mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

le temps des petites robes (édité)

Ça fait presque un an que j’attends ça, les beaux jours, pour pouvoir mettre des petites robes à Eléa

(vous me direz : je lui en ai déjà mises l’été dernier et cet automne… Mais c’est quand même plus seyant sur un bébé qui marche !).

Ainsi, celle ci est en coton bio (de chez “la queue du chat“) et elle est dans son armoire depuis sa naissance ou presque !

Et j’ai de quoi lui en faire une petite collection…

… mais je doute d’arriver à en coudre des qui soient aussi parfaites que celle faite et offerte par Christelle :

(mais vu le temps ces jours-ci, je désespère de pouvoir la lui remettre avant ses 16 ans au moins !)

Categorie : couture
Par mes vies
Le 16 mai 2008
A 14:29
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parisienne d’un jour…

J’ai profité de mes vacances pour faire une virée à la capitale, avec ma sœur, et Eléa sur le dos. 3 heures de TGV aller, autant au retour, c’était pas trop cher payé pour le plaisir de fouler à nouveaux les trottoirs parisiens : je n’y avais pas mis les pieds depuis l’an 2000 ou 2001 !

Nous avions préparé un séjour “à thème” : objectifs : la librairie japonaise, la librairie américaine (et les rayons “loisirs créatifs” de ces deux boutiques), un tour à l’entrée des fournisseurs, un autre chez Muji, un passage éclair à l’épicerie du bon marché, et il était déjà temps de rentrer…

Avec, dans ma musette, ce bouquin : (clic clic sur l’image pour en savoir plus)

La petite fille en couverture fait la tronche, mais elle porte une jolie robe… 4 modèles simples de robes pour enfants, à partir de 90 cm (bon Eléa fait 76 cm à l’aube de ses 10 mois, mais elle est à mon avis plus solidement charpentée qu’une japonaise du même âge, donc on devrait réussir à adapter la longueur), déclinés sur tous les tons : avec ou sans manches, avec ou sans col, avec ou sans ceinture, frou-frou, etc…

L ‘idée (je vous le rappelle) est de coudre moi-même sa robe de baptême… Mais la date approche dangereusement et je voulais avant coudre la même robe dans un autre tissu, histoire de voir si la taille est bonne, toussa…

De la librairie Brentano j’ai rapporté le livret du “great american aran afghan”, découvert du Ravelry, coup de cœur immédiat. (NDT : “afghan”, en anglais, outre “vilan barbu terroriste qui vit dans un pays loin loin et très méchant”, signifie aussi quelque chose comme “plaid” ou couverture. “aran”, ce sont des îles britanniques, et le “aran sweater” est notre pull irlandais : style plein de torsades et de points compliqués. Il s’agit donc de tricoter jesséplucombien de carrés, dans des points irlandais, et de les assembler afin d’en faire une couverture, un jeté de canapé plutôt. Projet qui, à mon rythme actuel, me prendrait 114 ans environ… Mais c’est pas grave, j’aime ce modèle, je lis mon livret de temps en temps, et je rêve à mes carrés “un-jour-quand-j’aurai-le-temps”. Ce qui est agréable dans le livret lui-même c’est que chaque carré est crée par une tricoteuse différente, qui résume un peu sa vie, comment elle a commencé à tricoter, ce qu’elle aime, comment elle a eu l’idée de ce motif en particulier…)

… et de l’entrée des fournisseurs, je n’ai ramené ni Liberty ni Citronille (d’ailleurs c’est un de mes grands principe dans la vie : no Liberty, no Citronille. Ben ouais, je suis une vraie rebelle qui ne fait pas de concessions.), mais un fermoir de porte-monnaie, j’ai un projet bien précis, mais… pas assez de disponibilité d’esprit ni de temps libre en ce moment pour le mener à bien. Pas grave, ça (re)viendra.

