mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

je réinvente la roue…

Voilà le point sur la “Pinwheel jacket” d’Éléa:

- j’ai fini le corps

(7 bandes, de 10 rangs chacune, avec des restes de restes de laine… C’est tout moi ça, j’ai des dizaines de lots de pelotes qui dorment dans mon placard, mais tant qu’il restera 20 grammes de ma “canada” rose je ne “pourrais” pas déballer ma baby cashmerino !)

Je tricote donc présentement la “loopy edge”, comprendre la bordure bouclée…

Rarement tricoté un truc aussi chi pénible ! Une i-cord sur 3 mailles (déjà…), 6 rangs “en l’air”, puis on tricote trois mailles du corps avec les 3 mailles de l’i-cord…

J’en suis à la moitié de ce pensum et ça m’a pris deux soirées entières ! (heureusement, le début de la troisième saison de Prison Break était là pour m’occuper l’esprit.)

Après, il faudra que j’ôte le fil provisoire à la place des manches, et que je les tricote (ces manches)… J’aurais voulu commencer ensuite un projet pour moi (kepler en laine et soie), voire même (ça va monter vite dès que les bandes torsadées seront finies) l’arborer à Noël ou au 31, mais un nouveau projet va peut-être venir contrarier ce planning : il faudrait (pour bien faire) que je tricote une turbulette en laine pour Éléa afin de pouvoir la laisser dormir sans culotte de protection et ainsi, vérifier si elle a fait pipi et changer sa couche le cas échéant… C’est vrai qu’elle dort mieux (en particulier le matin) quand elle est au sec…

Je n’ai trouvé aucun modèle sur Ravelry (les américains ignorent jusqu’à l’existence de la turbulette). En revanche il font des sortes de “manchons” pour les jambes des bébés en couches lavables…

J’hésite, mais j’ai peur qu’avec ce système, en bougeant, elle se découvre en moins de deux. Et puis, les pieds dépassent (d’après ce que j’ai compris), donc il faut qu’elle garde ses chaussons (ce qui relève de l’exploit).

Donc j’ai pas trop le choix, il faut que je m’y colle et que je tricote une “vraie” turbulette. Pour le modèle, j’ai ce qu’il faut, que je vais adapter à ma laine, car c’est prévu pour se tricoter en 3 et il est hors de question que je choisisse une laine qui se tricote avec une taille inférieure à 6 ou 7.

Et donc reste la question de la laine… Je ne pense pas trouver, ni chez Phildar ni chez BDF une pure laine de cette taille. Les fils Anny Blatt répondent à mes critères mais sont trop chers (la Laïka serait parfaite mais à 4 euros la pelote, ça me fait la turbulette à 40 euros environ !). J’ai trouvé sur Tricotin de la pure laine “bulky” de chez Adriafil, pô cher (moins de 3 euros la pelote), mais les couleurs ne me plaisent pas (bleu, jaune ou vert. Et c’est tout).

grmpf….

Bref, je cogite, mais il faut de toutes façon que j’achève la pinwheel avant de passer à la suite, et ça me laisse encore un peu de temps pour me décider !

Categorie : Tricot
Par mes vies
Le 30 novembre 2007
A 18:26
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On t’aime Vincent Baguian

… c’est le titre d’une des chanson de son dernier album.

Si vous aimez Patrick Fiori, les boys band ou Pascal Obisbo, ce qui va suivre ne vous interessera probablement pas. Par contre, si vous appréciez le second degré, l’humour léger et subtil, juste ce qu’il faut pour ne pas sombrer dans le désespoir, la poésie, les “vraies” histoires d’amour, (les notres, pas celles qui se terminent par “ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants”…), si vous écoutiez France Inter à l’époque des “Vélos D’Amsterdam”, peut-être aimez-vous déjà Vincent Baguian.

Sinon, c’est probablement que vous ne le connaissez pas encore. Alors ruez-vous sur son dernier album (sa chanson-titre, “ce soir c’est moi qui fait la fille”, avec le clip, en écoute sur son space, ainsi que l’une des plus belles chanson de l’album “je suis une tombe”, où il évoque ses origines arménienne). Les deux précédents (”Pas Mal”, milieu des années 90 il me semble, et surtout “Mes Chants”) étaient déjà des bijoux, celui-là est dans la même veine.

