mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

400 km à vélo, ça use, ça use…

Dimanche, beau soleil, nous avons enfourché nos vélos pour aller pique-niquer sur la plage de la Baule. 20 km aller, par l’itinéraire Vélocéan : très agréable, 80% de chemins de terre, très ombragés… On a croisé plus de chevaux que de voitures ! (Bon, par contre, l’entrée dans Pornichet, c’est pas terrible : traverser une zone artisanale, un gros rond-point, etc…)

Sur le front de mer, à Pornichet comme à la Baule, des voitures, là on en a vu !! Mais bon, rien encore de terrible, pas encore d’embouteillages, de voitures qui cherchent désespérément une place pour se garer… La saison n’a pas encore vraiment commencé.

Les enfants et GérardKlein se sont baignés, j’aurais pu aussi, si j’avais voulu : elle n’était pas si froide (environ 18 ou 19° je pense)…

Pour le retour, on voulait tester de rentrer par la côté (donc, par la route). Alors là, beaucoup, beaucoup moins agréable ! d’abord, ça monte et ça descend sans arrêt… Et moi, avec la remorque (chargée d’Eléa, de la tente anti-UV, du pique-nique, des maillots, serviettes, etc…), des montées à 20%, c’est l’horreur. J’en ai fait trois à pieds en poussant l’attelage vélo+remorque : quand je pédale et que je vois mon compteur tomber à 5 km/heure, alors que je m’épuise et que je souffre comme une damnée, j’abandonne et je pousse à pied ! Là, je vais à 4 km/h, mais sans souffrir (trop).

Et donc : on gagne un ou deux km en passant par la côte. Résultat de l’expérience : on garde Vélocéan et on oublie la route !!

Eléa s’est, comme à son habitude, endormie dans la remorque moins de trente minutes avant la pause repas. Comme on avait garé les vélos sur la plage, en plein soleil, hors de question de la laisser dormir dans la remorque. Elle devait être bien fatiguée, car j’ai pu la porter et la poser dans la tente sans la réveiller (c’est rare !).

Selon nos estimations, la remorque doit avoir passé les 400 km ce week-end (mais on ne sait pas précisément, on ne lui a pas mis de compteur, c’est dommage.)

Donc, après quelques mois et quelques km d’utilisation, voici pour ceux qui s’y intéressent, nos remarques sur cette remorque :

on l’a payée moins de 100 euros, sur e-bay, on l’a reçue en trois jours… Je recommande ce marchand, fiable, et rapport qualité-prix c’est imbattable !

On a racheté une deuxième attache il y a peu : à mon avis c’est l’accessoire indispensable, ça permet de fixer la remorque sur le vélo de GérardKlein comme sur le mien en moins de 10 secondes. Donc, sur les passages “chemins” où il n’y a pas de voitures ni de grosses montées, quand on détache Malo pour qu’il pédale, GérardKlein prend la remorque et je peux me reposer un peu.

Pour un enfant, elle est très spacieuse, et le coffre est vraiment grand : on y met sans soucis une petite tente, une petite glacière, etc… On a des amis qui ont la même et qui font des voyages sur plusieurs jours, ils y mettent pas mal de choses ! (mais ils ont une remorque bagagière en plus). Pour deux, ben… Forcément il y a moins de place. Mais pour deux bambins de moins de deux ans et demi/trois ans chacun, ça doit aller. (Malo a presque 5 ans ne veut plus du tout y entrer, il est trop serré, sa soeur “prend toute la place”, etc…)

Niveau confort, pour l’enfant, les remorques “tout suspendu” (=avec des suspensions) doivent forcément être plus souples. Eléa vomit régulièrement (tout comme en voiture, en train…), mais bon, elle s’y endort aussi à chaque fois.

Pour ce qui est de la solidité, pour l’instant elle tient parfaitement le coup. On passe régulièrement l’intérieur et l’extérieur au jet d’eau, pas de soucis.

Elle se plie complètement et se démonte, donc on la trasporte facilement dans un coffre de voiture…

Elle est assez lourde, quand même (surtout avec une pépette de 13 kilos dedans + tout un tas de bazar). Autant, sur du plat, sur du bitume, je la sens à peine (et parfois je me retourne pour vérfier qu’elle soit bien là !), autant dans les montées les plus légères, ou sur un terrain “mou” comme de  la terre, du sable, du gravier, je la sens bien ! et dans les montées importantes, là, c’est l’enfer, à chaque coup de pédale j’ai l’impression qu’elle me “tire” en arrière…

En revanche, niveau sécurité je me sens bien plus stable qu’avec Eléa dans le siège sur le porte-bagage… Et grâce au système d’attache, si le vélo tombe, la remorque ne bouge pas (testé plein de fois… Mais je n’étais pas sur le vélo, c’est juste ma béquille qui est trop longue).

