mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

portage et hiver, encore…

Quelques exercices pratiques pour porter son enfant en écharpe par tous les temps.

- Printemps : mettre le bébé dans l’écharpe, sortir. (niveau grand débutant)

- Canicule : mettre le chapeau au bébé, puis mettre le bébé dans l’écharpe. (si on met le bébé sans son chapeau dans l’écharpe, il faut ensuite l’intervention d’une tierce personne pour coiffer l’enfant de son couvre-chef. Ou des bras telescopiques dans le dos, au choix.) (niveau 1)

- Pluie : mettre le bébé dans l’écharpe, puis enfiler le poncho de pluie, en faisant coincider la grande ouverture avec la tête de l’adulte, et la petite avec celle du bébé… (niveau 2) (difficulté : le poncho ayant la taille d’une tente 4 places, on a vite fait de se perdre à l’intérieur).

- Froid :  attention, les difficultés commencent… 1) mettre l’écharpe sur le dos du bébé comme une cape. 2) lui passer la tête dans le trou du manteau qui lui est réservé. 3) mettre le bonnet 4) soulever le tout (bébé + écharpe + manteau), faire le noeud de l’écharpe, enfiler les bras dans le manteau, fermer, sortir. (et se mettre à pleurer si on s’aperçoit qu’on a oublié le bonnet). (niveau difficile)

- Froid ET pluie glacée : prévoir 15 minutes pour s’équiper, en faisant un mix des deux exemples précédents… (niveau : expert).

J’ai attrapé une suée l’autre jour en m’habillant quand il tombait cette espèce de neige fondue et qu’il a fallut que j’aille chercher Malo… Mais bon, ça valait le coup, car malgré l’aller-retour  sous la flotte glacée, on était parfaitement sèches et chaudes comme deux cailles quand on s’est déshabillées.

(je n’ose pas imaginer le genre de personnes que les mots “chaudes” et “déshabillées” dans la même phrase vont amener ici… )

Categorie : scène de la vie de famille, maternage
Par mes vies
Le 6 décembre 2008
A 11:11
Commentaires : 3
 
 

Liberté, allaitement et couches lavables

En septembre, c’est l’anniversaire de mon père. Quel est le rapport avec la choucroute, me demanderez-vous ? Et bien pour l’occasion, ma soeur et moi l’avons abonné à l’hebdomadaire “Marianne”. Abonnement très vite rentabilisé, puisqu’après que mon père ait lu son journal, que ma mère a son tour ait pris connaissance de son contenu, je le récupère pour le lire, (signalant au passage à GérardKlein les articles susceptibles de l’intéresser), après quoi je fais passer à ma soeur les derniers numéros de la revue “pour sa salle d’attente”. (finalement, il s’avère que Marianne n’est pas assez consensuel pour une salle d’attente, donc elle les garde pour elle et laisse plutôt Biba pour ses patients.)

Et aujourd’hui, dimanche, entre la poire et le fromage chez mes parents, mon père me montre un article du dernier Marianne : “Quand l’écologie renvoie les femmes à la maison”. Une magnifique photo d’une mère étendant ses couches lavables dehors, un bébé porté en sling sur sa hanche. Et un article pleins de racourcis et de mépris, qui assimile les “nouvelles” femmes au foyer qui allaitent, qui utilisent des couches lavables (vous imaginez à quel point je me sens attaquée !!) à des esclaves, avec bien sûr Mme Badinter qui vient en remettre une couche, et parle de l’allaitement comme une “assignation à résidence” de la mère… Selon elle “la liberté ne doit pas se négocier”, car bien sûr, la liberté de la femme, c’est pas de rester à la maison et d’allaiter ses enfants.

Madame Badinter SAIT ce que c’est, la liberté de la femme. Et la liberté de la femme, c’est d’aller au travail !

Moi, j’ai CHOISIT de rester à la maison avec les personnes que j’aime le plus au monde. De partager avec eux chaque instant de leurs premières années, d’être là avec eux, de les accompagner, de profiter de leurs premiers sourires, de leurs premiers pas, de leurs premiers mots… De suivre leur rythme, de pouvoir leur offrir le “luxe” d’une grasse matinée quand ils en ont besoin… (et de m’en payer une par la même occasion). Ce que je vis depuis 4 ans et demi, c’est le BONHEUR pour moi, et je l’ai CHOISIT. J’ai eu de la chance de pouvoir faire ce choix, c’est sûr ! Mais qu’on ne vienne pas me dire que je ne suis pas libre, berdol de mierda !!!!