Voici ce qu’il dit dans “je suis une tombe” :

Moi je suis la tombe

d’une partie du monde,

j’y peux rien, je suis là,

je suis l’ombre,

Au milieu des décombres

Pour comprendre l’Histoire

Je deviens la mémoire…

(…)

Je ne parle pas d’un pays,

mais de toutes les Arménies

Quand s’ajoute à la blessure

L’insoutenable injure

Des morts que l’on renie…

 

(à part celle-ci, ce ne sont pas des chansons “engagées”, il pointe plutôt les petites manies et les travers de notre société, comme cet homme qui parle à sa maîtresse grâce à son téléphone portable, et racroche quand rentrent sa femme et ses enfants…)

Avec tout ça j’espère que je vous aurais convaincus d’aller au moins écouter une ou deux chanson (ça coute rien, et si vous êtes conquis son album est en vente sur iTunes Music Store)…

Categorie : musique
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Le
A 17:23
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rien ne change…

Ce matin, Malo a reçu son Pomme d’Api de décembre…

Et dedans, la crèche en carton pré-découpée à construire. Et d’un coup, tout m’est revenu. J’ai revu ces mercredis après-midi où je bricolais MA crèche en carton Pomme d’Api, avec l’aide de ma mère…

Le sapin de Noël dans la salle à manger telle qu’elle était quand j’étais petite… La maison de ma “meilleure copine” de l’époque… La couverture des “Belles Histoires de Pomme d’Api”, blanche avec un liseré de couleur tout autour (j’ai cherché ça à la maison de la presse mais apparemment ça n’existe plus…)

Je crois que je vais prendre plus de plaisir que Malo à la construire, cette crèche en carton !

Categorie : moi
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Le 27 novembre 2007
A 18:37
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pourquoi les femmes mettent-elles toujours deux heures à se préparer…

Constat :

Quand je pars avec les enfants (ou même un seul enfant), je dois m’y prendre un quart d’heure à l’avance, pour les préparer, les habiller, fourrer dans mon panier et mon sac tout ce  dont je pourrais avoir besoin (des couches, de quoi nettoyer les fesses d’Éléa, essuyer son vomi, un gouter pour Malo, de l’eau, des petits jouets pour tout le monde, des bonnets s’il fait froid, de la crème solaire s’il fait chaud…), et mettre ensuite le tout (les enfants, les paniers) dans la voiture.

J’ai souvent besoin d’un deuxième voyage car ZUT j’ai oublié l’écharpe porte-bébé au porte-manteau, ou mon téléphone portable sur la table, ou Malo voulait ABSOLUMENT sa voiture rouge et il pleure et refuse de partir si je ne retourne pas dans la maison la chercher….

L’Homme, lui, a adopté une tactique à toute épreuve. Je vous la livre ici, elle peut servir.

Un exemple : le dimanche matin il amène Malo à la piscine.

La veille, vers 21 heures : “Au fait, le sac de piscine est prêt, pour demain ?”

Moi, bonne poire, je vais chercher le sac dans le garage, j’y place deux serviettes propres, la crème barrière pour Malo, les deux maillots de bain, la crème émolliente, la carte de piscine et un paquet de mouchoirs. (pendant ce temps, l’Homme sirote sa tisane devant la téloche). Je pose le sac dans l’entrée. L’Homme, dans son infinie bonté, daigne me remercier.

Le lendemain matin, un quart d’heure avant le départ, l’Homme est en haut (et il ne fait pas du gateau, mais il check ses mails), et Malo, en bas, en pyjama, s’amuse tranquillement. L’Homme, de sa voix de stentor : “Malo, prépare toi, on part dans 5 minutes !”.

Alors là, j’hallucine. Il croit vraiment que son fils va stopper net son activité passionnante (planquer des petits objets dans des boules de pate à modeler), monter s’habiller seul ???

Je prend donc les choses en main, j’aide Malo à s’habiller, à mettre ses chaussures, son manteau, son bonnet… L’Homme descend à ce moment là, attrape sa veste, la clé de voiture, “Allez Malo on y va !”, puis se ravise (il a oublié un truc…) et me demande d’installer Malo dans la voiture. Je m’exécute (”Bien, mon seigneur et maître”), et je mets aussi le sac dans le coffre. L’Homme revient et s’installe au volant.

Et là, je réalise que :

j’ai passé bien 20 à 30 minutes à préparer cette sortie dont je ne suis même pas, et que l’Homme, un peu trop habitué à avoir une multitude d’assistants et d’assistantes, ne réalise même pas que les serviettes ne sautent pas seules dans le sac, et que Malo sait parfaitement s’habiller seul, mais pas sans un “coach” à ses côtés pour l’empêcher de  mettre une heure entre l’enfilage de son slip et celui de son pantalon…

Il faut absolument que je redresse la barre !