DONC : si petit budget, ou si pas de grands trajets prévus, je pense que cette remorque est idéale… Si on avait plein de sous, on en choisirait surement une plus “luxueuse”, plus légère, avec une plus grande charge utile, amortie, avec plancher rigide…

Mais celle-ci fait parfaitement l’affaire pour l’instant ! Et elle coute moitié prix par rapport aux remorques non-amorties et souples (donc équivalentes) qu’on trouve chez Décathlon et autres magasins de sport ou de cycle…

Quelques liens…

Donc, la fameuse boutique sur e-bay où on a acheté notre remorque, la deuxième attache (et où ils vendent également le siège “coque” pour transporter un nourrisson dans la remorque). Ils ne font plus exactement la même remorque que la notre, mais ils en ont une équivalente.

Attention : j’ai lu sur un forum de cyclistes, et je n’ai pas vérifié l’info mais bon, je la transmet quand même, qu’il vaut mieux éviter d’acheter les remorques qui font aussi “jogger” (= poussette), car dans le cas où on vend ça sous l’appellation “remorque à vélo”, les contrôles de sécurité sont plus importants que quand on les vends dans la catégorie “poussette”. Or, dans le cas de ces remorques à pas cher, elles sont surement fabriquées en Chine (ben oui, faut pas rêver), et on ne peut pas trop compter sur l’éthique et la conscience des fabricants, ni même des importateurs (tout allemands qu’ils soient)…

Si on était très riches, on choisirait comme remorque rigide et tout suspendue celle-ci.

Et si on était ENCORE plus riches, on prendrait le nec plus ultra, fabrication danoise, amortisseurs polymères (je sais pas ce que c’est mais ça sonne bien), siège inclinable… Bref, pour que les enfants voyagent en classe affaire !

Enfin, actuellement, ce dont on rêve, c’est un tandem adulte/enfant… Soit un mixte droit/couché comme celui-là (qui existe avec un “kit” enfant pour mettre l’enfant couché devant), soit un ordinaire, droit…

Sinon, l’option triporteur est chouette aussi. Il y en a un à St Nazaire, je le vois régulièrement garé devant la médiathèque, ou au parc paysager…

C’est sûr, tout ça n’est pas donné, mais il faut voir aussi les économies d’essence et d’entretien de la voiture, quand on ne l’utilise presque plus !

Categorie : scène de la vie de famille, écologie, à vélo !
Par mes vies
Le 15 juin 2009
A 20:11
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Rideaux !

Cette fois, ça y est… Reste plus qu’à refaire l’assise de la balancelle (si possible avant le mois de novembre…) ! (mais j’ai acheté des fermetures éclairs ce matin… J’ai bien peur d’être obligée de refaire quelques pochettes avant de m’atteler à ma corvée.)

Ça change vraiment la physionomie de la pièce !

La petite pochette aux cerises, quand à elle, a trouvé son usage : elle a pile la bonne taille pour contenir ma diva cup et 3 psl de chez l’atelier déli-k

Categorie : écologie, couture
Par mes vies
Le 19 mai 2009
A 13:20
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le thé durable

Vous n’êtes pas sans savoir que c’est la semaine du développement durable…

Ici, on n’a pas attendu le 1er avril pour que notre vie quotidienne ait le moins d’impact possible sur l’environnement : couches lavables, thermostat à 17° tout l’hiver, vélo le plus possible (GérardKlein n’a pas pris la voiture depuis le mois de Janvier…), etc…

Mais on peut toujours faire des progrès ! et je viens de recevoir une pub de Nature&Découvertes, qui proposent tout un tas de gadgets sympas, comme des radios à dynamo ou des réveils solaires; et même un chargeur d’ordinateur portable solaire ! je sauterais dessus s’il ne coutait pas 500 euros :/

Mais l’objet qui a fait tilt, c’est cette bouilloire à économie d’énergie : chez moi, la bouilloire bout au minimum 3 fois par jour, mais ça peut grimper jusqu’à 5 ou 6 en hiver, ou en cas de maladie…

Je me suis donc penchée sur cette “éco bouilloire”, qui a la particularité de ne faire bouillir que la quantité d’eau nécessaire : il y a un “piston”, qui permet de doser précisément, une pression sur le piston équivaut à une tasse d’eau à chauffer.

