mes vies

Et oui, vous avez tous lu une fois ou l’autre ce refrain bien connu, sur un blog : “Ah, que le monde des blog est beau ! Mes amies virtuelles sont si fantastiques… Are Krishna mes frères !”

Bon, mais moi je suis une grande anti-sentimentalisme, et les grandes embrassades générales, même virtuelles, j’aime pas… Donc je vais vous la faire à ma façon (mais tout le monde aura compris que ça revient au même).

Alors, admettons que la blogueuse A nage dans le bonheur… A une toute petite exception près, il lui manque quelque chose.
Et la blogueuse B, elle, nage dans le bonheur, à une exception près : elle se dit souvent “rho, y’en a marre de tout ce bazar ici… Un jour il faudra vraiment que je me décide à balancer ces cochonneries à la poubelle pour de bon !”.

(vous me voyez venir. Si si, ne le niez pas).

Donc, la blogueuse A se résout à poster un message sur son blog, en parlant de l’objet de ses désir, celui qui manque à sa plénitude parfaite. Et la blogueuse B, lisant cela, se dit : “c’est pas Dieu possible ! Mes vieux rossignols, quelqu’une les cherche désespérément !!”

Et hop, un p’tit mail, un p’tit tour à la poste, et l’affaire est conclute. “Quand ça fait plaisir et que ça débarasse” comme dit Pierre à Josette dans le père noël est une ordure…

Et voilà, en échange de mes rossignols, qui sont allé chanté leur chanson dans une famille où ils seront VRAIMENT appréciés, j’ai reçu de beaux livres délicieusement désuets pour mes enfants.

Malo n’en revenait pas quand je lui ai montré le contenu de la boîte aux lettres… “Maman, t’en a encore des jouets de quand t’étais petite, à échanger ?”

Aujroud’hui nous avons étrenné notre carriole… Le temps ne s’y prêtait pas vraiment, mais c’était jour de grève et de manifestation, et nous avions décidé d’aller battre le pavé nazairien, parce que zut, y’en a marre à la fin !

Au final, on a surtout attendu, attendu et encore attendu, dans le froid (pas glacial, mais bon, à rester sans bouger…). En fait il y avait tellement de monde, que lorsque le début du cortège est arrivé au bout du circuit prévu, la fin (nous, quoi,) n’avait pas encore bougé.

Mais bon, finalement on était content de notre mini ballade (le compteur du vélo affichait 13 km, quand même). Eléa s’est même endormie dans la remorque, et à l’arrivée, malgré mes craintes, elle avait les mains toutes chaudes, je pense donc qu’elle n’a pas eu du tout froid.

c’est chouette… Maintenant je rêve de partir pour un grand voyage, on publierait nos photos pour vivre, et notre récit de voayge au retour, qui serait bien évidemment un best-seller !!

(bon, c’est pas le tout de rêver, mais il faut qu’on s’organise un week-end avec bivouac dès le printemps, pour commencer l’entrainement.)

C’est C. qui m’a prêté ce livre… Je ne connaissais pas du tout le blog de Ron l’infirmier, et le titre, La chambre d’Albert Camusm’a “enduite d’erreur”… J’ai lu la première “nouvelle” (si on peut appeler ainsi ces très courts récits, 2 ou 3 pages maxi, qui constituent le livre, tous racontés à la première personne par le même narrateur, Ron l’infirmier), et je suis tombée d’un coup dans le vif du sujet… La vie, la mort, la maladie, la souffrance sont au coeur du métier d’infirmier, au coeur de ce livre.

C’est affreux, c’est génial. L’auteur mêle allègrement d’humour (souvent noir), et l’horreur la plus crue… Qu’il soit infirmier libéral allant faire la toilette de personnes âgées riches mais plus capables d’en profiter, ou intérimaire dans une maison de retraite, un service hospitalier de pédiatrie, l’infirmerie d’une grande entreprise, Ron garde toujours un regard tendre envers ceux qu’il soigne, et sans complaisance pour tous ceux (cadre infirmier, médecin, collègues) pour qui les patients ont perdu tout caractère humain…

Ça se lit très rapidement, on ne peux pas lâcher ce livre, chaque fois que je terminais une de ces courtes nouvelles je me disais “aller, encore une !” et finalement je ne parvenais à éteindre la lumière que plus d’une heure après, ayant “avalé” dans l’intervalle une dizaine de récits…

Et quel est le rapport avec Albert Camus, me direz-vous ? on finit par le découvrir en lisant le livre…

Eléa est enrhumée. Comme je n’ai pas envie que ça traine jusqu’au printemps et que ça dégénère comme l’année dernière, j’ai consulté mes sources et entreprit un traitement au chlorure de magnésium.

C’est très efficace, mais l’inconvénient est que ça a très mauvais gout (et qu’il faut en boire une bonne quantité).

Je prépare donc ma solution, dont Eléa devra boire 60 ml. Par chance, elle adore boire et nous réclame à boire à longueur de temps. À son premier “Abwaaaaaaaaare !” je tente de lui faire boire le liquide “pur” (les bébés n’ont pas le même gout que nous, ce qu’on trouve atroce peut passer pour eux…). Pas de chance, une grimace, un petit frisson, un geste bien calculé du bras pour écarter le verre… Elle ne boira jamais 60 ml comme ça.