C’est ce que je suis en train de me dire quand les deux nageurs olympiques rentrent de la piscine. L’Homme ouvre la porte et me lance : “Malo a super faim, T’AVAIS OUBLIÉ LE GOUTER“.

Depuis, j’hésite. Dois-je me vanger en ne sortant pas les serviettes mouillées du sac de piscine ? Ou bien un (simple mais efficace) “OH ! TU PEUX PAS LE FAIRE TOI-MÊME !” à la prochaine demande (formulée ou implicite) serait-il suffisant ?

Ou encore, demain matin, avant le départ pour l’école, rester trainer au lit jusqu’à 9 heures moins le quart, puis descendre et m’étonner que tout le monde (enfants, cartables) ne soit pas déjà dans la voiture ? (dégivrée, bien sûr, la voiture…)

Categorie : scène de la vie de famille
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Le 25 novembre 2007
A 18:52
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Cinq mois

Cinq mois,

quatre pattes dans toute la maison

trois admirateurs inconditionnels

deux yeux gris-bleux

et une dent depuis hier !

… ça passe vite…

Categorie : scène de la vie de famille
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Le 23 novembre 2007
A 22:48
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“guimpe”

… C’est la traduction que me donne mon dico en ligne pour “dickey”. (j’ai la flemme de descendre regarder ce que propose mon Harrap’s Shorter).

Voilà donc l’objet :

Moi j’appellerai plutôt ça un “col”, à défaut d’un terme plus adapté…

Qui c’est qui n’aura pas froid au cou cet après-midi à la manif ???

(le patron vient de “knitting around“, mais en fait vous n’avez pas besoin du livre pour le tricoter : on fait un col en côtes, en rond. À la hauteur souhaitée, on monte une vingtaine de mailles (pour une laine fine comme la mienne) et on tricote au point mousse en aller-retours, perpendiculairement au col. On tricote une maille du col avec une maille du “tour” tous les deux rangs. Les “angles” sont faits en rangs raccourcis, et si on veut que le devant soit plus long que le dos, on fait des augmentations dans la deuxième moitié de l’angle souhaité (et des diminutions -le même nombre- dans la première moitié de l’angle suivant).

Bref, facile, ingénieux, pas de couture (juste le grafting pour relier le début et la fin du pourtour)… Je sens que je ne suis pas prête de le quitter, mon “dickey”.

(et j’ai aussi commencé une pinwheel jacket pour Éléa, qui grandit plus vite que je ne tricote.)

Categorie : Tricot
Par mes vies
Le 20 novembre 2007
A 11:17
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chaud devant !

L’hiver semble installé, et il n’y a pas que la nuit qu’on se caille. Il faut gratter la voiture tous les matins, et chacun a besoin d’une petite laine en plus…

Pour la puce, un gilet :

(modèle Debbie Bliss, gratuit . Laine Canada de Lamy yarns, moins de quatre pelotes.)

Pour Malo, des moufles avec les restes de son dernier pull :

(pas de modèle particulier, du vrai “sur-mesures”).

Et pour moi, un col d’EZ, dont vous verrez les photos demain parce que là, tout de suite, je vais me glisser sous ma nouvelle copine la couette géante.

Categorie : Tricot
Par mes vies
Le 19 novembre 2007
A 23:59
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Mysa mäne

Ça fait trois ans et demi que notre “lit conjugal” est devenu un lit familial. Depuis trois ans et demi, nous avons pratiqué à peu près toutes les combinaisons possibles de cododo…

Mais l’autre nuit, avec Éléa contre moi, l’Homme frigorifié qui tirait de toutes ses forces sur la couette, et Malo réveillé aux aurores qui nous a rejoint, j’ai eu la révélation : notre couette est trop petite !!!!

Alors virée chez le suédois (qui comme chacun sait, “stocke haut” et prévoit large), et pour une somme plutôt modique, voilà une nouvelle venue à la maison. Elle est chaude, moelleuse, et surtout, immense. Sa superficie frôle celle de ma première chambre d’étudiante, je pense.

(Bon, pour la faire entrer dans sa housse, c’est tout un bins, j’ai dû y entrer moi même, en entier… mais au moins, depuis, tout le monde dort au chaud.)

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le
A 23:44
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l’athlète de la famille

… c’est Eléa.

Après plusieurs semaines de rampage intensif, elle maitrise maintenant parfaitement l’art du quatre pattes.

