mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

J’écoute France Inter. Toute la matinée ou presque, tous les jours, ou presque. Depuis que je suis née. J’ai mangé mes premières purées d’épinard au son de “Chers amis, bonjour !!”, et je ne conçois pas un dimanche soir sans les critiques fielleuses ou enthousiastes du “Masque et la Plume”.

Mais ma came, mon fix, c’est la matinale. Le 7-9, qui depuis peu est devenu le 6 et demi-10… Certaines personnes ne peuvent pas commencer la journée sans un café, moi ça n’est pas mon cas. Mais je ne peux pas démarrer une quelconque activité sans ma tranche d’infos et de chroniques matutinales. J’ai un peu la nostalgie de “regards sur le monde” de Dominique Bromberger, d’ “Est-Ouest” à l’époque où le mur de Berlin tenait encore debout, et je sais encore dire “Moskva, dobri  dien” (”Moscou, bonjour”), le salut de la correspondante à Moscou. J’ai oublié son nom, par contre (alors que  celui d’Ulysse Gosset, correspondant à Washington, restera gravé jusqu’à la complète déliquescence de mes neurones.)

La nostalgie aussi de la revue de presse d’Ivan  Levaï (mais je peux le retrouver avec plaisir le week-end). En revanche, ni Didier Porte, ni Stéphane Guillon ni François Morel, ni, en leurs temps, Martin Winckler (dieu sait à quel point je  l’adore, pourtant), ni Guy Carlier n’ont jamais pu me faire oublier l’immense, le regretté Philippe Meyer.

Ce long préambule pour  situer la dévotion dans laquelle je suis lorsqu’il s’agit de la matinale de France Inter.

Mais (ben oui, il y a un mais : quel intérêt, sinon !!) il y a quelque chose qui depuis longtemps me  chagrine, et en ce moment, littéralement, m’exaspère.

Les pubs.

Pour avoir, les jours noirs de grève du service public, écouté l’affligeant pendant de la matinale de France Inter sur Europe 1,  j’ai conscience que la quantité de pub qu’on mange entre 7 et  9 sur Inter est très faible.

Mais ces pubs, pour peu nombreuses qu’elles soient, ont le dont de me  hérisser.

D’abord, il faut savoir que sur France Inter, on ne peut diffuser des réclames qu’à conditions qu’elles émanent d’organismes publics ou “d’intérêt général”.  Je cite :

S’agissant enfin de la publicité sur ses antennes, Radio France ne diffuse des messages de publicité collective et d’intérêt général que sur France Inter, France Info et France Bleu. La durée moyenne quotidienne de publicité autorisée par le cahier des missions et des charges sur ses antennes nationales est de 30 minutes. En 2008, France Inter a diffusé 12 minutes de publicité par jour et France Info, 15 minutes.

 

Donc,  des messages émanant de collectivités territoriales, des campagnes de promotions de ceci ou de  cela, les messages de santé publique (comme cet hiver où on nous a répété 3 fois jour de nous moucher dans notre pull au lieu de projeter nos postillons grippaux sur le voisin), et SURTOUT, des pubs affligeantes pour les  assurances, les banques, les organismes de retraites complémentaires ou les mutuelles.

Et là, franchement, clairement, c’est de pire en pire. On nous prend pour   des demeurés : la pub pour  la Matmut, avec Chevalier et Laspallès, dont le scénario change régulièrement,  en est un exemple frappant. Celles de Groupama avec leur exaspérante “Cerise”, qui a toujours la bonne solution au problème terrrrrrrible de ses adhérents (adhérents trop cons pour penser eux-même “Ah mais attend, on raque 329€ d’assurance par mois, il me semble qu’on est  couverts pour le bris de lunettes, non ?”. Nan. Ils cassent leurs lunettes, ils se mettent à pleurer. Et ils attendent que Cerise les appelle pour les rassurer. (Je vous dis pas, les sinistrés de la dernière tempête en date, si ils attendent que l’assurance pense à eux, ils peuvent attendre longtemps.)

La pub pour le Crédit Machin qui va prêter 200 000 € sur trois générations, à un taux frôlant l’usure… Celle-là, je l’adore : une femme hystérique hurle à son mari “Mais comment qu’on va faire, pour payer la maison ET commencer à  l’aménager en même temps ???” et  son mari lui met un   disque,   en répondant “no stress, grâce au Crédit Machin, qui nous  tient à la   gorge pour les 45 prochaines années,  et à  sa  grande magnanimité, on ne commence à  rembourser qu’au bout de 3 mois”.

