Partir un jouuuuuuuuuur sans retouuuuuuuuuuur….
(nan mais je chante les Toubifri si je veux, hein… C’est le week-end, d’abord.)
Juste une petite note pour parler d’un genre littéraire (si on peut parler ainsi) que j’ai commencé à lire récemment, et que j’adore : le récit de voyage à pied. (oui c’est un genre assez pointu ^^)
Ça a commencé quand Malo était bébé, ma soeur m’avait offert pour mon anniversaire les deux volumes d’Africa Trek, la traversée à pieds de l’Afrique, du cap à Jérusalem, en longeant la vallée du rift…
J’ai “marché” avec eux une bonne partie de l’hiver (deux gros tomes, dont -il faut l’avouer- le deuxième est un peu plus “lent” que le premier, avec un bébé intense en bas âge, ça m’a tenu en haleine quelques mois). 14 000 km à travers un continent très hétéroclite, passant des riches fermiers d’Afrique du Sud aux enfants d’Ethiopie… Partout où ils passaient, ils demandaient le gite et le couvert aux gens qu’ils rencontraient.
Ensuite, j’ai offert à ma mère qui rêve d’aller en Chine Longue marche, de Bernard Olivier, qui lui a marché seul, d’Istanbul à Xian en Chine (Xian est cette ville du centre de la Chine où les archéologues ont découvert une armée entière de soldats en argile, grandeur nature), sur la route de la Soie. J’en ai déjà parlé ici, je ne m’étendrai pas plus longuement, mais ces trois volumes m’ont vraiment donné envie de découvrir l’Asie Centrale… Et c’est grâce à ce “voyage” intérieur que j’ai lu Le totem du loup (roman qui se déroule en Mongolie, et raconte la fin de la civilisation des Mongols chasseurs et nomade, dont la culture a été éradiquée par Mao).
Et l’autre jour, au forum du livre, en cherchant des livres pour l’anniversaire de Malo (livres dont j’ai l’intention de reparler ici, mais peut-être que d’ici là j’aurais d’autres choses à raconter), je suis tombée devant Un chemin de promesses: un couple qui part “en voyage de noce”, à pieds et sans argent, de Paris à Jérusalem.
Je suis en plein dedans, émerveillée de la confiance de ces gens, qui dépendaient à 100% de la générosité des gens qu’ils croisaient, pour manger et pour dormir à l’abris, et ce, même en France. Que Bernard Olivier, ou les Poussin, aient toujours été accueillis “chez l’habitant” à travers l’Afrique ou l’Asie centrale, ça ne m’étonne pas plus que ça : ce sont des régions pauvres ou même très pauvres, où la solidarité est “vitale”, où quand on a un peu de nourriture, on trouve normal de la partager avec celui qui n’en n’a pas du tout.
En revanche, que les Cortès aient trouvé, en France, en Italie, en Suisse, des gens qui leur ait donné à manger, et qui les aient invités à dormir chez eux, je dois dire que ça me fait chaud au coeur. Et ça me fait rêver, aussi…
Quand j’en ai parlé à GérardKlein, il m’a dit qu’il était enthousiaste à l’idée d’un longvoyage à pieds, “quand on sera à la retraite”. J’ai demandé pourquoi pas maintenant, il m’a répondu “Partir avec les enfants ? tu plaisantes ? On ne sera pas arrivé au bout de la rue qu’ils demanderont “quand est-ce qu’on arriiiiive ?”, et moi, je fais pas 10 000 km avec ça dans les oreilles !”
Bon, je pense que de toutes façon pour un voyage à pieds, on ne peut pas partir avec de jeunes enfants, il faut qu’ils soient adolescent au moins, pour pouvoir tenir le coup physiquement (tous ces marcheurs font des journées de 40 km sans sourciller, il faut au moins ça quand on envisage de faire plusieurs milliers de km). Mais j’ai toujours dans la tête mon idée de voyage à vélo, avec les enfants dans une remorque (et les bagages dans une autre !)
Si si c’est bien un long voyage à pied !!
Et même avec des enfants !!!
Ici , on est parti 6 mois avec deux enfants de 10 et 2 ans…
C’est juste un sacré autre rythme que 40 kms par jour…Mais ils étaient loin de demander “quand est ce qu’on arrive”…
Plus jeunes, c’est vrai que le vélo, c’est quand même beaucoup plus simple…
Allez , attendez pas la St Glinglin pour partir, on se trouve de toute façon toujours des excuses pour reporter le départ…
En tout cas, merci pour ton blog, j’y reviens régulièrement piocher des petites idées…mais n’avais pas encore sauté le pas du commentaire..
Longue continuation !
Si on a envie de marcher avec ses enfants, c’est dommage d’attendre qu’ils soient grands pour le faire.
Nous sommes partis marcher avec nos enfants une semaine dans le désert marocain. 20 KM par jour. Germain avait tout juste 6 ans. Aucun problème. idem en montagne où nos courses sont moins longues mais avec parfois 1000 mètres de dénivelé.
Allez zou, faut partir !
J’ai lu aussi Africa trek et j’ai adoré ce voyage et d’ailleurs on peut continuer à suivre les Poussin ici: http://www.africatrek.com/weblog/
Partir en vélo avec les enfants j’en rêve aussi…