Parce que, ma copine C. qui se lève à 5h30 du matin, réveille son petit bout à 6 heures, part à 6h45 de chez elle, pose son fils chez la nounou à 7h, repart dans les embouteillages et réussit parfois à être au boulot avant 8 heures, puis refait le même circuit à 18 heures, vous croyez qu’elle est libre ? Elle ne voit son fils qu’une heure le matin et une heure le soir, elle bosse comme une folle avec une pression telle qu’à 32 ans elle est constamment sous médicaments contre le stress et l’hyper tension…

Certes, elle gagne bien sa vie, et elle “rentabilise” son diplome d’ingénieur, ELLE. Et si son mari la quittait du jour au lendemain, selon Mme Badinter, ça ne serait pas grave car elle a l’indépendance financière.

Pétard !!!!

Mais c’est tout ce qui compte, dans la vie ??? Bosser comme une folle et ne jamais voir ses enfants, les laisser toute la journée à des étrangers qui les élèvent à notre place, pour la seule et unique raison que si Roger se tape sa secrétaire on peut le quitter sans arrière pensée ????

Alors laissez-moi vous dire un truc. Mon GérardKlein est bourré de défaut, mais bon, hein, quand même je l’aime. Et j’ai la prétention de croire que la réciproque est vraie. Donc j’évite de construire toute ma vie sur l’idée qu’un jour il me laissera tomber comme une vieille chaussette puante pour une jeunette à forte poitrine.

Ce qui ne veut pas dire que je sois à l’abri de ça (ou d’autre chose, comme un accident de la route…). Mais franchement, le jour où je décide de prendre mes clics, mes clacs, mes aiguilles à tricoter et mes gosses et de me tirer, ce n’est pas son mirobolant salaire d’instituteur en début de carrière qui me fera renoncer !

Qu’est-ce qu’ils s’imaginent, à Marianne ? Que j’ai troqué mon cerveau et mon libre arbitre contre un lot de two size bio ? (pour les non initiés les two size sont des couches lavables en coton, elles existent aussi en bio !)

Ensuite, quand je lis que l’allaitement est une entrave à la liberté de la femme…

Purée ! Mais ça, on voit bien que c’est une femme qui n’a jamais allaité qui le dit ! Moi je suis allée partout avec mon bébé, je l’ai allaité dans le bus, en bateau, en avion, en ville, dans des réunions publiques, je l’ai même trainé au café blogueur de St Nazaire ! J’ai l’air d’une femme “assignée à résidence” ?

Et elle est où, la liberté de se lever à 4 heures du matin, de descendre à la cuisine, de préparer un biberon avec 6 dosettes de lait en poudre et chépacombien d’eau, qu’à 4 heures du mat t’as l’esprit tellement embrumé que t’arrives pas à compter jusqu’à 6, tu sais plus si t’en es à 5 ou à 6, allez dans le doute on refout tout dans la boite et on recommence, avec bébé qui hurle là-haut et toi qu’à les yeux qui se ferment tout seul…

Purée, là, t’es libre c’est clair !

ha, voilà, je m’énerve… Mais j’en ai marre, là ! Ça fait 3 ou 4 fois que je vois des “articles” sur les nouvelles mères au foyer qui me donnent envie de bondir.

entre “Si Caroline Ingalls avait eu des couches pampers, elle aurait été contente !” (mééééé oui, mon mari il va couper du bois en salopette tous les matins, regardez-moi bien….) et le ton supérieur de Mme Badinter qui sait mieux que moi ce qui me rend libre… Pfff, j’en ai ras l’écharpe porte-bébé !!

C’est sûr, ça ne plait pas à la société de surconsommation, des mamans qui ne veulent pas enrichir Pampers et Blédina !!

Qui ne croient pas que Saint-Marcel-Ruffo ait toujours raison !

Ben vous savez quoi ? Vous qui défendez tant “la liberté”, laissez-nous libre ! Libre de vivre la vie que nous avons choisit, libre de ne pas participer à la “croissance” que de toute façon elle a pas bonne mine, libre de pas “gagner”, “dépenser”, “consommer”.

