mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

les films de ma vie…

Il y a quelques mois, on jouait sur la blogo à énumérer nos livres favoris… Aujourd’hui je vous propose de faire la même chose avec vos 10 films préférés, ceux qui vous ont marqué, vous ont fait rire, pleurer, réfléchir… ou tout ça en même temps !

C’est en lisant le billet d’Algrid que j’y ai pensé, puisqu’elle n’a découvert “Out of Africa” que cette année, par exemple ! Alors je me dis que moi aussi, je passe surement à côté de chefs-d’œuvres, que je ne regarde pas parce que j’ai un mauvais a priori, ou parce que je ne les connais pas, tout simplement…

Alors faites passer le message, affichez sur vos blogs vos 10 films préférés, et prévenez-moi quand c’est fait, afin que je puisse me constituer une bonne liste de films à voir (ou à revoir).

Pour moi, il y aurait…

Peter’s Friends... un film de Kenneth Branagh (dont j’aime tous les films en général), avec Hugh-Gregory-House Laurie, jeune et sympa. Ce film je l’ai découvert par hasard, l’année où sont arrivés chez mes parents une télé avec télécommande, un magnétoscope ET un décodeur canal+ (j’étais au lycée, ça fait bien 15 ans je dirais).

Le premier film que nous ayons enregistré sur notre première cassette VHS ! Et on l’a vu, revu, re-revu…  Un film sur l’amitié, sur l’amour, sur la vie, quoi ! Un film de bande, comme les réussit Kenneth Branagh.

Woody Allen, bien sûr. Mais lequel (ou lesquels ?) choisir ? Mettons Meurtre Mystérieux à Manhattan, et Tout le monde dit I Love You, mais je peux changer d’avis demain…

Out of Africa, aussi, donc. Robert Redford, le concerto pour clarinette de Mozart, les grandes plaines de l’Afrique de l’Ouest, du romantisme, de l’aventure… rien de trop, le film parfait en somme !

Rohmer est mort  il y a quelques jours… C’était mon cinéaste français vivant préféré. (Allez-y, vous pouvez jeter vos tomates). Je sais qu’il ne fait pas l’unanimité, mais moi j’adore l’ambiance de ses films. Mes préférés ? Conte d’Été avec Melvil Poupaud (mais aussi Conte de Printemps, les Rendez-vous de Paris, Pauline à la plage, le genoux de Claire, l’Amour l’après-midi…) et Ma nuit chez Maud avec Trintignant.

Trois couleurs : Rouge de Krzysztof Kieślowski, avec Irène Jacob. J’avais beaucoup aimé le premier de la trilogie aussi, “Bleu“, mais pas du tout “Blanc“. Comme quoi…

Au revoir les enfants, de Louis Malle… très beau, très émouvant, avec des jeunes acteurs absolument extraordinaire.

(le seul rapport avec le Petit Nicolas ce sont les garçons en culotte courte !)

Autre film sur la seconde guerre mondiale : L’armée des ombres, sur le monde de la résistance. Dur et sombre, mais montrant des rapports  humains avec beaucoup de force et d’intensité. Je le connais presque par cœur, en particulier ce moment où Lino Ventura est emprisonné dans un camp (en France), et où il parle à un  jeune homme en l’appelant “camarade”. Le jeune lui demande, plein d’espoir, “vous êtes communiste ?” et Ventura lui répond “non, mais  ça ne m’empêche pas d’avoir des camarades”…

Otto e mezzo de Fellini, mais il ne reste plus qu’une seule place, et tout Fellini pourrait y être ! Amarcord, Prova d’orchestra, La voce della Luna (avec Roberto Benigni), La Strada bien sûr…)

Categorie : une toile
Par mes vies
Le 27 janvier 2010
A 16:22
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invictus

Vu hier le dernier Clint Eastwood, avec Matt (waou quelle plastique !!) Damon, et Morgan Freeman dans le rôle de Nelson Mandela…

Vraiment très chouette, même si plein de bons sentiments (tout le monde est gentil et tout le monde se réconcilie…). Ça ne montre, je pense, pas du tout la réalité de l’Afrique du Sud immédiatement après l’apartheid, mais bon, c’est pas le but non plus… C’est un film qui exalte de belles valeurs.

