mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

fils de prof…

En ce moment, le livre de chevet de Malo, celui qu’il feuillette sous la couette jusqu’à tard le soir, celui qu’il lit et relit, qu’il connait par cœur, son livre préféré, c’est… le catalogue Pichon.

(pour les non-initiés, la version en ligne est ici.)

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 11 juillet 2011
A 15:21
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les chutes

C’est mon premier roman de Joyce Carole Oates. J’avais découvert cet auteur (une américaine née en 1938) lors de la sortie de “Blonde”, son livre sur la vie de Marilyn Monroe, que je n’ai pas lu mais qui avait beaucoup fait parler à l’époque. Et puis récemment, sur le blog livresque “les livres de George”, j’ai lu la critique de ces “chutes”. C’était resté dans un coin de ma tête, “tiens, ça a l’air bien”, comme souvent. J’aurais pu l’oublier complètement, mais j’avais envie de lire un de ces nouveaux livres de poches, les “pointdeux”, tout petits, imprimés verticalement et sur papier bible. Du coup, comme j’ai vu “les chutes” dans cette collection (entre “la route”, déjà lu, et d’autres qui ne m’inspiraient pas trop), je l’ai acheté. Et j’ai commencé à le lire dans la foulée.

- Alors, d’abord, la rubrique “j’ai testé pour vous”, le livre “.2″ dont le lancement a été entouré d’une bonne opération marketting… Franchement, j’ai pas trouvé ça extrêmement concluant. Et à part pour repartir en voyage à vélo ou à pied, dans un but de m’alléger au maximum, je doute fort de racheter des livres de cette collection. Ils sont quand même chers (13 euros le Oates, contre 8 euros en version poche “normale”, on est donc plus proche du prix d’un livre broché.), et le confort de lecture n’est pas génial : ce papier bible est trop fin, on voit un peu à travers, je préfère les pages bien épaisses d’un folio.  Le coup de la lecture verticale, c’est complètement gadget à mon avis : l’argument est que la lecture est plus “fluide” puisque nos yeux n’ont pas besoin de “sauter” pour passer d’une page à l’autre. Sauf que : un bouquin .2 comporte 2X plus de pages que le même, en poche. Je m’explique : une page de poche normale est répartie sur les deux pages (celle d’en haut et celle d’en bas) du livre.2 . Et donc : certes, nos yeux ne sautent pas, mais à chaque fois qu’ils devraient “sauter” dans un livre normal, là, on tourne la page. Où est le “gain” en terme de confort de lecture ??? L’avantage que j’y vois, c’est que là, je lis 100 pages à l’heure, au lieu d’une cinquantaine en temps normal !

À réserver, donc, au bouquin qu’on veut toujours avoir dans son sac. Et si mes explications vous semblent complètement obscures, allez donc jeter un coup d’œil à cette vidéo qui montre bien les livres.2.

- Maintenant, passons au contenu de ce livre ultra-portable : le roman de Joyce Carol Oates, “les chutes”. On y suit pendant plusieurs décennies le parcours d’Ariah, qui est le personnage central du livre, si ce n’est son héroïne. Mariée “tardivement”, contre toute attente, à un jeune pasteur qui va se jeter dans les chutes du Niagara le lendemain de leur nuit de noce. Les raisons de son gestes sont inconnues d’Ariah (mais pas du lecteur), qui va dorénavant se croire “damnée”.

Pourtant, elle se remarie, par amour cette fois-ci, avec un avocat brillant de Niagara Falls, où ils vivront heureux pendant dix ans, jusqu’à ce que le destin rattrape Ariah.

C’est un roman très dense, très riche, il s’y passe beaucoup de choses; on suit tour à tour le chemin du premier mari, puis d’Ariah, puis de son second mari, et enfin de leurs enfants devenus adultes, qui cherchent à découvrir d’où ils viennent, à en savoir plus sur leur mère et surtout sur leur père.

Beaucoup de thèmes sont abordés, c’est surtout une peinture très vivante de l’Amérique des années 50 à 80 : les premières années de mariage d’Ariah font écho à une série comme “Mad Men”, la consommation est reine, avec son corollaire dans cette région au nord des États-Unis : l’industrie chimique qui se développe, envers et contre tout, sans la moindre considération ni pour l’écologie ni pour la santé des gens qui travaillent dans ces usines et vivent dans leurs environs.