Et c’est là que je réalise que moi, je fais très souvent chauffer une grande quantité d’eau, alors que je n’ai besoin que d’une tasse… Mais que je n’ai pas besoin de dépenser 30 euros dans une nouvelle bouilloire pour agir ! Dès demain, j’arrête de remplir ma bouilloire sous le robinet. Je DOSE d’abord l’eau dont j’ai besoin, dans ma mug préférée, et ENSUITE je la verse dans ma bouilloire.

Et voilà, une bonne résolution, et des économies d’eau et d’energie en perspective !

Categorie : écologie
Par mes vies
Le 2 avril 2009
A 19:32
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Nos enfants nous accuseront…

Je n’étais pas sûre de vouloir aller voir ce film. Je croyais que je “savais”, que j’étais déjà suffisemment informée. Je croyais aussi que si je ferme les yeux, le problème disparait…

Et puis non, avec gérardKlein nous avons laissé nos enfants pour aller voir ce film.

Je n’avais pas pleuré autant au cinéma depuis Rox et Roucky en 1983…

Si vous avez des enfants, si vous *croyez* avoir une alimentation saine, si vous croyez qu’une pomme par jour est bonne pour la santé, allez voir ce film.

C’est dur, vraiment très dur, mais parfois un choc comme ça est nécessaire pour une prise de conscience…

Je crois qu’à la maison nous allons passer au bio à 100%… parce que maintenant je ne pourrais plus donner une pomme à mes enfants de façon innocente.

Beaucoup de scènes de ce film m’ont marquée très fortement, parmi lesquelles :

- Un agriculteur “conventionnel” fasse à un agriculteur bio. Le conventionnel vient apporter au bio son “casque de cosmonaute”, un casque intégral avec filtre à air, type masque à gaz, qu’il porte lorsqu’il épand ses produits sur ses arbres. L’homme raconte qu’il souffre de problèmes neurologiques, comme beaucoup de ses confrères : troubles de l’attention, changement d’humeur… Les médecins lui ont expliqué que ces problèmes viennent directement de l’absorbtion par la peau des produits chimiques. Mais on sent que ce n’est pas tout, il n’ose pas poursuivre. Le bio l’encourage ; “et il y a eu d’autres soucis ? Dans ta famille…” L’homme craque, il pleure, incapable de dire un mot pendant de longues secondes. “Ton fils…” dit l’autre… On comprend par la suite à demi mot que son fils a été victime d’une leucémie.

La leucémie, le cancer chez l’enfant, c’est encore ce que racontent cette mère, et cette autre, agricultrice…

Chaque année, le nombre de cancer chez les enfants augmente de 1,1%.

Ce chiffre est terrifiant, tout comme est terrifiante cette mère qui raconte pudiquement le calvaire de sa petite fille, et son horreur quand elle a découvert que l’une des causes probables de la maladie de sa fille est l’usage d’insecticides “domestiques”…

“J’en ai beaucoup utilisé, enceinte et jeune maman… J’avais plus peur des moustiques que du reste…” dit-elle, au bord des larmes…

Je ne veux pas continuer, raconter encore ce vigneron bio qui donne un coup de bêche dans la terre d’une vigne conventionnelle et nous montre un sol “mort”, sans vers, sans racines, sans rien…

Soyez courageux, allez voir ce film… Préparez-vous au choc mais regardez la vérité en face, il n’est plus possible de se dire qu’on ne risque rien, qu’on a une alimentation saine…

Categorie : écologie, une toile
Par mes vies
Le 14 décembre 2008
A 19:58
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Liberté, allaitement et couches lavables

En septembre, c’est l’anniversaire de mon père. Quel est le rapport avec la choucroute, me demanderez-vous ? Et bien pour l’occasion, ma soeur et moi l’avons abonné à l’hebdomadaire “Marianne”. Abonnement très vite rentabilisé, puisqu’après que mon père ait lu son journal, que ma mère a son tour ait pris connaissance de son contenu, je le récupère pour le lire, (signalant au passage à GérardKlein les articles susceptibles de l’intéresser), après quoi je fais passer à ma soeur les derniers numéros de la revue “pour sa salle d’attente”. (finalement, il s’avère que Marianne n’est pas assez consensuel pour une salle d’attente, donc elle les garde pour elle et laisse plutôt Biba pour ses patients.)