Mon ménage a un moral EXCELLENT, en ces temps de crise financière. Et je ne vous permet pas de dire, parce que je n’achète pas de lingettes jetables ou de lait de vache par baril, que je n’ai pas le moral, ou que je ne suis pas libre.

En attendant, l’assignée à résidence vous emm vous salue bien !

(Tétée dans les vignes, juillet 2007, Eléa avait un mois…)

Categorie : maternage, écologie, moi
Par mes vies
Le 23 novembre 2008
A 19:17
Commentaires : 27
 
 

vêtements de portagte

En ce moment, beaucoup de jeunes mamans qui ont commencé à porter leurs enfants au printemps ou cet été se posent la question suivante :

“C’est bien beau tout ça, mais maintenant que ça commence à cailler sévère, comment je fais avec mon môme dans l’écharpe pour 1) pas avoir froid et 2) pas ressembler au bonhomme Michelin qui aurait un bébé Michelin ficelé sur le dos ?”

Alors je réponds…

Y’a plein d’options, selon que vous êtes riche ou pas, adroite de vos mains ou pas, que vous voulez porter devant, sur la hanche, sur le dos ou les trois… (mais si vous êtes fauchée, pas habile de vos mains et que vous voulez porter devant ET derrière, va falloir faire un effort !)

Premièrement, je vous conseille de taper sur Google (ça lui apprendra !) “manteau de portage”, vous aurez déjà pas mal de réponses.

Deuxièmement, la même recherche sur i baille peut s’avérer fructueuse (ou pas, z’êtes pas la seule à chercher la perle rare)

Troisièmement, si vous êtes adroites de vos mains, vous pouvez tricoter un empiècement pour porter devant, ou en coudre un, ou adapter une veste au portage dans le dos (en anglais) (même style, moins évolué, en français)(des vestes d’hiver à pas cher, fabriquées par des ouvriers chinois exploités et sous payés, on en trouve à vraiment pas cher dans les boutiques. Si vous voulez plus d’éthique sans vous ruiner, il y a aussi Emmaüs ou les bourses aux vêtements). Et même (si vous êtes habile ET que vous avez du temps -avec un bébé c’est rare mais sait-on jamais-) tricoter entièrement un poncho de portage.

Vous pouvez aussi réaliser vous-même un poncho de portage, comme ça, (celui de Kamaïa, le premier (ou l’un des premiers) en français),  ou comme ça. (sur ce même site il y en a plein d’autres, voir la rubrique  “portage”).

Voici quelques uns de mes modèles favoris :

- la veste de portage calicalo, en polaire, jolie, originale, mais assez passe-partout (on ne risque pas de vous prendre pour un joueur de flûte de pan débarqué tout droit du Pérou…)

- le mamaponcho,  poncho en laine mais à la coupe près du corps, là encore une ligne assez élégante…

Enfin, voici un coup d’œil sur ma collection personnelle…

Le mamamanteau, le top, élégant, chaud, multifonction (avec bébé devant, avec bébé derrière, et même… sans bébé, ou avec bébé dedans (empiècement de grossesse).

Le poncho de pluie suse’s kinder,

et dernière acquisition : le poncho en polaire, payé 10 euros chez Eurodif’ (mais je me suis laissé dire qu’on en trouvait aussi chez Gemo et consors), pour les matins où il ne pleut pas et où il ne fait pas assez froid pour le manteau… c’est extra, j’en suis ravie. (et ses mensurations pour celles qui voudraient se faire le même.)

(et le mama koala teint maison en bonus track).

Categorie : maternage, la geekette surfe pour vous
Par mes vies
Le 23 octobre 2008
A 19:39
Commentaires : 4
 
 

Premiers signes…

Éléa va avoir un an la semaine prochaine… Il y a déjà un bon moment (2 mois ?) qu’elle fait “au revoir au revoir” ou “bonjour bonjour” avec la main, parfaitement à propos. Elle fait aussi les “petites marionnettes”, et “caché… coucou !” (photo du haut), j’ai donc commencé à signer “sérieusement” (je signais un tout petit peu depuis ses premiers mois, mais sans trop de constance, étant plus focalisée sur ses signaux concernant l’élimination).