Elle est où, la mère Babette, quand on fait passer une femme pour une débile hystérique, qui compte sur son mari pour lui expliquer comme à    une enfant de 3 ans les modalités d’un prêt qu’elle a vraisemblablement contracté avec lui ??? Ah, oui, c’est vrai… Elle encaisse et elle va critiquer les couches lavables.

 

Et j’en passe, et des meilleurs! des poulets de Loué à la pub semi-voilée pour le  millionnaire Luc Besson, via  le  conseil général de  la Vienne et   son futuroscope…

 Bref, j’écoute de plus en plus d’émissions et de  chroniques en podcast… et je n’ai plus de    télévision depuis près d’un an. Peut-être que c’est ça qui me     rend de moins en moins   tolérante à la publicité ?? L’invention des “bloqueurs de  pub” pour navigateurs internet m’a déjà délivrée d’une bonne partie des agressions publicitaires   lors de mes navigations quotidiennes… Qui inventera le “bloqueur de pub” pour les ondes ???

 

Categorie : Non classé
Par mes vies
Le 30 mars 2010
A 10:00
Commentaires : 5
 
 

lundi matin, l’empereur, sa femme et le p’tit prince…

Le premier lundi après le changement d’heure, c’est toujours dur. Les enfants ont fait la foire au lit jusqu’à pas d’heure, on a finit par devoir dormir avec eux (ou eux avec nous, c’est selon), malgré ça, Éléa s’est réveillée plusieurs fois en hurlant (toute décalée, elle n’avait pas fait sa sieste, avait dormi 5 minutes dans la voiture vers 18 heures, avait pleuré pour un oui ou pour un non toute la soirée…).

Bref, quand le réveil a sonné, aucun des deux n’a bougé (alors que d’habitude Éléa me réclame sa tétée du matin sitôt le premier “bip”). Il a fallut secouer Malo un bon moment (”Nan mais moi, je dors jamais. Nan mais là, je dormais un tout petit peu, mais j’avais pas les yeux fermés. Bon, d’accord, je dors PRESQUE jamais.”), quand à Éléa, elle s’est mise à pleurer “Maman, zé peur, zé les zyeux tous collés !!!”.

Rhaaaaa, crotte de zut, conjonctivite !! Elle y est abonnée, la pauvre; mais du coup, moi qui avait prévu de la laisser à la crèche (elle adore le lundi matin, il y   a une dame aveugle qui  vient avec son chien leur faire de l’éveil musical, elle m’en parle tous les jours, de   “caresser le sien blanc à la crèsse”.), c’est loupé.

Malgré le retard pris, on finit par être prêts tous les 3 pile à l’heure. En route pour l’école… et arrivés sur place, VLAN, la maîtresse est malade. (je vais pas l’accabler, c’est   la   première fois de l’année, ce sont des choses qui arrivent  même aux   maîtresses !). J’avoue que moi aussi je serais bien restée au lit, aujourd’hui !!

Du coup, j’ai levé tout le monde aux aurores pour rien,  je devais  passer une matinée seule, que j’avais déjà prévue d’occuper pour moitié par les corvées habituelles et pour l’autre moitié,  par un peu de couture, et je me    retrouve à   cuire de la pâte Fimo,  guetter une éclaircie pour partir à la plage, et préparer des quartiers de pomme épluchés en quantité industrielle.

C’est  karmique, faut pas lutter, juste attendre que ça passe. Et profiter, on a “gagné” un dimanche pour commencer  la semaine ;)

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 29 mars 2010
A 8:56
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1000 km dans mon fauteuil…

Si vous êtes des lecteurs attentifs de mon blog depuis longtemps (y’a quelqu’uuuuuuuuuun ????) vous connaissez mon goût prononcé pour les récits de voyage non-motorisé (à pied ou à vélo, essentiellement).

(pour les lecteurs à la mémoire courte, voir ici et entre autre…)

J’ai ajouté cette semaine une pièce à ma collection. Bernard Ollivier, l’homme qui a marché jusqu’à Xiang et raconté son aventure dans longue marche , vient de sortir le récit de sa dernière aventure :Aventures en Loire : 1.000 kilomètres à pied et en canoë.