Et aujourd’hui, dimanche, entre la poire et le fromage chez mes parents, mon père me montre un article du dernier Marianne : “Quand l’écologie renvoie les femmes à la maison”. Une magnifique photo d’une mère étendant ses couches lavables dehors, un bébé porté en sling sur sa hanche. Et un article pleins de racourcis et de mépris, qui assimile les “nouvelles” femmes au foyer qui allaitent, qui utilisent des couches lavables (vous imaginez à quel point je me sens attaquée !!) à des esclaves, avec bien sûr Mme Badinter qui vient en remettre une couche, et parle de l’allaitement comme une “assignation à résidence” de la mère… Selon elle “la liberté ne doit pas se négocier”, car bien sûr, la liberté de la femme, c’est pas de rester à la maison et d’allaiter ses enfants.

Madame Badinter SAIT ce que c’est, la liberté de la femme. Et la liberté de la femme, c’est d’aller au travail !

Moi, j’ai CHOISIT de rester à la maison avec les personnes que j’aime le plus au monde. De partager avec eux chaque instant de leurs premières années, d’être là avec eux, de les accompagner, de profiter de leurs premiers sourires, de leurs premiers pas, de leurs premiers mots… De suivre leur rythme, de pouvoir leur offrir le “luxe” d’une grasse matinée quand ils en ont besoin… (et de m’en payer une par la même occasion). Ce que je vis depuis 4 ans et demi, c’est le BONHEUR pour moi, et je l’ai CHOISIT. J’ai eu de la chance de pouvoir faire ce choix, c’est sûr ! Mais qu’on ne vienne pas me dire que je ne suis pas libre, berdol de mierda !!!!

Parce que, ma copine C. qui se lève à 5h30 du matin, réveille son petit bout à 6 heures, part à 6h45 de chez elle, pose son fils chez la nounou à 7h, repart dans les embouteillages et réussit parfois à être au boulot avant 8 heures, puis refait le même circuit à 18 heures, vous croyez qu’elle est libre ? Elle ne voit son fils qu’une heure le matin et une heure le soir, elle bosse comme une folle avec une pression telle qu’à 32 ans elle est constamment sous médicaments contre le stress et l’hyper tension…

Certes, elle gagne bien sa vie, et elle “rentabilise” son diplome d’ingénieur, ELLE. Et si son mari la quittait du jour au lendemain, selon Mme Badinter, ça ne serait pas grave car elle a l’indépendance financière.

Pétard !!!!

Mais c’est tout ce qui compte, dans la vie ??? Bosser comme une folle et ne jamais voir ses enfants, les laisser toute la journée à des étrangers qui les élèvent à notre place, pour la seule et unique raison que si Roger se tape sa secrétaire on peut le quitter sans arrière pensée ????

Alors laissez-moi vous dire un truc. Mon GérardKlein est bourré de défaut, mais bon, hein, quand même je l’aime. Et j’ai la prétention de croire que la réciproque est vraie. Donc j’évite de construire toute ma vie sur l’idée qu’un jour il me laissera tomber comme une vieille chaussette puante pour une jeunette à forte poitrine.

Ce qui ne veut pas dire que je sois à l’abri de ça (ou d’autre chose, comme un accident de la route…). Mais franchement, le jour où je décide de prendre mes clics, mes clacs, mes aiguilles à tricoter et mes gosses et de me tirer, ce n’est pas son mirobolant salaire d’instituteur en début de carrière qui me fera renoncer !

Qu’est-ce qu’ils s’imaginent, à Marianne ? Que j’ai troqué mon cerveau et mon libre arbitre contre un lot de two size bio ? (pour les non initiés les two size sont des couches lavables en coton, elles existent aussi en bio !)

Ensuite, quand je lis que l’allaitement est une entrave à la liberté de la femme…

Purée ! Mais ça, on voit bien que c’est une femme qui n’a jamais allaité qui le dit ! Moi je suis allée partout avec mon bébé, je l’ai allaité dans le bus, en bateau, en avion, en ville, dans des réunions publiques, je l’ai même trainé au café blogueur de St Nazaire ! J’ai l’air d’une femme “assignée à résidence” ?