Elle a très vite compris, signe “téter” quand elle tète ou quand je lui propose le sein, accompagné de son mot qui veut tout dire : “Ta-ta”. Quand elle fait pipi ou quand je lui propose de faire pipi, elle signe pipi en disant “Ta-ta”. Elle signe aussi “encore”, mais sans trop comprendre ce que ça veut dire, juste par mimétisme, et puis elle a un nouveau mot pour tout ce qui concerne la nourriture solide : “mam-mam” (”miam-miam” pour ceux qui n’auraient pas compris !!).

Avec Malo nous avons pas mal utilisé le baby-sign, il a signé “téter” vers 9 mois, il a beaucoup utilisé “encore”, et “changer la couche”, ainsi que quelques signes “alimentaires” comme “compote”, “pomme”, “banane”. Mais comme il a parlé très vite, vers ses 18 mois nous n’avions plus besoin de signes pour communiquer.

Mon vocabulaire est très restreint du coup, mais si Éléa “accroche” bien avec les signes, j’aurai peut-être l’occasion de l’élargir un peu ?

Si le sujet vous intéresse, voici quelques liens :

- signe avec moi : l’association française, née il y a 2 ou 3 ans (quand j’ai commencé les signes avec Malo elle n’existait pas encore).  Il y a la liste des ateliers organisés dans toute la France pour apprendre les signes; ils éditent du matériel (livre, DVD, posters, mémos…)

- dictionnaire de signes en video (Attention ! Langage des signes américain : différent de la LSF (langue des signes français).

Le premier dictionnaire en video (toujours americain) que j’utilisais quand Malo était bébé n’existe plus, malheureusement. J’ai retrouvé mes premiers mails sur ce sujet, datant de Juillet 2004 (Malo avait 4 mois, ça nous rajeunit pas !)…

(je précise que l’approche américaine du “baby-sign” est assez différente de l’approche française : sur tous les sites américains de signes pour bébé, on trouve aussi des “méthodes” pour apprendre la propreté à son enfant avant 2 ans, j’ai vu également un témoignage d’une maman dont le bébé “lit” des mots et des phrases à 13 mois, et qui pense que l’usage précoce du baby-sign a aidé son bébé à apprendre à lire… Bref, un peu le concours du bébé qui sera le plus précoce, qui saura faire le plus de choses le plus tôt possible… Alors qu’au départ, le but des signes, c’est seulement de proposer à l’enfant un moyen de se faire comprendre, pour éviter les frustrations et les crises de colères qui peuvent survenir quand un bambin veut précisément quelque chose mais qu’il n’arrive pas encore à articuler le mot, et donc son entourage ne comprend pas ce qu’il veut. J’ai connu une petite fille de 2 ans qui se roulait par terre en hurlant dans la cuisine 10 fois par jour, et sa mère énumérait et montrait tout le contenu de ses placards. Quand enfin elle sortait le bon paquet de biscuit ou le chocolat ou les céréales pour biberon, la gamine s’arrêtait immédiatement, et prenait sa collation comme si de rien n’était. Ça aurait surement pacifié les relations familiales si la petite avait su faire 3 signes simples : chocolat, gâteau, biberon !)

Categorie : scène de la vie de famille, maternage, la geekette surfe pour vous, photo, education
Par mes vies
Le 17 juin 2008
A 8:43
Commentaires :1
 
 

ressources pour la couture des couches lavables

Pourquoi coudre ses couches ?

- Parce que c’est FACILE

- Parce que c’est AMUSANT et que le résultat est JOLI

- Parce que vous faites une couche qui vous plait, “sur mesure” pour votre bébé, qui répond à vos besoins et vos attentes (fine ou épaisse, bio ou récup’, échancrée ou bien enveloppante, rose ou orange à pois violets…)

- Parce que c’est économique. (la question m’a été posée plusieurs fois… J’ai trouvé un calcule fait par une maman couseuse sur un forum, mais je ne tiens pas à le mettre ici, je préfèrerais faire mon propre calcul… Un jour !!! En tout cas une chose est sûre, même un “kit” (l’option la plus chère) est moins cher qu’une couche toute faite, à matériau égal.)

Comment apprendre ?

