mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

les petites robes…

Au mois de Juin, ici, les journées ne durent que 15 minutes, environ. On court partout, on mène de front 50 trucs à la fois et les deadlines dépassées clignotent comme des néons et me réveillent la nuit, en sursaut…

Mais bon, je devais  ABSOLUMENT trouver le temps de coudre deux petites robes… Nous allons à Lyon pour un baptême le 3 juillet, je voulais offrir une robe à la petite baptisée et à une autre petite fille…

Finalement, GérardKlein étant parti à Toulouse pour le week-end, pour préparer sa colo du mois d’aout, j’en ai profité pour transformer la cuisine en atelier (les enfants adorent pique-niquer dans le jardin, et les nourrir de chips, de jambon et de pastèque pendant 3 jours ne les dérange pas du tout, bien au contraire !

À gauche, la robe trapèze des intemporels. Modèle éprouvé, réalisé 2 fois pour Éléa l’été dernier. En taille 2 ans, qui correspond à du 3 ou 4 ans en carrure… Avec les petits boutons-fleur en nacre et le croquet blanc, elle est très fraîche et estivale.

L’autre, avec la toute fin de mon tissu cerise adoré… Promis, vous ne le verrez plus, il n’en reste vraiment que des chutes minuscules ! (à moins que je ne me  mette au patchwork…)

Modèle totale bidouille et impro free-style : construit sur le même principe que la robe des intemporels, mais d’après un patron burda en 74 cm. J’ai réduit un peu, car la petite baptisée a juste 6 mois et n’est pas comme mes enfants, qui portaient du 12 voire 18 mois à 6 mois.

Comme je ne sais pas faire sans parementure, et que le patron n’en  contenait pas,   je les ai dessinées moi-même, c’est facile en    fait ! Le petit volant froncé en bas m’a donné un peu de fil à  retordre pour répartir les fronces de façon bien égale…

J’ai aussi cousu une pochette en lin blanc pour  offrir le tout, plus les livres achetés (La Bible des petits enfants et un album cartonné), mais pas de photo,elle est au lavage :  quelle saleté ce lin, il m’a fallut m’acharner avec le fer à repasser pour essayer de le   défroisser, et mon   fer s’est vengé en crachant une grosse trace marron !!

(le fer et moi    de toutes façons on n’a jamais été copains…)

Allez, plus que 78 543 items sur ma to-do list…

Categorie : couture
Par mes vies
Le 26 juin 2010
A 11:07
Commentaires : 5
 
 

troizans

(petit rappel historique ici )

Alors donc la miss a trois ans, elle a déjà soufflé ses bougies (le week-end dernier), été bien gâtée, elle sait dire qu’elle a “roizans” en montrant 3 doigts, elle sait qu’elle va aller à l’école à la rentrée…

Elle aime les bijoux et les chaussures, mais surtout courir, grimper, sauter, faire du vélo sans pédales…

Une petite boule d’énergie pure de trois ans !

Categorie : scène de la vie de famille, photo
Par mes vies
Le 23 juin 2010
A 8:26
Commentaires : 4
 
 

les petits trucs qui agacent…

#1

lundi soir (c’est souvent le lundi, vous avez remarqué ?), c’était la fête de la musique. On est sorti, les enfants et moi, sur le  front de mer, écouter de l’accordéon, et aussi des groupes qui jouaient une musique “forte et un peu gonflante” selon Malo.

Le temps de quelques pas de danse devant les accordéons, d’une barbapapa, et de quelques aller-retours entre le rond-point et le mobile, à 21heures on était à la maison. Mon projet était de coucher les enfants, de les laisser à la garde de leur père qui regardait le match sur son ordinateur remplissait ses bulletins, et d’enfourcher mon biclou pour retourner sur le front de   mer écouter Silienn, un groupe de musique bretonne que c’est trop de la balle, à   22 heures.

Vers 10 heures moins dix, les enfants propres, couchés, calinés, je sors  mon vélo du garage (le vieux, pas le bolide qui doit en théorie me permettre de    franchir le    pont de St Nazaire dans moins de 15 jours),  je jette dans le    panier avant mon antivol jaune, et roule ma poule, ça descend tout   droit jusqu’à la mer.