Il a donc descendu la Loire, de sa source au Mont-Gerbier-de-Jonc, jusqu’à Nantes. À pied au début, puis en canoë dès qu’elle devient navigable.

Bernard Ollivier écrit très bien, et en tant que nantaise d’origine et nazairienne d’adoption, tout ce qui touche à la Loire me parle particulièrement. Ce récit, court et très rapide à lire, m’a fait rêver quelques heures… je ne me vois pas, mais pas du tout partir en canoë (bien que B. Ollivier n’ait jamais navigué avant de partir à l’aventure sur son embarcation), mais descendre (ou remonter) la Loire à pied ou à vélo, pourquoi pas  ! De plus, il existe un parcours appelé “la Loire à vélo“, qui pour l’instant part de St Brévin et ne va “que” jusqu’à Cuffy (dans le Cher), mais qui est prévu pour continuer jusqu’à la source, à terme.

Categorie : livres, à vélo !
Par mes vies
Le 20 mars 2010
A 16:54
Commentaires : 4
 
 

…habille toutes les jambes !

Après plus de 6 9 mois d’abandon, j’ai fini par soulever la housse de ma machine à coudre.

J’ai décidé de laisser de côté la culpabilité de coudre alors que le ménage… le linge… le rangement… m’appellent à grands cris, et de coudre des vêtements pour les enfants alors que j’ai promis à ma mère il y a des mois deux housses pour les coussins de son chien. Les housses sont d’ailleurs coupées et épinglées, elles n’attendent qu’un tout petit peu de courage. (je crois qu’elles sont résignées à l’idée d’attendre encore longtemps.)

Au programme, du simple, du basique, du rapide, de l’utile : un pantalon pour chaque enfant, qui n’en finissent pas l’un et l’autre de s’allonger, à tel point qu’ils ont toujours l’air de revenir de la pêche. Pour Éléa, passe encore, ses pantalons sont des pantacourts, qu’importe, c’est la mode.

Malo en revanche a une   drôle de dégaine avec ses pantalons   en   velours au milieu du mollet, laissant largement    voir ses  chaussettes souvent dépareillées…

Mère  indigne ! au boulot !

Le patron choisit est celui des Intemporels pour enfants. Testé l’année dernière, c’est le plus simple possible (taille  élastique et pas de chichis), mais je sais aussi qu’il  taille large et   court, tout le contraire de la morphologie de mes nins. Donc je coupe un quatre ans pour Malo et un  deuzans pour Éléa, pour ce qui est de  la largeur. Pour la  longueur, j’utilise toute   la  longueur du coupon   dont je dispose, et je fais de grands ourlets. Comme ça, à l’automne prochain, on pourra les rallonger un peu.

J’ai des piles  entières de coupons neufs dans mon placard à tissu, mais avec ma manie de ne jamais rien vouloir “perdre”, j’ai plutôt accommodé  des restes   :  petit reste de jean noir hérité de   ma sœur  pour Éléa (je voulais l’utiliser plutôt pour Malo, qui a   besoin de  vêtements “solides”, mais rien à faire, le quatre ans ne  tenait pas sur le coupon), et grand  reste de    toile de coton premier  prix, acheté initialement pour confectionner une cape de Zorro pour GérardKlein qui a  courut une  course  déguisé  cet hiver.

Histoire d’égayer un peu tout ce noir, je me suis fait violence et j’ai placé des petites  décos : une petite étiquette sur le   côté, un petit appliqué carré sur le devant… (liberty cars pour Malo,  micro chute de coton  à pois pour  la miss.)

Le repassage est en  option, le surfilage des coutures internes aussi, vous me connaissez… ;)

Allez, photos !

(oui je sais, je devais parler de mon slouch… Hélas, impossible de remettre la main dessus, j’ai bien peur de l’avoir oublié au fest-noz il y a 15 jours ! heureusement le printemps arrive, mes oreilles ne risquent plus de geler si je sors tête nue.)

Categorie : couture
Par mes vies
Le 16 mars 2010
A 18:26
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6 ans

Malo a eu 6 ans hier…

J’ai un peu de mal à y croire ! Cette nuit j’ai rêvé de lui nouveau-né, j’ai l’impression que c’était hier.

Après un télescope pour Noël, c’est un microscope qu’il avait réclamé pour ses 6 ans…

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 6 mars 2010
A 18:02
Commentaires : 5