En regardant les sites, les pas à pas, les forums sur le net… En demandant à une maman couseuse qui habite près de chez vous de vous montrer… (comment savoir si une maman couseuse habite près de chez vous ? En posant la question sur un forum internet !), en participant à un atelier organisé par une association (ça se répand de plus en plus), ou en faisant appel à une “maman relai” d’un magasin on-line de tissus pour couches (typer “couche nature”, par exemple…)

PATRONS, PAS À PAS :

(en français ou en anglais… Mais les photos et les dessins n’ont pas de langue !)

- des patrons à télécharger

- un patron

- deux pas à pas : une couche cousue sur l’extérieur, et une cousue sur l’envers, retournée et surpiquée (photos, beaucoup de détail… Site à explorer, il y a d’autres pas à pas)

- plein de pas à pas : en particulier, des couches et culottes type popolini

(en anglais, mais beaucoup de photos)

- un pas à pas très détaillé et en français, avec (ce qui ne gâche rien) de très belles photo et une petite poulette ravissante dans la jolie couche de sa maman !

l’arbre à bébés : la base pour les “couseuses” françaises : des patrons et des pas à pas. (un peu “dépassé” peut-être car depuis, on trouve des tissus vraiment adaptés et des fournitures comme le biais élastique qui permettent de faire des culottes ou des te1 “comme celles du commerce”, mais sans l’arbre à bébés, on n’en serait peut-être pas là…)

Couleur bébé : plein de patrons et de pas à pas, pour des couches mais aussi pas mal d’autres choses (ponchos de portage, etc…)

Un pas à pas très détaillé en anglais (les photos en gros plan parlent d’elles-même !), d’une couche cousue sur l’envers et surpiquée sur l’endroit (comme ma couche à fleurs), fermeture avec du scratch.

Pas à pas d’une TE1 (tout en un) extérieur PUL, avec système “antifuite” de double élastique aux cuisses. (en français)

FOURNITURES :

Pour les tissus, l’éponge de coton qu’on trouve chez Toto ou Mondial tissu (ou toute autre boutique de tissu), le coton imprimé (pour l’extérieur des couches, c’est plus joli !), le velours éponge (magasin de tissu, ou récup d’un pyjama de “grand”), c’est bien moins cher que sur les boutiques “spécial couche”. De plus, attention à la taille du morceau de tissu qu’on vous vend : plus on achète un petit morceau, plus il y a de “pertes” et plus ça revient cher pour une couche.

Les “kits” pour une seule couche (si vous voulez mon opinion) c’est un peu de l’arnaque :)

(enfin je veux dire que ça revient beaucoup plus cher que d’acheter des fournitures pour faire 5 ou 6 couches, ramené au prix unitaire de la couche).

Les fournitures spéciales, types lastin ou caoutchouc (pour les élastiques), foe, etc… je n’ai jamais essayé, moi j’utilise de l’élastique plat tout bête, ça ne coute pas cher, ça résiste assez bien aux lavages (à condition de ne pas mettre de vinaigre dans la machine à laver), le tout est de bien “tater” l’élastique avant d’acheter, pour ne pas qu’il soit trop raide (pas trop souple non plus, c’est ça qui est difficile).

Par contre, acheter du scratch sur les boutiques spéciales peut être intéressant : une couche nécessite 3 ou 4 fois plus (estimation !!!) de scratch”doux” que de scratch “dur”. Donc les boutiques qui permettent de dissocier les deux types de scratch vous font faire des économies.

Bref, tous ces “conseils” si vous avez envie de vous lancer sans vous ruiner, juste pour voir ce que ça donne, si vous êtes capables de faire une couche (la réponse est : OUI ! c’est super facile).

Presse et pressions Snapiz (fr)

Cosy cotton (fr) : tissu, mercerie

Ar Brinic (fr)

Couche Nature (fr)

maternature (fr) : quelques fournitures intéressantes, en particulier des pressions, de la teinture, du microfibre et du velours de coton bio.