Le sujet du film, pour ceux qui seraient passés à côté : juste après son élection, Mandela s’intéresse à l’équipe de rugby de son pays, les Springboks.  Cette équipe, dont un seul joueur est noir, est un  des symboles de l’élite blanche du pays. Les partisans de Mandela veulent changer son nom, son emblème, ses couleurs… Mais le président, au contraire, pense que la réconciliation nationale passe par les Springboks.

Il rencontre le capitaine de l’équipe, (dont les performances médiocres sont la cible des commentateurs sportifs), à qui il parle de ses années de captivité, et du fameux poème d’Henley (Invictus, justement) qui l’a aidé à tenir.

Finalement, les Bocks gagneront la coupe du monde de 95, organisée par l’Afrique du Sud…

De belles scènes de rugby, (mais pas trop), des passages émouvants lorsque les jeunes privilégiés de l’équipe visitent la prison où Mandela a passé 27 ans, ou qu’ils vont apprendre les règles de leurs sports aux enfants des townships…

Bref, je n’ai pas regretté d’y être allée… Même si j’aurais voulu voir le dernier des frères Coen, qui a l’air super (mais malheureusement ne passe pas ici…)

Categorie : une toile
Par mes vies
Le 21 janvier 2010
A 10:56
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On ne peut compter que sur soi-même…

Les enfants ont ramené une belle varicelle de notre Saint Sylvestre toulousaine. Eléa pète la forme, à part les boutons, on ne peut pas soupçonner qu’elle est malade. Malo, en revanche… Le pauvre cumule tous les handicaps : son traitement de fond à la cortisone pour l’asthme (auquel je me suis résolue la mort dans l’âme après un premier trimestre catastrophique) diminue ses défenses immunitaires, et c’est un garçon, autant dire qu’il endure très mal la moindre maladie.

Du coup, il a été très fiévreux et abattu pendant 2 jours, faisant de longues siestes sans rechigner (et ÇA c’est un symptôme sérieux, chez lui), et il est littéralement couvert de boutons.

Bien sûr, ce matin tout le monde reste sous la couette, sauf le GérardKlein, qui s’en va sur sa moto son vtt  appliquer les programmes de son ministère…

Je me suis donc dit que j’allais profiter de son départ dès potron-minet pour avoir du pain frais pour notre petit-déjeuner, que j’ai calculé environ 3 heures plus tard…

Hier soir, donc, je prépare ma poolish dans la machine à pain, et je pèse soigneusement le  reste des ingrédients. Je les place à côté de la MAP, et j’explique à GérardKlein ce que j’attends de lui : ajouter les ingrédients dans la cuve et lancer la machine. Je lui montre les boutons, lui propose de lui faire un récapitulatif par écrit. “Pas besoin, c’est bon, j’ai compris”.

Pensant qu’à 6 heures du matin, il risque fort d’oublier une étape, je fais quand même un petit papier, que je scotche sur le placard au-dessus de la machine, juste à hauteur d’œil. Et je vais me coucher, salivant par avance.

… et bien sûr, ce matin à 8h30, aucune bonne odeur de pain qui cuit ne chatouille mes narines. Je m’approche de la machine, et suis prise d’une grande inquiétude : ça n’a pas levé !!! C’est quoi cette pâte liquide, au fond de la cuve ???

Heu, c’est ma poolish, tout simplement… Les ingrédients sont encore  dans  leurs bols, à côté de la MAP. Et dire que j’avais peur qu’il oublie UNE étape. soupir. Bon, du coup, j’aurais du pain frais pour midi.

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 18 janvier 2010
A 9:23
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c’est toujours la même histoire…

Dernier film en date : Australia. Il faut dire que j’avais regardé la veille ou l’avant-veille No Country for old men, qui n’est pas spécialement gai et optimiste… Une petite dose de bluette m’était donc nécessaire.

Alors, au début, il y a un homme et une femme que tout oppose : un vampire et une mortelle un bouvier australien et une lady anglaise. Mais malgré le fait qu’ils viennent de deux mondes différents, ils tombent amoureux l’un de l’autre. D’abord tout va bien, ils s’aiment, ils ne se quittent pas… (et le bouvier ne se fait pas prier, lui, pour transformer sa chérie en vampire enfin vous voyez quoi.)

Ensuite, il se passe quelque chose de grave, et l’homme part très très loin en laissant la pauvre fille éplorée toute seule.

Mais bon, elle fait face, et remplie sa pauvre existence avec un loup-garou torse-nu un enfant aborigène pieds nus.

