aujourd’hui : 
demain :
et ça continue comme ça jusqu’à jeudi !!
Si il y a une chose que je ne regretterai pas, c’est le climat toulousain : quand il ne pleut pas, c’est l’été et on crève de chaud !
Au moins à St Nazaire il fait beau plusieurs fois par jour…
Après une semaine bien pourrie (pluvieuse à souhait…), enfin une belle journée ! Les enfants ont profité du jardin
(pied nus, c’est encore mieux, l’herbe est si tendre à cette époque), j’ai même sorti une petite bassine d’eau.
Au programme : bulles de savon, un peu de jardinage, dégustation d’herbe, de paquerettes et de terreau (seulement pour Eléa. Nous on a pris le gouter sur l’herbe, mais on ne l’a pas mangée. L’herbe.)
J’ai même tricoté tout un motif (10 rangs) de mon FBS, le troisième du nom, parfaitement à son avantage sous ce beau soleil. 
Et j’ai fait marcher la machine à laver (c’est pas le linge sale qui manque), ainsi que mon sèche-linge à énergie solaire et éolienne.
Je constate qu’un peu partout autour de Toulouse, le programme était sensiblement le même…
(je renonce à essayer de comprendre pourquoi les photos ne se mettent pas là où JE les ai mises… encore une victoire de la machine sur l’homme…)
“La Tibétaine” - Chanson d’Y. Duteil
Dans son album “Touché” , Yves Duteil consacre l’une de ses chansons à une Tibétaine. Sans la nommer (les nonnes dans ce cas sont nombreuses), les paroles racontent l’histoire de Ngawang Sangdrol.
La Tibétaine
Nous vivons sous le même soleil
Que des êtres en tous points pareils
Qui partagent leur existence
Entre l’espoir et la souffrance
La Tibétaine au coeur si pur
Qui chantait à l’ombre des murs
Attendra jusqu’à ses trente ans
Pour revoir le soleil levant.
Les oubliés du Toit du Monde
Nous appellent à chaque seconde
Et leur chant se heurte au silence
Au vacarme de l’inconscience
C’est la voix d’un peuple brisé,
De ses moines martyrisés
Qui nous offrent en un seul regard
Des milliers de vies de mémoire
C’était hier, c’était ailleurs
On disait “plus jamais l’horreur”
C’est là tout près, c’est maintenant
Et je pleure pour tous ces gens
Nous gardons la blessure au coeur
Du chagrin des peuples qui meurent
Par la force ou par la violence
En perdant jusqu’à l’espérance
Cette lignée, si elle s’éteint
Avec le dernier Tibétain,
Laisserait pour l’éternité
Tant de portes à jamais fermées.
Les oubliés du Toit du Monde
Nous appellent à chaque seconde
Mais leurs chants se perdent en silence
Au désert de l’indifférence.
C’est la voix d’un peuple épuisé
De ses femmes paralysées
Qui revivent en un seul regard
Tout ce que leur coeur a pu voir.
C’était hier, c’était ailleurs
On disait “c’était une erreur”
C’est là tout près, c’est maintenant
Et je rêve pour ces enfants.
D’un pays libre sur la terre
A des milliers d’années lumière
De ces uniformes barbares
De la peur et du désespoir.
Pour revivre sous le soleil
Une histoire en tous points pareille
Et pouvoir enfin raconter
Les chapitres inachevés.
Il est dit que jamais la flamme
De la vérité dans nos âmes
Ne peut s’éteindre tout-à-fait
Et qu’elle nous éclaire en secret.
Comme du miel sur les blessures
J’entends toujours la voix si pure
De la Tibétaine chanter
Avec ses soeurs emprisonnées.
Quelque part au-delà des murs,
J’entends toujours la voix si pure
De la Tibétaine chanter
Leur espoir en la liberté.
Il y a des matins… Des matins où on entre dans le garage, rempli d’enthousiasme et de bonne volonté, avec la panière pleine de linge sale à la main… On constate alors en regardant à travers le hublot du lave-linge que celui-ci est plein (de linge propre mais mouillé). Qu’à celà ne tienne, on ouvre la porte du sèche linge afin d’y transférer le linge mouillé, mais le sèche-linge est plein lui aussi (de linge propre et sec). Bon, alors on va mettre le linge sec dans la panière pour le monter dans les chambres… Ah ben oui mais la panière elle est… (pleine de linge sale, merci à ceux qui suivent…).
Et là, venue d’on ne sait où, une immense lassitude s’empare de soi, et on a soudain une violente envie d’aller se recoucher… (Je me demande si ça n’aurait pas un rapport avec la petite dernière qui a décidé pour une raison connue d’elle seule de faire une java d’enfer entre minuit et une heure trente du matin ? Ou avec l’Homme qui est un vrai ours (tendance grizzli pas aimable) en ce moment, car il travaille 23h30 par jour à la composition de son chef-d’œuvre, son masterpiece que la neuvième de Beethoven à côté c’est la cucaraça, eh oui, c’est sa dernière saison à la tête de ses deux chorales (rapport que l’an prochain, ça va pas être possible de faire 7 heures de route trois fois par semaine pour assurer les répètes), et il veut vraiment laisser une trace indélébile dans l’histoire de la musique vocale montberonnaise…)
Bref, moi la seule trace indélébile que j’ambitionne de laisser pour le moment c’est plutôt une trace de drap sur ma joue… mais hélas, il faut avant ça que je m’occupe des traces diverses et variées que le grizzli et sa progéniture laissent sur leurs ticheurtes…
Depuis quelques temps, Éléa a un peu d’eczéma sur les joues. Vu les antécédants de son frère, j’ai surveillé ça de près, accusant d’abord un haricot vert ingéré, puis mes écarts de régime sans lait-sans gluten…
Ce week-end, nous étions chez mes beaux-parents, et quand on part 3 jours je prends un paquet de Pampers, parce que 3 jours c’est juste la mauvaise durée pour les lavables : j’en ai pas assez pour tenir sans lessive, mais par contre si je lave le deuxième jour, il faudra que je ramène des couches mouillées à la maison car elles n’auront pas le temps de sécher…
Et au cours du week-end on a vu l’eczéma augmenter de façon significative. Du coup ça m’a fait “tilt” et j’ai repensé que depuis quelques semaines je lui mets des jetables la nuit : j’ai trop la flemme de changer les couches mais je ne veux pas qu’elle reste mouillée (ça lui irrite les fesses).