Une liste de sites où trouver du tissu bio (pas forcément pour les couches)

J’essaierai de compléter au fur et à mesure…

Categorie : maternage, la geekette surfe pour vous, écologie, couture
Par mes vies
Le 15 avril 2008
A 14:27
Commentaires : 3
 
 

ça fait peur 2 (le retour)

Depuis quelques temps, Éléa a un peu d’eczéma sur les joues. Vu les antécédants de son frère, j’ai surveillé ça de près, accusant d’abord un haricot vert ingéré, puis mes écarts de régime sans lait-sans gluten…

Ce week-end, nous étions chez mes beaux-parents, et quand on part 3 jours je prends un paquet de Pampers, parce que 3 jours c’est juste la mauvaise durée pour les lavables : j’en ai pas assez pour tenir sans lessive, mais par contre si je lave le deuxième jour, il faudra que je ramène des couches mouillées à la maison car elles n’auront pas le temps de sécher…

Et au cours du week-end on a vu l’eczéma augmenter de façon significative. Du coup ça m’a fait “tilt” et j’ai repensé que depuis quelques semaines je lui mets des jetables la nuit : j’ai trop la flemme de changer les couches mais je ne veux pas qu’elle reste mouillée (ça lui irrite les fesses).

Alors cette nuit, j’ai changé ses couches (lavables), et elle est restée en lavables ou culottes toute la journée. Et ce soir, bingo ! l’eczéma a quasiment disparu…

Categorie : maternage
Par mes vies
Le 25 mars 2008
A 17:55
Commentaires : 6
 
 

ça fait peur…

“Rappel de lait en poudre
Nestlé rappelle un lot de boîtes de lait en poudre pour bébés, non comestible suite à une erreur de fabrication. Environ 250 boîtes de Lactogen (de 1400 grammes) sont concernées, codées 73100179 L1 et datées du 6 novembre 2007. Une partie de ces produits, distribués en Afrique du Sud (lieu de fabrication), au Botswana et en Zambie, peuvent contenir des taux anormalement élevés de fer, de cuivre et de zinc. Toutefois, le fabricant assure qu’il est peu probable que ce lait ait été consommé, du fait de son odeur rance et de sa couleur altérée…”

Date parution : 18/03/2008

(je tombe là-dessus par hasard, mais c’est souvent qu’une marque ou une autre fasse un rappel… Je vois de temps en temps des affichettes au supermarché ou à la pharmacie…)

Categorie : maternage
Par mes vies
Le 18 mars 2008
A 21:41
Commentaires : 3
 
 

l’athlète de la famille

… c’est Eléa.

Après plusieurs semaines de rampage intensif, elle maitrise maintenant parfaitement l’art du quatre pattes.

Cette après midi, dans le lit familial, nous avons vécu notre première (et, je parle d’expérience, pas notre dernière) “tétue contre acharnée-party”. Je m’explique : d’un côté, bébé, 4 mois et des bananes, avec en tête UN objectif : chopper la fiche du cordon d’alimentation de mon iBook. C’est joli, c’est lumineux, c’est vert, elle le veut. De l’autre, maman, qui essaie de lire ses mails et ses blogs en retard. 20 fois, 30 fois, 40 fois, bébé tend sa petite main en direction de la fiche. 20 fois, 30 fois, 40 fois, maman prend bébé et la repose à l’autre bout du lit, la tête en direction opposée à la fiche.

Et chaque fois, en moins de 3 secondes, bébé était à nouveau là, prête à se saisir de cet objet défendu mais si tentant…

Heu, elle a 4 mois, là. Elle devrait pas se contenter d’essayer de se tourner, en position allongée ????

L’autre performance (de taille), c’est la position assise. Déjà pendant les vacances, une fois ou deux on l’a vu faire et on s’est dit “tient, c’est marrant, elle est quasiment assise, là…”. Mais à 4 mois, pensez-donc, elle l’a pas fait exprès !

Ben voyons…

Maintenant, elle sait s’asseoir (bon, toujours “en trépied”, c’est à dire en gardant une main en guise d’appui). C’est sûr, ça change son point de vue !

Déjà, quand Malo s’est assis vers 6 mois, on trouvait ça “précoce”. Mais là… Sachant qu’il a marché à 9 mois, si elle a deux mois d’avance, ça veut dire quoi ? Qu’elle saura se mettre debout avant sa première bouchée de poire ??? (au passage, ça va être dur de “tenir” encore 2 mois avant les premiers solides, vu les efforts desespérés qu’elle fait pour attrapper les aliments quand je mange un truc. Et comme elle mange tout ce qu’elle attrappe… y compris le papier ou les bouts de laine qui trainent…)

pour finir, un petit défilé de babylegs :

modèle “neapolitan”

modèle ” white burst”

modèle “cinnamon” parfaitement assorti à son pull raglan 6 boutons en poulinette.