Cette après midi, dans le lit familial, nous avons vécu notre première (et, je parle d’expérience, pas notre dernière) “tétue contre acharnée-party”. Je m’explique : d’un côté, bébé, 4 mois et des bananes, avec en tête UN objectif : chopper la fiche du cordon d’alimentation de mon iBook. C’est joli, c’est lumineux, c’est vert, elle le veut. De l’autre, maman, qui essaie de lire ses mails et ses blogs en retard. 20 fois, 30 fois, 40 fois, bébé tend sa petite main en direction de la fiche. 20 fois, 30 fois, 40 fois, maman prend bébé et la repose à l’autre bout du lit, la tête en direction opposée à la fiche.

Et chaque fois, en moins de 3 secondes, bébé était à nouveau là, prête à se saisir de cet objet défendu mais si tentant…

Heu, elle a 4 mois, là. Elle devrait pas se contenter d’essayer de se tourner, en position allongée ????

L’autre performance (de taille), c’est la position assise. Déjà pendant les vacances, une fois ou deux on l’a vu faire et on s’est dit “tient, c’est marrant, elle est quasiment assise, là…”. Mais à 4 mois, pensez-donc, elle l’a pas fait exprès !

Ben voyons…

Maintenant, elle sait s’asseoir (bon, toujours “en trépied”, c’est à dire en gardant une main en guise d’appui). C’est sûr, ça change son point de vue !

Déjà, quand Malo s’est assis vers 6 mois, on trouvait ça “précoce”. Mais là… Sachant qu’il a marché à 9 mois, si elle a deux mois d’avance, ça veut dire quoi ? Qu’elle saura se mettre debout avant sa première bouchée de poire ??? (au passage, ça va être dur de “tenir” encore 2 mois avant les premiers solides, vu les efforts desespérés qu’elle fait pour attrapper les aliments quand je mange un truc. Et comme elle mange tout ce qu’elle attrappe… y compris le papier ou les bouts de laine qui trainent…)

pour finir, un petit défilé de babylegs :

modèle “neapolitan”

modèle ” white burst”

modèle “cinnamon” parfaitement assorti à son pull raglan 6 boutons en poulinette.

(non, je ne joue pas à la poupée… et j’ai bien lu et médité ce billet de Catherine Dumonteil-Kremer… Quand j’habille mes enfants, je privilégie d’abord leur confort, ensuite la praticité pour moi (avec l’hygiène naturelle, pas de bodys, combinaison ou salopette !), et enfin le côté “joli”. Et ce qui est chouette avec les babylegs, c’est que ça répond à tous ces critères à la fois !)

PS : avis aux toulousaines, je serai demain de 10h à 14h au salon “Baby” à Labège (Diagora), sur le stand de La Leche League. Si vous passez par là… J’aurai un badge devant et un bébé dans le dos, vous pouvez pas me louper !

(je ne sais pas trop si ce salon vaut le coup… Il y aura aussi l’association française de massage bébé -je prépare un billet sur le sujet-, la boutique baby’O, quelques marques sympa de vêtements de grossesse qui changent un peu, et après, tout le fatras commercial autour des jeunes parents, marchants de poussettes, de petits pots, de déco, de dragées et faire-part…)

Categorie : scène de la vie de famille, maternage
Par mes vies
Le 10 novembre 2007
A 20:45
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rions un peu…

Hier après-midi, Malo était à une activité “cirque”, en ville. J’ai donc disposé de 3 heures bien à moi pour me balader en ville, et en particulier à la fnac. Quelle joie de pouvoir rester planter 20 minutes devant un rayon, de toucher tous les livres, les feuilleter, lire tranquillement les quatrièmes de couverture…

J’ai fini par acheter celui-ci, sur lequel je lorgnais déjà depuis un bon moment…

C’est vraiment tordant, surtout quand on a lu les auteurs qu’il parodie… Un petit exemple, le chapitre “Fred Wargas” : [le commissaire Adam Seberg] “ne comprenait pas tout dans ces enquêtes où les assassins étaient agrégés d’histoire et de lettres classiques”…

On y retrouve Christine Anxiot, Marc Levis, Mélanie Notlong entre autre…

(Et si c’était niais ?, Pascal Fioretto.)

J’ai (quand même) fait un tour au rayon enfants. Bien m’en a pris ! “ils” ont ressorti mon album préféré quand j’étais petite,

Sylvestre et le caillou magique. Je l’ai acheté à Malo et on l’a lu hier soir, il a beaucoup aimé…

Categorie : livres
Par mes vies
Le 7 novembre 2007
A 8:20
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