La gastro nous met échec et mat…
Malo a participé à ses premiers championnats régionaux d’échecs. À son palmarès, une partie gagnée sur 8 jouées… Pas si mal ! De mon côté, j’ai bien sûr occupé mes mains et calmé mes petits nerfs en tricotant, un slouch pour moi que je vous montrerai un de ces jours.
Ça partait pas mal, cette histoire…
(merci Rénald pour la photo )
Hélas, au soir du troisième jour, alors qu’il ne restait qu’un jour de compétition, et une seule partie à jouer, Malo a été frappé de plein fouet par la MALADIE. La pire des maladie, l’ennemie jurée des mères de familles, j’ai nommé : la gastro !!!
Il a donc vomi 25 fois, on a encore du faire appel au crétin d’SOS médecin (qui a dit : “il n’a pas de fièvre DONC il n’est pas malade…” et “donnez-lui du coca !” (Heu, docteur, on fait comment, on n’en n’a pas !!).
La nuit fut rude, le lendemain voué aux lessives de draps, pyjamas, serviettes, etc…
Je croyais (naïve que j’étais) avoir payé mon écot à la MALADIE. Mais non, bien sûr. Mardi soir, en rentrant du café-blogueur, j’ai retrouvé Eléa dans un sale état, elle aussi en proie aux vomissements en série !
Nuit encore plus rude, parce que si Malo est à peu près capable d’attraper seul la bassine, c’est loin d’être le cas d’Eléa… Les premières heures, je les ai passées à lui tenir la bassine et à essayer de lui faire avaler un peu d’eau sucrée (échec, retour à l’envoyeur), de l’homéopathie (sans résultat), du motilium (même punition, sitôt parti, sitôt revenu !). Elle a quand même finit par s’endormir, juste quand je commençais à sentir que j’allais, moi aussi, être touchée dans ma dignité.
Et donc, j’ai passé la deuxième partie de la nuit à sprinter dans le couloir…
Je HAIS la gastro. Quand je pense au pataquès qu’on nous a fait cet hiver pour une gripounette de rien du tout… Croyez-vous qu’un chercheur là-bas à l’Institut Pasteur nous pondrait un plan anti-gastro de grande ampleur ??? Nan, bien sûr !
Bon, résultat, Malo ayant été en contact avec une centaine de jeunes joueurs d’échecs de toute la région, la gastro a de beaux jours devant elle, croyez-moi.
C’est quand, déjà, le printemps ?
(ha oui, j’oubliais… Après que je me sois tapé un St Nazaire-Perpignan en TER, TGV, TER et bus, seule avec deux enfants à peine remis de la gastro. 10 heures de trajet. Achevez-moi, par pitié…)