Et elle est où, la liberté de se lever à 4 heures du matin, de descendre à la cuisine, de préparer un biberon avec 6 dosettes de lait en poudre et chépacombien d’eau, qu’à 4 heures du mat t’as l’esprit tellement embrumé que t’arrives pas à compter jusqu’à 6, tu sais plus si t’en es à 5 ou à 6, allez dans le doute on refout tout dans la boite et on recommence, avec bébé qui hurle là-haut et toi qu’à les yeux qui se ferment tout seul…

Purée, là, t’es libre c’est clair !

ha, voilà, je m’énerve… Mais j’en ai marre, là ! Ça fait 3 ou 4 fois que je vois des “articles” sur les nouvelles mères au foyer qui me donnent envie de bondir.

entre “Si Caroline Ingalls avait eu des couches pampers, elle aurait été contente !” (mééééé oui, mon mari il va couper du bois en salopette tous les matins, regardez-moi bien….) et le ton supérieur de Mme Badinter qui sait mieux que moi ce qui me rend libre… Pfff, j’en ai ras l’écharpe porte-bébé !!

C’est sûr, ça ne plait pas à la société de surconsommation, des mamans qui ne veulent pas enrichir Pampers et Blédina !!

Qui ne croient pas que Saint-Marcel-Ruffo ait toujours raison !

Ben vous savez quoi ? Vous qui défendez tant “la liberté”, laissez-nous libre ! Libre de vivre la vie que nous avons choisit, libre de ne pas participer à la “croissance” que de toute façon elle a pas bonne mine, libre de pas “gagner”, “dépenser”, “consommer”.

Mon ménage a un moral EXCELLENT, en ces temps de crise financière. Et je ne vous permet pas de dire, parce que je n’achète pas de lingettes jetables ou de lait de vache par baril, que je n’ai pas le moral, ou que je ne suis pas libre.

En attendant, l’assignée à résidence vous emm vous salue bien !

(Tétée dans les vignes, juillet 2007, Eléa avait un mois…)

Categorie : maternage, écologie, moi
Par mes vies
Le 23 novembre 2008
A 19:17
Commentaires : 27
 
 

j’ai les boules…

… de lavage, bien sûr !

ça a commencé par ça :

les classiques, qui permettent de “battre” le linge dans la machine à laver. Quand on fait pas mal de lessives avec des tissus épais (jeans, couches, vêtements d’hiver, coussins ou couettes, turbulettes…) ça aide (parait-il). Ça faciliterait aussi le détachage et le rinçage.

Elles vivent chez moi une vie autonome : certains jours il n’y en a plus qu’une ou deux dans la machine, les autres se baladant dans le jardin, dans les panières à linge, dans la chambre des enfants, sous les meubles…

Ensuite, il y a eu ça :

non ce ne sont pas des modélisations en plastique du virus HIV, mais des boules pour le sèche-linge (dryer balls) : en “aérant” le linge, elles réduisent le temps de séchage. C’est pas hyper flagrant mais on doit gagner 5 à 10 minutes sur une lessive de couche, c’est pas négligeable à raison d’une tous les deux jours en moyenne… (je lave tous les jours, mais j’estime que je sèche au soleil la moitié du temps. Enfin là par exemple, on est fin mai, et depuis cet automne j’ai pas dû sécher dehors plus de 10 fois, rapport au climat toulousain, pluie non-stop automne, hiver, et printemps.)

Et la dernière arrivée, dénichée par ma mère chez Michel-Edouard (lec*lerc pour celles qui suivent) : La BioWashball (clic sur la photo pour aller sur le site lire toute la joie et le bonheur pour vous et la planète si vous adoptez une washball).

Elle, elle remplace carrément la lessive. Valable, non ?

Pour tout ce qui est vêtements d’adultes et couches, elle est nickel. Les vêtements ressortent propres, même les couches (celles où il y a eu du caca ressortent tachées, comme avec de la lessive, mais ça part au soleil… Ouais, quand il y en a…).

Les vêtements de bébé plein de morve, vomi ou bavouillis (oui en vrai, un bébé, c’est pas comme dans la pub pour mustel’a, ça a le nez qui coule, ça régurite… sur soi ET SURTOUT sur sa mère. Bon, vous êtes prévenus maintenant !), ressortent propres.

Par contre les tâches colorées restent. (cerise, fraise, pastèque, youpi c’est le printemps dans nos assiettes, même si ça se voit pas par la fenêtre, mais aussi sauce tomate, et autres substances alimentaires indeterminées).

Donc : si c’est sur un vêtement à moi, ou sur un vêtement de Malo que j’aime beaucoup ou qui est tout neuf, je détache avant de laver.

Sinon, je lave tel quel, et Malo porte ses vêtements propres MAIS tachés.

(si SEULEMENT il y avait un peu de soleil, pour atténuer les taches… soupir…)

Bref, la BioWashBall moi je suis convaincue, mais faut pas être maniaque du “plus blanc que blanc”.

