mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

j’me la pète…

Categorie : Non classé
Par mes vies
Le 28 février 2009
A 22:20
Commentaires : 2
 
 

Comment résumer trois semaines en trois paragraphes.

Tiens, c’est vrai, j’ai un blog… J’avais presque oublié !

Trois semaines sans poster; il faut dire que nous sommes partis au ski la première semaine des vacances d’hiver (en gros, j’avais l’impression de commencer les lessive “pré-départ au ski” alors que je n’avais pas encore fini les lessives “retour-vacances-de-Noël”….), puis la deuxième semaine je suis rentrée seule à St Nazaire avec les loulous, pendant que leur papa profitait des joies de la collectivité pour une semaine de colo. (Si ÇA c’est pas la preuves qu’ils ont trop de vacances, les instits : ils bossent pendant leurs congés !!).

J’ai passé cette semaine à profiter à fond de mes petits… à les caliner, les admirer, les embrasser… À faire des coloriages, des tours géantes en Kapla, des circuits de train brio, à lire des histoires, aller à l’aire de jeux… et puis, quand ils dormaient, à m’enfiler l’intégralité des 5 saisons du Dr House, dans l’ordre et en VO. J’avais besoin d’une pause absolue et totale. Vivre sans horaires, sans contraintes… Un petit coup de mou, en somme.

Il faut dire qu’en un an, deux jeunes mamans de mon cercle de connaissances (on ne peut pas dire autrement, je les avais rencontrées une fois chacune) sont mortes en laissant derrière elles leurs petitous, le plus vieux âgé de 5 ou 6 ans…

Et ça m’a remuée, beaucoup. Ça me remue encore, à vrai dire… J’avoue que, depuis la  naissance de Malo, je n’avais jamais vraiment réalisé à quel point tout peut basculer, pour rien, la malchance, être au mauvais endroit au mauvais moment, ou la fatalité, un jour tout va bien, le lendemain, pan, t’es mort, mais c’est pas pour de rire ou pour faire semblant.

Quand on élève des enfants, on pense qu’on dispose de, grosso modo, une vingtaine d’année pour leur transmettre tout ce que nous souhaitons leur transmettre, nos valeurs, notre histoire, notre culture…

Pour les nourrir assez pour qu’ils puissent se débrouiller tout seuls le reste de leur vie.

Mais jamais je n’avais réalisé avec autant d’acuité qu’en ce moment combien la vie est fragile, combien demain est incertain…

Et je me couche chaque soir en me demandant ce que mes enfants garderaient si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie… S’ils ont été assez nourris, assez remplis d’amour…

Bref, des pensées pas très joyeuses en apparence, mais qui m’ont recentrée sur mes enfants, sur notre relation… Vivre l’instant présent, c’est quelque chose que j’ai toujours eu beaucoup de mal à faire. Mais j’y arrive plutôt pas mal ces jours-ci… Et pour ça, je suis reconnaissante à ces deux mamans, Roxanne et Johanne.

Voilà, sur ces considérations, je pense reprendre très vite le chemin du clavier AZERTY, et peut-être aussi celui des aiguilles (à coudre et à tricoter), délaissées elles aussi pendant tout ce temps !

Categorie : moi
Par mes vies
Le
A 19:58
Commentaires : 2
 
 

à hauteur d’enfants…

Ça fait déjà longtemps, depuis la lecture de ce livre au moins (Malo était bébé), que j’ai conscience que rien dans nos maison n’est adapté à nos enfants… Les poignées des portes et les interrupteurs sont hors de leur portée, ainsi que tout ce qui les intéresse dans une cuisine : évier, plans de travail… Et aussi le lavabo de la salle de bain, le porte-manteau…

J’avais depuis le baptême d’Eléa des sous à dépenser à la fnac éveil, c’est maintenant chose faite et je suis ravie de mes acquisitions : enfin un petit lavabo à portée d’enfants, pour qu’ils puissent se brosser les dents et se laver les mains vraiment facilement. On avait bien des petits marchepieds, ça allait dans notre ancienne maison mais ici le lavabo est plus profond et Malo ne pouvait pas ouvrir le robinet seul. Et pour Éléa, je n’avais pas d’autre choix que de lui laver les mains dans la cuisine en approchant une chaise de l’évier !

Mais maintenant ils sont bien équipé, avec ce petit miroir et même un petit porte-serviette sur le côté auquel j’ai accroché mon plus joli essuie-main (un de ceux que j’ai teint, en vieux rose). Je leur ai mis à disposition un petit reste de savonnette. Eléa est ra-vie, elle se lave les mains 50 fois par jour au minimum : elle vient me voir en tendant ses menottes et en disant “les mains ! les mains !” . Il faut alors que je lui remonte les manches et elle va patouiller 5 minutes dans l’eau… L’essuie-main finit plus souvent qu’à son tour dans la baignoire ou dans leur petit lavabo, mais qu’importe, elle apprend !

Categorie : scène de la vie de famille, education
Par mes vies
Le 4 février 2009
A 20:04
Commentaires : 8
 
 

Je ne sais pas trop quoi dire, ni quoi faire…

Alors comme je sais que c’est une association qui lui tenait à coeur, j’ai cliqué ici.

Categorie : Non classé
Par mes vies
Le 2 février 2009
A 9:01
Commentaires : 2
 
 

de beaux dimanches #4

C’est encore le coeur de l’hiver, aujourd’hui le ciel et l’océan étaient d’un même gris sale et le vent soufflait, nous gelant le visage alors qu’on pédalait vers le marché… Un petit degré, tout seul, c’est pas grand chose !

Et pourtant, dans les jardinières les bulbes ont sorti leurs premières feuilles. Le cyprès a plein de pousses vert tendre. On va vers les beaux jours, et si nous ne le sentons pas encore, la nature, elle, le sait !

Categorie : photo
Par mes vies
Le 1 février 2009
A 20:22
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les oreilles au chaud

Le week-end prochain nous partons dans le massif central, pour toute une semaine, gouter un peu aux joies de la neige… J’ai donc fait l’inventaire de notre vestiaire : combinaisons, moufles, chaussettes épaisses… Et j’ai réalisé que je n’avais rien d’approprié pour tenir mes oreilles au chaud.

Un instant j’ai envisagé cette possibilité :

mais j’ai peur que ça n’aille pas trop avec mon style austère et épuré…

Et puis je me suis souvenu qu’il y a longtemps j’avais flashé sur ce modèle. Un reste de pelote de “Rayure” achetée au Monoprix de la rue d’Alsace à Toulouse (snif, pas de Monoprix à St Nazaire…), 2 heures de temps tout compris, et tadam ! J’avais mon bandeau.

Crash-test ce matin même, à vélo pour aller au marché, avec un vent glacial. Verdict : j’ai cruellement regretté mes chaussettes en laine, mais je n’ai pas eu froid à la tête. Impeccable !

la fleur sur le côté n’est pas hyper heureuse, mais il me restait quelques mètres de fil, et je n’aime pas jeter !

Spec. tec. pour celles qui ont toujours froid quelque part et qui ont un stock conséquent de Rayure : (Chantal, si tu ne te reconnais pas, c’est pour toi) : j’ai monté 80 mailles au lieu des 120 préconisées, aiguilles 5, j’ai pas compté combien de répétition du rang raccourci j’ai fait (6 je crois), et donc, moins d’une pelote et moins de deux heures !

à venir, dès que la carte mémoire de l’APN sera vidée, des photos de mon châle-de-veuve-corse au crochet.

Categorie : Tricot
Par mes vies
Le
A 14:49
Commentaires : 3