parlé ici, je ne m’étendrai pas plus longuement, mais ces trois volumes m’ont vraiment donné envie de découvrir l’Asie Centrale… Et c’est grâce à ce “voyage” intérieur que j’ai lu Le totem du loup (roman qui se déroule en Mongolie, et raconte la fin de la civilisation des Mongols chasseurs et nomade, dont la culture a été éradiquée par Mao).

Et l’autre jour, au forum du livre, en cherchant des livres pour l’anniversaire de Malo (livres dont j’ai l’intention de reparler ici, mais peut-être que d’ici là j’aurais d’autres choses à raconter), je suis tombée devant Un chemin de promesses: un couple qui part “en voyage de noce”, à pieds et sans argent, de Paris à Jérusalem.

Je suis en plein dedans, émerveillée de la confiance de ces gens, qui dépendaient à 100% de la générosité des gens qu’ils croisaient, pour manger et pour dormir à l’abris, et ce, même en France. Que Bernard Olivier, ou les Poussin, aient toujours été accueillis “chez l’habitant” à travers l’Afrique ou l’Asie centrale,  ça ne m’étonne pas plus que ça : ce sont des régions pauvres ou même très pauvres, où la solidarité est “vitale”, où quand on a un peu de nourriture, on trouve normal de la partager avec celui qui n’en n’a pas du tout.

En revanche, que les Cortès aient trouvé, en France, en Italie, en Suisse, des gens qui leur ait donné à manger, et qui les aient invités à dormir chez eux, je dois dire que ça me fait chaud au coeur. Et ça me fait rêver, aussi…

Quand j’en ai parlé à GérardKlein, il m’a dit qu’il était enthousiaste à l’idée d’un longvoyage à pieds, “quand on sera à la retraite”. J’ai demandé pourquoi pas maintenant, il m’a répondu “Partir avec les enfants ? tu plaisantes ? On ne sera pas arrivé au bout de la rue qu’ils demanderont “quand est-ce qu’on arriiiiive ?”, et moi, je fais pas 10 000 km avec ça dans les oreilles !”

Bon, je pense que de toutes façon pour un voyage à pieds, on ne peut pas partir avec de jeunes enfants, il faut qu’ils soient adolescent au moins, pour pouvoir tenir le coup physiquement (tous ces marcheurs font des journées de 40 km sans sourciller, il faut au moins ça quand on envisage de faire plusieurs milliers de km). Mais j’ai toujours dans la tête mon idée de voyage à vélo, avec les enfants dans une remorque (et les bagages dans une autre !)

Categorie : livres
Par mes vies
Le
A 10:03
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