Et vous ??

Categorie : écologie
Par mes vies
Le 27 mai 2008
A 13:28
Commentaires : 3
 
 

ressources pour la couture des couches lavables

Pourquoi coudre ses couches ?

- Parce que c’est FACILE

- Parce que c’est AMUSANT et que le résultat est JOLI

- Parce que vous faites une couche qui vous plait, “sur mesure” pour votre bébé, qui répond à vos besoins et vos attentes (fine ou épaisse, bio ou récup’, échancrée ou bien enveloppante, rose ou orange à pois violets…)

- Parce que c’est économique. (la question m’a été posée plusieurs fois… J’ai trouvé un calcule fait par une maman couseuse sur un forum, mais je ne tiens pas à le mettre ici, je préfèrerais faire mon propre calcul… Un jour !!! En tout cas une chose est sûre, même un “kit” (l’option la plus chère) est moins cher qu’une couche toute faite, à matériau égal.)

Comment apprendre ?

En regardant les sites, les pas à pas, les forums sur le net… En demandant à une maman couseuse qui habite près de chez vous de vous montrer… (comment savoir si une maman couseuse habite près de chez vous ? En posant la question sur un forum internet !), en participant à un atelier organisé par une association (ça se répand de plus en plus), ou en faisant appel à une “maman relai” d’un magasin on-line de tissus pour couches (typer “couche nature”, par exemple…)

PATRONS, PAS À PAS :

(en français ou en anglais… Mais les photos et les dessins n’ont pas de langue !)

- des patrons à télécharger

- un patron

- deux pas à pas : une couche cousue sur l’extérieur, et une cousue sur l’envers, retournée et surpiquée (photos, beaucoup de détail… Site à explorer, il y a d’autres pas à pas)

- plein de pas à pas : en particulier, des couches et culottes type popolini

(en anglais, mais beaucoup de photos)

- un pas à pas très détaillé et en français, avec (ce qui ne gâche rien) de très belles photo et une petite poulette ravissante dans la jolie couche de sa maman !

l’arbre à bébés : la base pour les “couseuses” françaises : des patrons et des pas à pas. (un peu “dépassé” peut-être car depuis, on trouve des tissus vraiment adaptés et des fournitures comme le biais élastique qui permettent de faire des culottes ou des te1 “comme celles du commerce”, mais sans l’arbre à bébés, on n’en serait peut-être pas là…)

Couleur bébé : plein de patrons et de pas à pas, pour des couches mais aussi pas mal d’autres choses (ponchos de portage, etc…)

Un pas à pas très détaillé en anglais (les photos en gros plan parlent d’elles-même !), d’une couche cousue sur l’envers et surpiquée sur l’endroit (comme ma couche à fleurs), fermeture avec du scratch.

Pas à pas d’une TE1 (tout en un) extérieur PUL, avec système “antifuite” de double élastique aux cuisses. (en français)

FOURNITURES :

Pour les tissus, l’éponge de coton qu’on trouve chez Toto ou Mondial tissu (ou toute autre boutique de tissu), le coton imprimé (pour l’extérieur des couches, c’est plus joli !), le velours éponge (magasin de tissu, ou récup d’un pyjama de “grand”), c’est bien moins cher que sur les boutiques “spécial couche”. De plus, attention à la taille du morceau de tissu qu’on vous vend : plus on achète un petit morceau, plus il y a de “pertes” et plus ça revient cher pour une couche.

Les “kits” pour une seule couche (si vous voulez mon opinion) c’est un peu de l’arnaque :)

(enfin je veux dire que ça revient beaucoup plus cher que d’acheter des fournitures pour faire 5 ou 6 couches, ramené au prix unitaire de la couche).

Les fournitures spéciales, types lastin ou caoutchouc (pour les élastiques), foe, etc… je n’ai jamais essayé, moi j’utilise de l’élastique plat tout bête, ça ne coute pas cher, ça résiste assez bien aux lavages (à condition de ne pas mettre de vinaigre dans la machine à laver), le tout est de bien “tater” l’élastique avant d’acheter, pour ne pas qu’il soit trop raide (pas trop souple non plus, c’est ça qui est difficile).

Par contre, acheter du scratch sur les boutiques spéciales peut être intéressant : une couche nécessite 3 ou 4 fois plus (estimation !!!) de scratch”doux” que de scratch “dur”. Donc les boutiques qui permettent de dissocier les deux types de scratch vous font faire des économies.