Finalement, un drame survient, et l’un des deux héros se trouve en danger de mort. Heureusement, l’autre, qu’on croyait très loin de tout ça, arrive juste au bon moment pour sauver sa vie. Et du coup, ils se rabibochent, et c’est le happy end.

Bon, à part le fait que c’est une histoire qu’on a vue/lue/entendue mille fois : les paysages sont magnifiques, la réalisation fait un peu “cartoon” par moment, ce qui passe très bien et permet de ne pas surcharger la narration avec des détails, et rappelle qu’on n’est pas dans un mélo…

Les personnages sont un peu caricaturaux, mais j’imagine que c’est le genre qui veut ça… Un assez bon moment au final, même si il y a des longueurs (plus de 5000 pages deux heures trente…)

Il y a un (très lointain) côté “Out of Africa“, dans le personnage de l’anglaise BCBG qui doit apprendre à gérer une exploitation agricole dans un pays lointain, “sauvage”; qui apprécie plus la compagnie des indigènes (Kikouyous dans Out of Africa, Aborigènes dans Australia) que celle des colons… et dans celui de l’homme qu’elle rencontre, qui exige de rester “libre”, qui bien que blanc est considéré par les autres européens comme un noir parce qu’il connait leur langue, leurs coutumes, qu’il les respecte…

Mais bon, n’est pas Robert Redford qui veut, et les similitudes ne sont que superficielles, Australia n’arrive pas à la cheville de Out of Africa (faut dire que j’ai du mal à être objective, c’est un de mes films cultes… )

On va dire qu‘Australia c’est le mariage entre le côté “grands espaces et nature sauvage” d’Out of Africa  et le côté romantisme un peu cul-cul de Twilight ;)

Categorie : une toile
Par mes vies
Le 11 janvier 2010
A 22:58
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une semaine chez les vampires : debrieffing.

Alors donc, j’ ai lu Twilight. Les 4 volumes.

Dévorés, même (le premier en 24 heures, les deux suivants un peu moins vite car nous étions chez des amis et qu’ il aurait été assez impoli de m’ enfermer dans ma chambre, le dernier en 2 jours, la lassitude commençant à sérieusement se faire sentir. ) Et je m’interroge sur le succès planétaire de ces bouquins…Et surtout sur leur succès auprès de moi ! car franchement, à peu près tout est mauvais là-dedans…

L’intrigue, d’abord : tout est cousu de ficelle à gigôt, au moins ! On voit venir les dénouement 300 pages à l’avance, minimum… Il y a à peu près autant de suspens que dans un épisode de McGyver (dieu sait que j’ adore McGyver, mais bon, même quand il est scotché sur une bombe dont le minuteur affiche “28 secondes”, on ne se fait pas trop de soucis pour sa survie, hein !).

Surtout que l’ histoire est racontée à la première personne, du point de vue de Bella, une  jeune humaine adolescente horripilante de bêtise… un exemple ? Pendant tout le premier tome, Edward, le vampire, qui se trouve aussi être doué d’une beauté exceptionnelle et de tous les talents dans tous les domaine, passe son temps à lui répéter et à lui prouver qu’ il est fou d’elle, mais aussi qu’ il refuse de la mettre en danger. Au début du deuxième tome (ha oui, hein, j’ ai pas prévenu, mais je balance grave les spoilers. Donc si vous n’ avez pas lu Twilight, ne lisez pas ceci, ou alors, ne venez pas vous plaindre !!!), Bella manque de se faire bouffer par l’ un des frères d”Edward. Aussi sec, celui-ci balance à Bella qu’ il ne l’ aime plus et qu’ il aime mieux aller voir ailleurs si elle n”y est pas.

Que déduirait toute personne normalement intelligente ? que c’ est un stratagème, qu’ il l’ aime toujours mais qu’ il veut s’ éloigner pour ne pas qu’ elle finisse en steak à vampire.

Ben elle, non. Elle gobe tout. Et il lui faut 500 pages pour en arriver à tirer les mêmes conclusions que le lecteur au deuxième chapitre (et encore, parce qu’ on lui met les points sur les i !).

Les personnages, eux non plus ne sont pas intéressants ni attachants. Bella est donc stupide, ne voit jamais rien venir, et passe son temps à s’ évanouir ou à frôler la crise cardiaque chaque fois que le vampire la regarde, la caresse ou l’ embrasse, soit une fois par chapitre en moyenne.

