mes vies

Eléa a eu un Kiki à Noël. Le même que celui que nous avions, petites, mais en rose. Depuis elle me tanne régulièrement pour que je fasse des “zabits” à son “petit”. De bonne grâce, j’ai tricoté une écharpe au point mousse, un poil trop large et longue, tant pis, au moins il n’aura pas froid au cou.

Ensuite, elle a voulu un manteau “avec une queue”, un bonnet et des chaussures…

J’ai fini par m’y atteler, hier soir devant “the reader”. C’est à ça aussi que ça sert, les vacances… Donc, un gilet au point mousse, dans un reste de Ksar. (Y’a pas beaucoup de Kiki qui portent des vêtements en poil de chameau, moi je vous le dis.) J’ai rajouté une bordure au crochet, en brides (parce que le gilet était un peu trop petit, et pour servir de bande de boutonnage, aussi), dans un autre fil car j’ai épuisé la Ksar jusqu’au dernier cm. Et toujours dans ce même fil (dans lequel j’avais tricoté un pull irlandais pour Malo), un bonnet en côtes, tricoté en rond grâce à la magic loop.

Je crois qu’elle est contente. Mais maintenant elle réclame un pantalon !! Je suis pas sortie de l’auberge, moi…

Au passage, vous remarquerez le magnifique pullover de la miss, aux couleurs particulièrement chatoyantes.  C’est une œuvre unique et originale, création de ma grand-mère maternelle, de qui je tiens mon goût très sûr et ma passion pour le tricot. À un âge maintenant assez avancé, elle tricote toujours pour ses arrières-petits-enfants et pour tous les bébés qui naissent dans son entourage. Je précise que si on choisit soi-même la laine, le résultat est impeccable. Mais bon, elle est comme moi en pire, elle n’ai pas jeter ou gaspiller, donc elle tricote beaucoup “les restes”. Les “restes” en question ayant été accumulés depuis 50 ans, il y a de quoi faire. Ce qui donne parfois des associations plutôt improbables, comme ici. Mais Eléa le porte néanmoins beaucoup, parce qu’il est chaud, doux, confortable, parfaitement à sa taille, et que le jaune moutarde est à la mode. Voyez plutôt sur tous les blogs bobo-chics-liberty-ladrogueriesque !!!

bon, là ça commence à VRAIMENT se rapprocher… les décorations pendent déjà dans les rues, on annonce les dates des marchés de Noël, des spectacles “avec père Noël”, les catalogues de jouets débarquent un peu partout (on en reçoit quand même par la poste, malgré notre autocollant “stop pub”…)

Alors j’inaugure les billets parlant de Noël 2009 par une petite sélection de jeux de société de qualité pour les tout-petits, dès 2 ans (enfin plutôt dès 3- 4 ans, ça dépend des enfants je dirais… mais ici Éléa est déjà capable de jouer à certains jeunx pour peu qu’on l’aide un peu et que ça ne dure pas trop longtemps).

Du beau, du bois, du Haba, ça pourrait être le slogan ! (enfin il y a plein d’autres marques, mais toutes dans la même recherche 1) de qualité du matériel (important pour des jeux qui vont être manipulés par de petites mains pas toujours très délicates)  2) de règles intéressantes et amusantes aussi pour les parents qui jouent avec leurs enfants.)

Ça se passe ici, chez “jeux de Nim”, et bientôt les sélections de jeux pour les tranches d’âges supérieures seront en ligne aussi !

C’est la rentrée, nous reprenons le chemin de la médiathèque et celui de la ludothèque… Malo a emprunté un jeu qu’il connait un peu (pour l’avoir vu chez son copain), mais qu’il a eu bien le temps de comprendre et d’explorer depuis qu’il est à la maison. Il s’agit de Rush Hour (la version Junior, à partir de 6 ans).

Le principe est simple : c’est un “casse-tête”,il faut trouver la combinaison pour évacuer notre voiture d’un terrible embouteillage. Le “point de départ” (= l’embouteillage de base) est donné par une carte, chaque jeu de Rush Hour vient avec une cinquantaine de cartes, donnant des “problèmes” dans 4 niveaux de difficulté.

Pour Malo, c’est très intéressant de “recopier” avec les voitures le dessin donné par la carte… Au début il se trompait parfois, la symétrie c’est pas inné ! Maintenant, pas de soucis, y compris avec les embouteillages les plus enchevêtrés.

Il a laissé tomber les cartes du premier et du second niveau, “trop fac’ “. (où apprend-il à parler comme ça ???).On se concentre donc sur les problèmes “advanced” (oui, tout le jeu est en anglais), qui l’occupent juste assez : il se creuse un peu les méninges, mais ça ne dure pas trop longtemps pour le rebuter.

En ce qui me concerne, je n’ai qu’un problème : ne pas intervenir et “jouer à sa place”. (j’attends le soir, quand il dort, pour le lui piquer et faire les problèmes rouges, “expert”.)

Bref, je sais pas si on peut l’acheter en France (enfin sur le net on peut, c’est sûr), mais si vous le voyez, n’hésitez pas ! En plus c’est un jeu où on joue seul… ça fait du bien, de temps en temps (aux mamans) d’échapper à une énième partie de Miaou-miaou, mistigri, batawaf, Pat le pirate, la course des tortues ou autre !!

La saison du vide-grenier bat son plein… Celui du jour se tenait en marge d’une fête médiévale, où les enfants ont pu faire une balade à dos d’âne et participer (pour Malo) à des jeux “chevaleresques”, comme tirer à l’arbalète, jeter de lourdes lances ou affronter un adversaire sur une poutre…

La cueillette, entre hier et aujourd’hui, fut plutôt bonne.