Lorsque les enfants d’Ariah atteignent l’âge adulte, en 1978, le regard porté sur cette industrie chimique a bien changé, mais les dégâts qu’elle a provoqué sont-ils réversibles ?

Le style de Joyce Carol Oates est très riche, rapide; on y passe sans cesse de la narration aux pensées des personnages qui surgissent, en caractères italiques, pour nous plonger au cœur de la psychologie de chacun des protagonistes.

Bref, 500 pages (ou 1000, dans l’édition pointdeux) qu’on avale d’une traite, toujours avide de connaître la suite. Du coup, j’ai placé “Blonde” sur ma liste de livres à lire, après les vacances sans doute.

Categorie : livres
Par mes vies
Le 8 juillet 2011
A 17:39
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corvées

Quiconque a déjà déménagé et changé de banque (en même temps, tant qu’à faire…) sait de quoi je parle. Tous les contrats à arrêter (électricité, gaz, eau, internet, assurance, impôts, etc…) et à relancer dans le nouveau domicile. S’assurer que tout le monde a BIEN compris que nous avons déménagé, qu’on a changé de banque, qu’on doit nous prélever ici pour les dépenses de là, etc…

Deux demi-journées COMPLÈTES au téléphone, un courrier digne d’un ministère, et pourtant… Des loupés, gros ou petits, des trucs qui agacent.

Exemple :

- on résilie GDF. On leur communique nous-même notre relevé de compteur : c’est plus simple, selon eux. Pourtant, “surprise” au moment de la facture de clôture : ils ont rajouté un bon paquet de litres à notre relevé. Et vas-y que je re-re-re-téléphone à GDF : “oh, mais c’est tout simple, comme votre relevé nous semblait trop bas, on a facturé par rapport à notre estimation”. DE QUOI ???? ben bravo, la confiance règne ! Z’aviez qu’à venir y voir vous-même, dans ce cas-là, au lieu de nous suggérer de relever nous-même !

Et bien sûr, la personne au téléphone ne peut rien faire, il faut faire un “courrier de réclamation”, avec copie de l’état des lieux sortant… Ben ça tombe bien, j’avais rien de plus intéressant à faire ce matin !

- J’ai contacté 10 organismes pour changer nos coordonnées bancaires. TOUS ont fait le changement par téléphone, en rentrant directement notre nouveau n° de compte dans leurs bouzins. Tous sauf UN, qui résiste encore et toujours, vaillamment, à l’ergonomie et au service de l’usager, j’ai nommé : la MGEN. Qui me demande d’envoyer un RIB par courrier. Moi, naïve : “Ah bon, vous pouvez pas prendre nos coordonnées par téléphone ?” eux : “Non, ç’pas possible”. Moi : “Mais tout le monde le fait, EDF, GDF, les impôts, etc…” eux : “Non, c’est pas possible on vous dit, c’est IMPOSSIBLE de changer par téléphone, il nous faut un courrier. Vous imaginez, sinon n’importe qui pourrait venir changer vos coordonnées bancaires par téléphone !” Ha bah oui, c’est sûr. Enfin faudrait vraiment être CON pour me “voler” mes prélèvements mensuels d’assurance de mon prêt sur 219 ans et demi, non ???? (non, faut croire qu’il y a des gens, des philanthropes,  Mme Bettencourt, peut-être ??? qui téléphonent aux assurances pour leur dire “prélevez plutôt sur mon compte, laissons-les utiliser leurs sous pour autre chose, comme une facture GDF gonflée par exemple…”. Bon, si vraiment c’est le cas, moi je dis, laissons-les faire, après tout !!!!)

- les impôts se posent là, aussi, niveau pratique Monique. D’abord, tu crois naïvement pouvoir tout faire sur l’internet. (puisque c’est écrit sur la déclaration qu’on peut tout faire sur l’internet. Alors toi, tu les crois.) Mais en fait, non. On peut rien faire niveau “démarches”, parce qu’on ne fait pas partie d’un département où on peut tout faire. Ha, OK. Bon, c’est juste que j’ai mis 10 minutes à rassembler tous les numéros à 319 caractères nécessaire à m’identifier, et qui sont disséminés sur des documents différents, quoi. Donc, mettre 10 minutes à m’identifier pour découvrir que je pouvais rien faire à part payer (c’est d’jà fait) ou estimer mon impôt (encore plus d’jà fait.)