Arrivé   là, j’avise un poteau, je bataille un    peu pour en      faire le tour avec mon antivol  “tire-bouchon”, et quand enfin  j’y parviens, je le  ferme.

En même temps  que le   petit “clic” qui confirme  que l’antivol  est  verrouillé, un  petit déclic  se   produit dans   mon     cerveau.

Cet  anti-vol, certes il  est jaune, mais il est aussi tout sale avec  plein de  trainées noirâtres. Et puis la partie métallique (la  fermeture)  n’est pas du  tout de la bonne couleur…        Damned!  C’est  l’antivol de     GérardKlein.  Qui  s’ouvre avec la clé  qui  se trouve  sur le trousseau de GérardKlein…

Là, à part m’asseoir  et   pleurer (troisième  solution,  assez  vite écartée, bien  que tentante),   j’ai deux    options : laisser mon  vélo là  toute la   nuit   en espérant  qu’il  ne  soit pas  volé (un soir de fête de   la musique…), et rentrer à pied  vers 23h30, à  l’issue du concert…

Ou  faire tout de suite l’aller-retour à  pied, pour aller chercher les clés.

C’est cette dernière  option que je choisis, profitant qu’il fasse encore jour  pour remonter jusqu’à chez moi.

Je suis revenue  sur   les lieux du concert à l’instant où Silienn montait sur scène… et le fest-noz improvisé, sur la pelouse devant le    podium a  effacé toute contrariété…

#2

Ce soir, c’était “portes ouvertes” à la piscine. Les enfants et moi  on  était donc conviés à assister à l’entrainement de water-polo  de  GérardKlein.

Malo a même pu participer, et faire quelques tirs dans la piscine.

Pendant ce temps-là, je suivais Eléa qui explorait le bord du bassin,  se penchant  dangereusement, jouant à  jeter des ballons dans l’eau…

Bien sûr au bout de 5 minutes le devant de sa  robe était mouillée.

En mère attentive et prévoyante (sic) je  décide de lui retirer son t-shirt, afin de le garder sec pour le lui  mettre une fois dehors.

Pendant une heure, j’ai surveillé Éléa, son t-shirt sec dans la main. Je passe sur les envies aussi   soudaines que  violentes de faire pipi,  d’abord Éléa (prend Éléa, lui fait longer le bassin, passer le   pédiluve (plouf plouf), passer dans les    douches,  aller aux WC), puis, à peines revenues, Malo est saisi à son tour, re pédiluves, re douches,  avec les deux cette fois-ci…

La séance terminée, retour aux vestiaires pour Malo, qui s’habille, puis nous sortons. Je me retrouve avec 3 paires de chaussures dans les mains, plus le sac avec les affaires. Histoire de   me libérer une main, je place le t-shirt  sec d’Éléa sur mon épaule. C’est le moment que choisit celle-ci pour retourner à fond dans le pédiluve    et s’éclabousser de plus belle. Je l’appelle, elle ne   vient pas, je m’énerve et me penche pour l’attraper  par la main et là… (oui lecteur,  TOI tu le  voyais  venir dès le  début… mais je   voudrais bien t’y  voir, en   vrai !) le t-shirt glisse mollement de mon épaule et tombe tout aussi mollement dans le pédiluve.

Crap.

résultat  elle est   rentrée trempée à  la maison. Si elle tombe malade on saura pourquoi !

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 22 juin 2010
A 20:01
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Les filles

Malo rentre de l’école à midi. Il se lance dans un des monologues dont il a le secret. “Tu sais, maman, moi, j’aime que les filles. Mais pas *toutes* les filles, hein. Seulement les filles particulières”.

- “Ha oui ?”

-”Oui. Les filles qui ont une belle voix. Une voix avec des Do et des Fa, pour pouvoir bien chanter. Et aussi, les filles qui ne font pas “la belle”.

-”?”