Edward, dont les descriptions abondent et le placent entre le David de Michel-Ange (pour la plastique), Mozart (pour les dons musicaux) et Einstein (pour l’ intellect),  trouve le moyen de s’ amouracher de la petite dinde pré-citée… et pas qu’ un peu ! Toute sa personne est entièrement consacrée à sa Bella, c’ en est écœurant.

Le style, enfin… est absolument pitoyable. Je passe sur les innombrables répétitions… Edward est “marmoréen”, sa peau est “marmoréenne”, et toutes les parties de son corps aussi. L’ avantage c’ est que maintenant 70 millions d’ adolescente ont un nouvel adjectif à leur vocabulaire. L’ inconvénient c’ est que c’ est pas évident à replacer.

Et pourtant, tout ça mis ensemble, donnent 2000 pages d’ un romantisme dégoulinant, et de pseudos aventures sans suspens, qu’ on ne parvient pas à lâcher. J’ avoue que j’ ai du mal à me l’ expliquer. Comment s’ appelle le premier, en français, déjà ? Fascination ? oui, ça doit être quelque chose comme ça…

Enfin bon, il existe des antidotes heureusement ! Femmes qui courent avec les loups, par exemple…

Categorie : livres
Par mes vies
Le 6 janvier 2010
A 17:49
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… et puis finalement pas.

11h. On sonne à la porte. Un rapide coup d’œil à la fenêtre me permet d’apercevoir une camionnette Interflora. Tout en ouvrant la porte à un charmant monsieur qui me tend un énorme bouquet, je pense quelque chose comme “Tient, je me demande qui m’envoie des fleurs pour mon anniversaire avec 3 jours d’avance/qui a confondu le 6 et le 9 janvier ?”

Et là, le livreur me demande : “Madame Chantal C. ?”

-Heu… non…

- C’est bien le tant, rue des petits oiseaux ?

-Heu… oui…

- Et vous n’êtes pas Mme C. ? Elle n’habite pas ici ? Vous la connaissez ?

- Heu… ben non…

-Ah, bon, désolé, il y a une erreur… Au revoir, bonne journée !
BEN ÇA, POUR UNE FAUSSE JOIE, C’EST UNE FAUSSE JOIE !!

Comment vous pourrir une journée qui n’avait pas mal commencé…

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le
A 12:20
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Le GPS à Jacques Bauer

Le GPS à Jacques Bauer, il est formidable. Il tient dans la main, il est partout (dans la wouature à Jacques Bauer, mais pas que. Dans son téléphone intelligent, aussi. Et puis même, parfois, dans une puce microscopique cachée sur un truc (bombe atomique volée ou méchant très méchant, au choix) à l’insu du plein gré du méchant en question…

Quand Jacques Bauer il est perdu quelque part au milieu de la pampa, et qu’il a découvert un truc pas clair, il prend son téléphone intelligent, il appelle son boulot, et il dit “je vous envoie les coordonnées GPS de la super méga centrale nucléaire  clandestine que je viens de démanteler”. Et toc, il appuie sur un bouton et instantanément, sa collègue Chloë reçoit le bouzin.

Ça, moi je dis, c’est du GPS.

Mon GPS à moi que j’ai, apporté par le père Noël, c’est pas vraiment la même limonade… Dans ma rue, il sait pas où il est. Il cherche, il dit “recherche signal”, et il affiche un petit symbole d’antenne parabolique qui tourne sur elle même à la recherche désespérée d’un signal satellite.

Il faut croire que le satellite  Galiléo couvre l’Europe entière, à l’exception de la rue des petits oiseaux à St Naz… c’est ballot, quand même. (et si jamais des méchants très méchants décident d’installer une centrale nucléaire clandestine dans ma rue, comment on fait pour les dénoncer à la CTA ??)

Bref, avec mon GPS à moi que j’ai, il faut aller se garer sur le front de mer, et là, oui, il sait où je suis, et du coup il peut m’amener où je veux.

Là où c’est un peu vexant, quand même, c’est qu’il connait parfaitement le petit lieu-dit de M u r e t, appelé E s t a n t e n s, où j’ai passé mon réveillon du 31. Et franchement, il y a moins d’habitants là-bas que dans la rue des petits oiseaux…

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 4 janvier 2010
A 10:10
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