(non, je ne joue pas à la poupée… et j’ai bien lu et médité ce billet de Catherine Dumonteil-Kremer… Quand j’habille mes enfants, je privilégie d’abord leur confort, ensuite la praticité pour moi (avec l’hygiène naturelle, pas de bodys, combinaison ou salopette !), et enfin le côté “joli”. Et ce qui est chouette avec les babylegs, c’est que ça répond à tous ces critères à la fois !)

PS : avis aux toulousaines, je serai demain de 10h à 14h au salon “Baby” à Labège (Diagora), sur le stand de La Leche League. Si vous passez par là… J’aurai un badge devant et un bébé dans le dos, vous pouvez pas me louper !

(je ne sais pas trop si ce salon vaut le coup… Il y aura aussi l’association française de massage bébé -je prépare un billet sur le sujet-, la boutique baby’O, quelques marques sympa de vêtements de grossesse qui changent un peu, et après, tout le fatras commercial autour des jeunes parents, marchants de poussettes, de petits pots, de déco, de dragées et faire-part…)

Categorie : scène de la vie de famille, maternage
Par mes vies
Le 10 novembre 2007
A 20:45
Commentaires : 4
 
 

Porter bébé en hiver…

A moins d’être équipée d’un manteau spécial, comme mon mamamanteau

porter un bébé en hiver peut être difficile : si on supperpose 2 manteaux (celui de la maman + celui du bébé), le réglage de l’écharpe devient aléatoire, et on perd beaucoup des avantages du portage (le bébé en combinaison “pilote” est ficelé comme un saucisson, quand à lui faire prendre une bonne position c’est mission impossible, il se retrouve les jambes pendantes…).

Toute sortes d’astuces existent, du simple poncho très large au plus sophistiqué des manteaux…

mais j’aime beaucoup cette idée très simple et très ingénieuse parrue dans Magknit :

et pour les explications c’est par là !

Categorie : Tricot, maternage
Par mes vies
Le 5 novembre 2007
A 18:00
Commentaires : 6
 
 

inquiétude…

Depuis le début du mois de septembre, je donne de mon lait au lactarium. Tous les soirs et tous les matins, je tire environ 100 ml de lait, que je stoque au frigo, puis -lorsque le grand bib de 250 ml est plein- au congélateur. Une fois par semaine, la “dame du lactarium” passe récupérer les biberons pleins et m’en donner des vides.

Ça intrigue beaucoup Malo, ça l’inquiète, même…

Tous les jours, il faut lui redire pourquoi je “pompe” mon lait. Et chaque jour, il élabore un nouveau scénario…

En vrac, quelques unes de ses “questions” et réflexions :

-”Maman, Eléa elle pleure…”

-”Elle doit avoir faim”, et je la prends dans mes bras.
-”Tu vas lui donner un biberon ?”

-”Un biberon ? quelle drôle d’idée… Quel biberon ?”

-”Ben tu sais… ceux-là, dans la cuisine…”

Un autre jour, me voyant utiliser le tire-lait :

-”Tu mets du lait dans ton sein ??”

Et comme je lui parle tous les jours des “bébés de l’hôpital”, qui sont trop petits pour téter leur mamans, et à qui le lait que je tire est destiné, il a commencé à croire que ces “bébés de l’hôpital” étaient MES bébés (!!!), et qu’ils allaitent débarquer un de ces jours à la maison…

J’ai beau lui expliquer et ré-expliquer, il a tous les jours de nouvelles questions, inquiétudes… C’est vraiment quelque chose qui le “dépasse” totalement, qu’il ne peut pas comprendre…

Du coup, l’autre jour, j’attendais des mamans et leurs bébés pour un atelier de portage, et Malo me demande : “Ces bébés, qui vont venir… C’est eux, les bébé de l’hôpital ????”

:)

(pauvre bonhomme, il s’habitue tout juste à sa soeur, et il s’imagine que “des” bébés peuvent débarquer de l’hôpital, comme ça, du jour au lendemain, dans notre famille… J’aurai dû accoucher à la maison pour qu’il puisse vraiment VOIR que les bébés ne sont pas une “génération spontanée” qui jaillit des hôpitaux !!)

Categorie : scène de la vie de famille, maternage
Par mes vies
Le 9 octobre 2007
A 18:12
Commentaires : 2