-”Oui, tu sais : quand une fille fait sa belle, qu’elle fait comme ça (petites mines, petites révérences, minauderies, parfaitement imitées de certaines petites pimbêches de sa classe), j’aime pas. Mais j’aime les filles qui sont belles, mais qui ne font pas ça.”

Bon, en  résumé, si vous avez une fillette de 8 à 10 ans (oui, là il l’a pas dit, mais il les préfère pas mal plus vieilles que lui), qui chante bien, jolie, mais qui se la  pète pas, envoyez CV +  photo à la rédaction qui transmettra !

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 17 juin 2010
A 11:13
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gipsy

C’est l’histoire d’un lundi matin. Un lundi matin qui succède à un week-end bien occupé, qui n’avait pas du tout commencé comme escompté : j’avais prévu samedi matin d’aller à un vide-grenier d’école, pas tout à côté mais pas trop loin : une ballade en front de mer, une petite chine en règle, le tout, tranquille pépère, les enfants étant censés aller à la piscine avec GérardKlein. Mais bon, hein, bien sûr, il a fallut que ça tombe à l’eau : Malo nous a fait vendredi soir sa crise d’asthme de la quinzaine, samedi matin, le pédiatre et le généraliste ayant autre chose à faire que de s’occuper de leurs patients (je les comprends, hein… mais bon, zéro médecin dispo  sur 2 pédiatres et 2 généralistes, c’est ballot !),  il a fallut appeler la cavalerie (=SOS médecins).

Bref :    potentiel repos/détente/calmitude du  samedi matin :  énorme. Réalité :  stress, stress et stress.

Pour me remettre, j’ai quand même pu aller danser le      samedi soir (feu de la      saint-jean, et fest-noz) jusqu’à une heure   du matin… Ce qui n’était pas raisonnable, sachant que le dimanche matin je devais me lever tôt, pédaler un bon quart d’heure, puis, de 8 heures à 18 heures  environ, tenir la “buvette” au  tournoi d’échecs du jour

Mes copines (d’autres mamans de   joueurs) et moi on a  vendu  environ 160 cafés, 80 crêpes au suc, au chocolat  voire à la   confiture ou au  caramel, sans compter d’innombrables parts de gateaux maisons,  des canettes de sodas variés, une avalanche de      sucettes, carambars et smarties,  une  quantité  gargantuesque    de  sandwichs au jambon, aux rillettes, de sandwichs  “complets” , de  sandwichs  “pas tout à  fait complets mais presque”, et même un nombre significatif de verres de muscadet. (ce n’est pas un tournoi “jeune”, il y avait aussi des adultes, hein, pas de scandale !).

Alors jouer à la marchande c’est rigolo, on voit pas  le temps passer, pendant les parties on peut papoter et manger nous aussi des crêpes au caramel parce que y’a pas de  raison, mais au bout de      10 heures, aïe aïe aïe les pieds, bobo les pieds, j’en avais plein les birkenstock.

Du coup  : 5 heures de    danse + 10 heures de   piétinnement  dans le week-end,  - zéro repos,  = un lundi matin pfffffffff.

Et donc, logiquement, après avoir déposé Malo à l’école et mis Éléa   dans son bain (c’est son petit  plaisir du  matin  à  elle…) j’ai siroté lentement, et le postérieur bien callé dans mon   pöang,  une tasse de    thé vert à   la  cerise. (”Fleur de Geisha”, même qu’il s’appelle.)

Comme la fin de ma tasse coïncidait avec la fin du bain d’Éléa, j’ai abandonné la première sur la table basse pour aller  sécher/habiller la seconde.

Qui débarque dans le salon, zieute dans mon mug “alien” que j’adore, et demande de sa petite voix innocente: “Oh, maman, poukoi    y’a une araignée dans ta tasse ?”

Moi  : “Gné ???”

et là, je jette un   coup d’oeil dans le fonds de ma  tasse, et dans le fond de    thé, qu’est ce que    je vois-je ?

Ben oui.

Honnêtement, vous, vous y verriez quoi, comme présage ?

(bon, déjà on va dire que je  l’ai pas avalée, c’est  plutôt une bonne nouvelle…)

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 14 juin 2010
A 11:24
Commentaires : 4