Alors cette nuit, j’ai changé ses couches (lavables), et elle est restée en lavables ou culottes toute la journée. Et ce soir, bingo ! l’eczéma a quasiment disparu…
Pendant ma deuxième grossesse j’avais eu envie de demander à toutes mes amies de tricoter un carré, et j’aurais assemblés tous ces carrés pour faire une couverture pour ce bébé à naitre…
Mais finalement j’ai pas osé, ou pas suffisemment muri cette idée pour qu’elle se concrétise.
Mais l’autre jour je suis tombé (aïe) sur le blog d’une jeune maman qui “a osé”. Elle voudrait se faire une couverture avec 272 carrés de 10 cm de côté. (ce qui nous donne une taille finale de ??? - Nan, je plaisante ! on n’est pas chez Tirui ici !!)
Du coup j’ai eu envie de participer et j’ai tricoté 3 carrés dans la voiture ce week-end.
Si vous avez envie de faire partie de l’aventure, c’est là :
L’education nationale vous mute au nord…
où ça ? à Montauban ?
Non, plus au nord…
à la Rochelle ???
Non… en Loire-Atlantique !!
ça fait drôle… d’un côté c’est ce qu’on voulait, d’un autre on s’était tellement persuadés que c’était pas pour cette année !
bref, ami(e)s du 44, nous voilà !!!
“Rappel de lait en poudre
Nestlé rappelle un lot de boîtes de lait en poudre pour bébés, non comestible suite à une erreur de fabrication. Environ 250 boîtes de Lactogen (de 1400 grammes) sont concernées, codées 73100179 L1 et datées du 6 novembre 2007. Une partie de ces produits, distribués en Afrique du Sud (lieu de fabrication), au Botswana et en Zambie, peuvent contenir des taux anormalement élevés de fer, de cuivre et de zinc. Toutefois, le fabricant assure qu’il est peu probable que ce lait ait été consommé, du fait de son odeur rance et de sa couleur altérée…”
Date parution : 18/03/2008
(je tombe là-dessus par hasard, mais c’est souvent qu’une marque ou une autre fasse un rappel… Je vois de temps en temps des affichettes au supermarché ou à la pharmacie…)
Voilà un petit moment que je n’ai pas fait de point sur les encours… Ici, la “mystery baby blanket” de ma chère Elizabeth Zimmerman (projet du mois d’Avril de son “knitter almanac
Question timing c’est parfait : elle sera finie quand le printemps sera bien installé et qu’une couverture deviendra superflue !
La couverture pour Malo avance tout doucement, j’ai maintenant 17 carrés de couleurs variées. J’ai pu éradiquer des fins de pelotes, c’est super. J’hésite un peu maintenant : faire encore quelques carrés puis vite assembler le tout pour faire une mini-couverture ? Avantage : Malo sera content, et au besoin (si l’envie me prend… j’en doute !) je pourrai toujours faire d’autres carrés plus tard et les assembler ultérieurement.
Ou faire encore beaucoup de carrés pour arriver à une taille “respectable” ?
Avantages : ce sera un objet utile (une “vraie” couverture), et ça va me permettre d’éradiquer pas mal de pelotes orphelines…
Je continue de me tâter !
Et enfin, le petit nouveau :
C’est le “tied baby shrug” de Debbie Bliss (modèle gratuit ici), mais je le fais avec ce motif ajouré, pour faire un peu plus “fête” (c’est le modèle que j’ai choisi pour le baptême d’Eléa). J’ai commencé le dos samedi, après avoir péniblement réalisé mon échantillon au TTT. Dimanche après-midi, Malo est allé faire du poney avec son papa, Eléa a donc pu faire une grande sieste sur le canapé, pendant que je tricotais en rattrapant mon retard d’épisodes de Medium et Bones. Le dos est fini, un demi-devant est à peine commencé… Et (chose exceptionnelle), il est 20H50 et les deux enfants dorment à poings fermés, je vais donc pouvoir avancer un peu devant FBI : portés disparus !
(Nan, je suis pas accro aux séries américaines…)
Et oui, ça y est… Une semaine avant ses 9 mois, Éléa marche. Depuis quelques jours elle faisait régulièrement un pas, ou deux… Mais là, aujourd’hui, elle enchaine 5 pas avant de se retrouver sur les fesses, ou de s’agripper à un support quelconque (jambe de pantalon, mur ou meuble à sa portée…).
Et elle monte les escaliers à toute vitesse (mais à quatre pattes, encore… je vous rassure !). J’ai pas encore trop le réflexe, du coup de temps en temps j’oublie de mettre la barrière ou de la surveiller du coin de l’œil. C’est assez flippant, de chercher partout le bébé, de lever un peu les yeux et de l’apercevoir à mi-hauteur de notre escalier raide et sans contre-marche !!
Autant elle s’est faite désirer (c’est le moins qu’on puisse dire…) avant de naître enfin, autant pour tout le reste, c’est nous qui avons envie de lui dire “Attends ! pas encore… Reste encore un peu notre petit bébé… “…