Bref, tous ces “conseils” si vous avez envie de vous lancer sans vous ruiner, juste pour voir ce que ça donne, si vous êtes capables de faire une couche (la réponse est : OUI ! c’est super facile).

Presse et pressions Snapiz (fr)

Cosy cotton (fr) : tissu, mercerie

Ar Brinic (fr)

Couche Nature (fr)

maternature (fr) : quelques fournitures intéressantes, en particulier des pressions, de la teinture, du microfibre et du velours de coton bio.

Une liste de sites où trouver du tissu bio (pas forcément pour les couches)

J’essaierai de compléter au fur et à mesure…

Categorie : maternage, la geekette surfe pour vous, écologie, couture
Par mes vies
Le 15 avril 2008
A 14:27
Commentaires : 3
 
 

bilan de Noël

Nous voilà de retour après deux semaines de vacances…

Plein de choses à raconter, donc !

Commençons par le bilan de Noël. Je voulais participer à l’opération Noël Ethique,  mais je n’ai pas trouvé/pris le temps de mettre la bannière sur mon blog avant Noël… Alors voici un petit coup d’œil rétrospectif sur les réussites et les ratages de ce Noël 2007 :

- je voulais faire un max de cadeaux maison : c’est très moyen comme résultat !! J’ai fait 2 sacs de marché, et la poupée d’Eléa est toujours une tête sans corps…

- un max de cadeaux dématérialisés : pas trop mal… J’ai offert de la musique à télécharger, des places de spectacles et même une séance de thalasso (à ma sœur). Pour le reste, à part les jouets des enfants, surtout des livres (et ça, franchement ça n’a pas son équivalent numérique…).

- un cadeau vraiment pas écolo ni éthique : le cadre photo numérique pour les beaux-parents… mais on s’est groupé pour le leur acheter, du coup c’est quand même moins grave que si c’était pire.

- le message est plutôt bien passé dans la famille : Malo n’a pas été trop couvert de cadeaux en plastoque made in China… Des livres et des dvd, un train en bois genre Brio, un jeu coopératif (le jeu du loup), un jeu acheté d’occasion, etc… Pour Eléa, pas trop de jouets inutiles, bruyants, mais quelques bons basiques (gobelets à empiler, clés en plastique à machonner, tortue en bois à tirer - made in France, d’ailleurs…), et des vêtements en coton bio.  Quand à moi j’ai eu pas mal de fait-main (une tunique, une pochette et une broche, par ma sœur), de l’utile : des ronds de serviette, une nappe, un cuit-vapeur électrique (l’ancien ayant rendu l’âme après 5 ans d’usage intensif), et une pièce unique qui nous a beaucoup plu : un tableau style “pop” avec des photos des enfants.

- on a mangé plutôt local et plutôt bio (fruits de mer en quantité), mais il y avait toujours du foie gras à table (et j’en ai mangé… J’adooore ça malgré tout ce que j’ai pu lire et voir sur le gavage de ces pauvres bêtes). On a bu du vin bio aussi, dans ma belle-famille c’était une première, ils ne savaient même pas que ça existait !

Bref, petit à petit l’éco-citoyenneté entre dans nos traditions familiales, c’est pas encore génial mais je sens que ça vient !

Par contre, le flop total : des parents d’une ancienne élève de l’Homme ont offert à Malo une gigantesque voiture téléguidée (en plastique fragile, il faut au moins 20 piles pour la voiture et la télécommande, Malo ne s’en est servi que 3 minutes en tout, le temps de faire une démonstrations à ses grand-parents…), et à Eléa un (gros) jouet à piles qui fait du bruit et de la lumière, mais qui ne l’intéresse pas du tout…

À demain (ou un autre jour !) pour le bilan côté tricot (un FO : Treillis, et un quasi FO : Merry).

Categorie : scène de la vie de famille, écologie
Par mes vies
Le 6 janvier 2008
A 22:14
Commentaires :1
 
 

Blog action day

Je n’avais pas du tout prévu de participer, mais…

l’autre soir j’ai regardé un documentaire (enregistré) sur la 5 : “planète sous pression” (ou un truc comme ça).
Ça ne m’a pas appris grand chose que je ne sache déjà, ça n’a pas augmenté mon degré de prise de conscience, mais l’introduction était très intéressante :