Alors je téléphone à la trésorerie du coin pour signaler mon déménagement et mon changement de banque. Sauf que oui mais non. Pour le déménagement, OK, c’est eux, ils gèrent. Mais pour le prélèvement, c’est une boîte je sais pas où, avec un n° en 0800.

Je donne donc mon adresse à la trésorerie et j’appelle ensuite le 0800, qui m’informe aimablement que cet appel va me coûter un bras, plus un rein par minute. Et j’ai envie de dire avec la voix de Zézette, “Ha bah bravo la police !” ou plutôt, “bravo les impôts” !! Déjà, raquer pour appeler EDF ou GDF, je trouve ça moyen, mais les impôts il me semblait que c’était public, encore… Mais non, visiblement. Donc bon, raque que tu raques, attends trois plombes en écoutant un disque criard, avant de tomber sur un humain grâce à ton choix judicieux de taper 4, puis “étoile”, puis 2, puis “dièse”. Et là, l’humain accepte de changer tes coordonnées bancaires par téléphone, LUI (pas comme à la MGN, gnagnagnagna…), mais il n’a pas ta nouvelle adresse. Tu viens pourtant de la communiquer à quelqu’un un quart d’heure auparavant. Mais bon, au service des impôts, donc, les logiciels communiquent pas.

Tout ça en attendant le monsieur de free, un très gentil monsieur, qui vient vérifier pourquoi qu’on a des coupures. Il doit passer entre 10h et midi. Sauf que :

- on n’a pas vraiment de coupure (mais bon, la dame de free nous a appelés pour nous dire qu’on avait des coupures et qu’elle envoyait quelqu’un ce matin entre 10 et 12.)

- il est passé à midi moins 2, alors que je servais leurs chips et leurs tomates cerises aux mômes surexités et affamés… Et tournant en rond depuis le matin, car on était censé aller se promener si le monsieur de free était passé avant onze heures…

- Il a dit qu’il n’y avait pas de coupures, que c’était sans doute une erreur de la dame de free. SIOU-PÈÈÈÈÈÈÈRE !!!

Alors bon, madame de free : si tu pouvais juste un peu t’occuper VITE des VRAIS problèmes (quand on n’avait pas internet, par exemple, ÇA c’était un vrai problème) et laisser les gens qui n’ont PLUS de problèmes en paix, ce serait cool.

Mais à part ça, la vie est belle, on a rendu les clés de l’ancienne maison, récupéré notre caution, on va pouvoir pleinement et entièrement s’occuper d’aménager la nouvelle.  Mettre de l’ordre. Dès qu’on aura reçu la nouvelle machine à laver, wéééééé…

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 6 juillet 2011
A 12:09
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à la plage

 À la plage, on y va toute l’année. En hiver, bien emmitouflé, on va regarder les vagues énormes éclater sur les rochers. Au printemps ou à l’automne, on profite des belles journées pour aller jouer sur le sable après l’école. On y retrouve toujours des copains, il y a toujours de quoi s’amuser.

En été, la plupart du temps, on n’est pas là. Mais cette année, déménagement oblige, on reste quelques temps à la maison avant de prendre la route, direction le sud.

Les dimanches, en juillet, la plage est surpeuplée (alors que le reste de l’année c’est presque désert, mis à part quelques indigènes.) Le drapeau vert flotte, la douche fonctionne, une sanisette a été installée, des caillebottis facilitent l’accès, les surveillants surveillent le périmètre…

On y voit la moitié des élèves de l’école (Malo a joué avec pas moins de CINQ copines cette après-midi). On y voit ma banquière (en maillot de bain, avec sa fille, tout de suite, les relations sont plus détendues !). Mes élèves, eux, ont déserté la grande plage. Je les croiserai dans les criques plus à l’écart, en train de se livrer à leurs passe-temps favoris (en vrac : s’insulter, se battre, se rouler des pelles, jouer avec leurs téléphones).

On y voit aussi et surtout des vacanciers. Qui s’extasient sur les bateaux qui entrent ou sortent de l’estuaire; j’ai même vu un belge filmer pendant 5 minutes un gazier à moitié rouillé.

Qui sont en vacances, là où nous passons l’année.

Saint Naz n’est pas une station balnéaire, loin de là. Mais pourtant, l’été amène son (petit, comparé aux stations d’à côté) lot d’estivants, qui se promènent,  mangent des glaces, s’enduisent de crème solaire, prennent des photos…

Alors du coup, même si nous, on “reste”, on se croirait presque “en vacances” !

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Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 3 juillet 2011
A 20:43
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