Côté livre : un Fujikawa, un Richard Scary, Pierre Lapin (on n’avait pas l’histoire complète, ,juste un petit cartonné qui ne reprenait pas le texte original), un album aux illustrations désuètes mais jolies (le texte, par contre, n’est pas de mon goût, mais tant que les enfants ne savent pas lire, c’est pas grave, on s’arrangera !), et deux livres de la Comtesse de Ségur, dans une édition que je ne connaissais pas, et pour cause : les éditions Samir, au Liban. L’illustration de la couverture m’a séduite, particulièrement celle de la Fortune de Gaspard.

Côté jouets, une nouvelle boîte d’Idéal Box, pour compléter celle trouvée au printemps. Les combinaisons sont infinies, et en plus, la boîte était complète, comprenant les fameux pyramidions, mais aussi la notice montrant une cinquantaine de réalisations, avec une, deux, ou sept boîtes !

Et côté loisirs créatifs, un lots de 6 patrons pour un euro le tout, soit soixante fois moins cher que du Citronille !

… avant les vacances.

Jour faste, si on peut dire ! Sans les enfants, donc j’ai pu prendre mon temps et tout examiner. Et puis y’avait du monde ! et il faisait chaud, juste comme il faut…

Des livres : 2 petits Richard Scarry, un comtesse de Ségur des années 40, et deux petits livres très jolis : un abécédaire et un avec les chiffres de 1 à 10, illustrés par des petites souris très mignonnes… Pages cartonnées, en plus, donc ils résisteront aux assauts de ma petite furie…

Et ce jeu, que j’avais découvert chez Maman Zèbre il y a… longtemps ! Eléa l’a adopté immédiatement. Malo, plus circonspect, au moment de construire sa pyramide : “Il est où, le pyramidion ?” Moi, comme toujours : “…”

ben ouais, ok, il manque une (des ?) pièces blanche… mais bon, pour 1 euro…

Je viens de finir la lecture de ce bouquin : Le jeu vous va si bien ! où l’auteur, propriétaire du magasin de jouets/jeux “casse-noisettes”  parle de son expérience des jeux, de l’enfance à l’âge adulte… Il parle de ses clients, mais aussi de ses enfants, des jeux qu’ils partagent avec lui… Le livre s’adresse aux personnes qui “n’aiment pas jouer”. Pour lui, dire qu’on n’aime pas jouer parce qu’on n’aime ni les échecs, ni le Monopoly ni le Trivial Pursuit, ça revient à dire qu’on n’aime pas manger parce qu’on n’aime ni les endives, ni le foie, ni le roquefort…

Le livre est très bien écrit, dans une langue parfois presque poétique… Et en tout cas toujours très agréable à lire. Ça change un peu des livres sur l’éducation traduits de l’américain, qui sont à peine compréhensibles du fait des multiples redites.

Il m’a donné envie de parler de trois jeux qui nous occupent bien en ce moment (en plus de Pat le Pirate).

Le premier, c’est “La Course des Tortues”, il a été offert à Malo à l’occasion de la naissance d’Eléa par une famille très gentille dont GérardKlein avait les jumeaux en classe. À l’époque, il n’en n’avait pas trop profité (3 ans et demi, c’est trop jeune), il jouait avec l’un de nous, contre l’autre. Mais maintenant il maîtrise un peu mieux le mécanisme, et surtout il est capable de garder secrète la couleur de sa tortue pendant toute une partie. (avant il nous ruinait systématiquement le suspens…)

C’est un jeu vraiment sympa pour les adultes aussi, car il permet le bluff (on ne connait pas la couleur de la tortue de nos adversaires, on peut donc essayer de leur faire croire que notre tortue est une autre que celle qui nous a été attribuée en réalité, afin qu’ils ne fassent pas reculer notre vraie tortue quand ils en ont l’occasion…). Plus les joueurs sont nombreux (5 maximum) et plus le jeux est amusant.

Le suivant, nous l’empruntons régulièrement à la ludothèque, et nous y jouons parfois chez des amis qui le possèdent. Il est assez connu (j’ai l’impression), c’est Villa Palleti.  On peut y jouer soit en jouant chacun son tour, chacun avec une couleur, en comptant les points à la fin et avec des règles assez strictes (pièce touchée = pièce à jouer, etc…), soit, et c’est la version que nous utilisons, de manière coopérative, “librement”. C’est de toutes façon très amusant de retenir son souffle en voyant vaciller l’édifice, et l’écroulement final est source de bonne humeur quand il n’y a pas de perdant !

L’âge minimum indiqué sur la boîte est 8 ans,  mais Malo a 5 ans et il réussit très bien à prendre les colonnes sans que tout s’effondre.

Le dernier, nous l’avions découvert lors des “24 heures du jeu” à l’automne dernier. Là aussi, nous y jouons à chaque visite à la ludothèque, et cette semaine nous l’avons emprunté. Il s’agit de Siam, un jeu qui se joue sur une sorte de petit damier, avec des pions noirs (les rhinocéros) et des pions blancs (les éléphants). Il y a trois pions “montagnes” au milieu du damier, et le but du jeu est de faire sortir une de ces montagne du plateau, en la poussant.

Les règles sont un peu compliquées : les pions sont de force égale, donc un noir ne peut pas pousser un blanc quand ils se font face. Mais 2 pions peuvent en pousser un autre. Ensuite, le sens des pions à de l’importance (selon qu’ils regardent devant, ou sur le côté, on pourra ou non les pousser…), mais une fois qu’on la maîtrise c’est un jeu stratégique très intéressant. Idem, l’âge indiqué est de 8 ans, mais Malo y joue très bien et me bat régulièrement (mais bon, il joue aux échecs, ça aide…).