Je transvase donc tout dans un biberon (elle ne boit jamais au biberon… Je ne sais pas d’où me vient cette idée ?), et je rajoute 60 ml de lait de riz à la vanille… J’en ai au frigo, je m’en sers pour mes chocolats chauds du dimanche après-midi. En voyant le biberon, Eléa le réclame. Je le lui tends, elle le porte à sa bouche, boit une demie gorgée, grimace, lance le biberon par terre et passe à autre chose… Aïe, ça va être compliqué je sens.

Pas décidée à changer de tactique, je rajoute au mélange eau + chlorure de magnésium + lait de riz à la vanille une grosse cuillère de chocolat en poudre. Eléa, intriguée, me regarde faire. Sans rien dire, je mets la tétine dans ma bouche et fains de me délecter de la mixture.

“Abwaaaaaaaaaare !!” (poverina, elle est si facile à berner…) Et bien sûr, rebelotte, gorgée, grimace, biberon par terre…

Donc, depuis ce matin, sur les 120 ml de liquide elle a du boire 2 ml. J’ai tenté de le lui donner à la cuillère, mais elle s’est lassée au bout de 3 cuillérées. Il me reste à tenter : la paille, et un nouveau mélange de la solution de base avec du jus de pomme…

Sinon, j’ai plus qu’à le boire moi-même et espérer que ça passe dans le lait !

Première réalisation tirée des “intemporels pour enfants”.

(oui je sais, j’ai dit ici même que ma devise c’était “no liberty, no citronille”. Bon. Mais c’est ma soeur qui me l’a offert pour mon annif. Et, heu… Ben en fait tous les modèles me plaisent…)

Donc, le pantalon à taille élastique. Taille 4 ans, en velours côtelé. Y’a comme un hic : j’ai bêtement coupé le devant et le derrière tête-bêche pour gagner de la place sur mon coupon de velours. Mais le velours ça a un sens… Du coup, à la lumière du jour, le pantalon parait noir devant et anthracite derrière… c’est le métier qui rentre, on va dire… (mais quand même ça se voit beaucoup.)

L’autre hic c’est qu’il est limite trop court !! Je n’ai pas pensé à vérifier avec un de ses pantalons, parce qu’il parait que Citronille ça taille grand. Large, je veux bien (on pourrait en mettre deux comme lui dedans, mais c’est pas grave, j’aime bien le style que ça donne), mais niveau longueur, c’est just - just !! Enfin, pour finir l’hiver ça ira nickel, et au printemps je le lui referais en prenant le 6 ans pour la longueur et le 4 ans pour la largeur, moins peut-être quelques cm sur les côtés.

Bon, prochain projet sur ma liste : le burnous de bain, peut-être ? Ou alors une tunique pour Eléa ? Ou les babouches ? bref, vous aurez compris, j’ai envie de tous les faire !

en attendant, voici donc la chose…

la tempête nous a épargnés… Certes, le vent a bien soufflé ces deux dernières nuits, mais ici pas de toiture envolée ni d’arbres arrachés…

Aujourd’hui, de belles éclaircies avec une lumière magnifique, entre deux longues averses. Les familles ont profité du soleil et ont arpenté le front de mer, mais nous nous avons préféré rester au chaud et passer un dimanche d’hiver typique, à trainer au salon, dvd, petits gouters…

Le mimosa a résisté au froid glacial de début janvier, il est en train de fleurir.

Eléa ne dit jamais “oui”.

On lui demande : “tu veux un gâteau ?” elle répond “Oh non !!” et tend ses petites mains en direction du gâteau. “Non, tu ne veux pas de gâteau ?” “Oh non ! oh non !” répond-elle sur un ton suppliant. “Non ? Vraiment pas de gâteau ?” changeant de technique, elle fait des petits “han ! han !” en signant “gâteau” frénétiquement. On abdique alors et on lui donne le gâteau qu’elle s’empresse de manger.

Je lui demande, un peu plus tard : “Eléa, tu sais dire oui ?” “Non !”. “Tu veux pas dire oui ?” “non !!”. “Allez, essaye… Dis “OU-I”. “NON !”.

Je laisse tomber, je conclue naïvement qu’elle ne peut pas encore prononcer le phonème “oui”.

Et deux heures plus tard, elle fait l’inventaire du tiroir à DVD. Elle sort chaque boitier, l’examine et papote dans sa langue à elle… Soudain, elle pioche un dvd de Oui-Oui. Apercevant la face souriante du pénible pantin, elle s’ecrie “Ui-Ui ! Ui-Ui !”…

toutes mes pensées vont vers Johanne et sa famille…

Il a beaucoup plu dans la nuit de samedi à dimanche, mais pas du tout dans la journée. Une petite éclaircie  ce matin, mais globalement un temps gris et doux. (samedi, en revanche, beaucoup de brume, on ne voyait pas le pont depuis la plage.)

Au programme, Ratatouille au cinéma avec Malo, sieste avec Eléa et glandouille à la maison pendant que Malo et son papa bricolent dehors…