Le scientifique parlait de l’île de Paques, vous savez, cette île paumée au milieu du pacifique, sur laquelle une civilisation a élevé des mégalithes puis les a jeté par terre ? Pendant longtemps, les spécialistes se sont demandé comment ces gens avaient pu survivre sur cette terre aride, battue, cette île uniquement recouverte de prairie. Comment ils avaient pu tailler ces immenses blocs de pierre, les déplacer, sans rondins de bois pour les faire rouler, sans le moindre végétal susceptible de fournir une corde…
Et en fait, ils se sont aperçu qu’à l’époque où des plynésiens sont arrivés sur cette île pour y fonder une société, l’île était couverte de fôrets. Mais ils ont commencé à couper les arbres : pour faire de la place, pour bâtir leurs maisons, pour faire du feu, pour construire des pirogues et aller pêcher en mer. Au temps de leur splendeurs, les habitants ont donc pu ériger leurs colosses de pierre. Mais ils coupaient les arbres plus vite, bien plus vite, que ceux-ci ne poussaient. Et à un moment, ils ont coupé le dernier arbre. L’île a sombré dans le chaos : plus de pirogue pour aller pêcher, plus de feu, plus d’animaux à chasser à part des petits rongeurs… Guerres tribales (au cours desquelles le clan “gagnant” mettaient par terre les statues de ses ennemis vaincus), cannibalisme, et fin de la société de l’île de Pâques.

Nous sommes sur l’île de Pâques. Et nous sommes en train de couper nos derniers arbres, mais nous disons “les emplois sont le plus important ! Que vont devenir les bucherons si on cesse de couper les arbres ?” ou “Tant pis, quand il n’y aura plus d’arbres, nous iront vivre ailleurs”, ou encore “ne vous inquiétez pas, la science trouvera très vite un substitut aux arbres”…

Categorie : écologie
Par mes vies
Le 17 octobre 2007
A 12:52
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les produits “naturels”…

Toujours dans ma recherche de “la” crème ou “du” produit qui calmera les démangeaisons de Malo, je suis tombée plusieurs fois sur des sites ou des personnes qui disaient grand bien de l’eau de fleur d’oranger. N’ayant jamais testé, j’en ai acheté un flacon, de la marque Sanoflore. Je vous recopie ce qui est écrit sur le flacon : “produit 100% d’origine végétale, sans conservateur, colorant ni parfum de synthèse”.

Je décide de faire quand même un test avant d’en badigeonner Malo en entier : je lui en pshitte donc un peu sur l’avant bras. Moins d’une minute après, il commence à se gratter furieusement le bras ! je regarde, et :( plein de petits boutons…. Rinçage à l’eau d’Avène, tamponnage doux, le “feu” s’arrête et les boutons disparaissent, ouf ! Heureusement que j’ai fait ça sur une petite zone, et que j’ai rincé très vite. Mais je commence à tourner le flacon dans tous les sens à la recherche des ingrédients, car moi, naïve, je pensais que dans l’eau de fleur d’oranger, il y avait de l’eau et de la fleur d’oranger, et c’est tout. (surtout dans un produit naturel, avec tout leur bla-bla “sans conservateurs et rien que du bon naturel !”).

Outre l’eau de fleur d’oranger (je vous rassure y’en a quand même), je lis : “Linalool, Limonene, Geraniol”.

Une petite recherche sur internet me conduit sur ce site génial que je vous recommande hautement : le flacon.

J’y apprends que le linalool est un conservateur (je rappelle que l’étiquette du produit dit “sans conservateur !!!), ” Substance odorante présente dans la lavande par exemple.
Une des 26 substances parfumantes allergènes dont la présence doit être signalée sur l’étiquette. ”

Le limonene est une autre des 26 substances parfumantes allergènes dont la présence doit être signalée sur l’étiquette.  (allergène de classe B !!! Donc très allergène !!!)

Quand au Geraniol, c’est un “additif” (sans précisions), c’est la même chose : allergène de classe B, inscrit dans la liste des 26.

Auquel des trois Malo a-t-il réagit, je n’en sais rien. Toujours est-il qu’à moins de vivre dans un pays où les orangers fleurissent, de faire soi-même sa cueillette et sa distillation, comment peut-on vraiment être sûr de trouver un produit “naturel” et sans AUCUN allergène ??

Je n’avais déjà aucun illusion sur tous les produits cosmétiques et pharmaceutiques ordinaires, mais maintenant je m’aperçois qu’on ne peut pas faire plus confiance aux produits soi-disant “naturels” ou “bio”… (l’eau florale de Sanoflore n’est pas dite “bio”, mais certains produits qui le sont contiennent quand même des additifs, parfums et autres…)

Categorie : Non classé, écologie
Par mes vies
Le 16 mai 2007
A 14:46
Commentaires : 10