Je peux vous dire qu’après tout ça, on aurait bien dormi deux heures dans le tgv du retour… (mais Eléa en avait décidé autrement, elle avait besoin de se dégourdir les jambes après toute une journée portée sur mon dos.)

Categorie : Tricot, livres, couture
Par mes vies
Le 8 mai 2008
A 16:17
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ressources pour la couture des couches lavables

Pourquoi coudre ses couches ?

- Parce que c’est FACILE

- Parce que c’est AMUSANT et que le résultat est JOLI

- Parce que vous faites une couche qui vous plait, “sur mesure” pour votre bébé, qui répond à vos besoins et vos attentes (fine ou épaisse, bio ou récup’, échancrée ou bien enveloppante, rose ou orange à pois violets…)

- Parce que c’est économique. (la question m’a été posée plusieurs fois… J’ai trouvé un calcule fait par une maman couseuse sur un forum, mais je ne tiens pas à le mettre ici, je préfèrerais faire mon propre calcul… Un jour !!! En tout cas une chose est sûre, même un “kit” (l’option la plus chère) est moins cher qu’une couche toute faite, à matériau égal.)

Comment apprendre ?

En regardant les sites, les pas à pas, les forums sur le net… En demandant à une maman couseuse qui habite près de chez vous de vous montrer… (comment savoir si une maman couseuse habite près de chez vous ? En posant la question sur un forum internet !), en participant à un atelier organisé par une association (ça se répand de plus en plus), ou en faisant appel à une “maman relai” d’un magasin on-line de tissus pour couches (typer “couche nature”, par exemple…)

PATRONS, PAS À PAS :

(en français ou en anglais… Mais les photos et les dessins n’ont pas de langue !)

- des patrons à télécharger

- un patron

- deux pas à pas : une couche cousue sur l’extérieur, et une cousue sur l’envers, retournée et surpiquée (photos, beaucoup de détail… Site à explorer, il y a d’autres pas à pas)

- plein de pas à pas : en particulier, des couches et culottes type popolini

(en anglais, mais beaucoup de photos)

- un pas à pas très détaillé et en français, avec (ce qui ne gâche rien) de très belles photo et une petite poulette ravissante dans la jolie couche de sa maman !

l’arbre à bébés : la base pour les “couseuses” françaises : des patrons et des pas à pas. (un peu “dépassé” peut-être car depuis, on trouve des tissus vraiment adaptés et des fournitures comme le biais élastique qui permettent de faire des culottes ou des te1 “comme celles du commerce”, mais sans l’arbre à bébés, on n’en serait peut-être pas là…)

Couleur bébé : plein de patrons et de pas à pas, pour des couches mais aussi pas mal d’autres choses (ponchos de portage, etc…)

Un pas à pas très détaillé en anglais (les photos en gros plan parlent d’elles-même !), d’une couche cousue sur l’envers et surpiquée sur l’endroit (comme ma couche à fleurs), fermeture avec du scratch.

Pas à pas d’une TE1 (tout en un) extérieur PUL, avec système “antifuite” de double élastique aux cuisses. (en français)

FOURNITURES :

Pour les tissus, l’éponge de coton qu’on trouve chez Toto ou Mondial tissu (ou toute autre boutique de tissu), le coton imprimé (pour l’extérieur des couches, c’est plus joli !), le velours éponge (magasin de tissu, ou récup d’un pyjama de “grand”), c’est bien moins cher que sur les boutiques “spécial couche”. De plus, attention à la taille du morceau de tissu qu’on vous vend : plus on achète un petit morceau, plus il y a de “pertes” et plus ça revient cher pour une couche.

Les “kits” pour une seule couche (si vous voulez mon opinion) c’est un peu de l’arnaque :)

(enfin je veux dire que ça revient beaucoup plus cher que d’acheter des fournitures pour faire 5 ou 6 couches, ramené au prix unitaire de la couche).

Les fournitures spéciales, types lastin ou caoutchouc (pour les élastiques), foe, etc… je n’ai jamais essayé, moi j’utilise de l’élastique plat tout bête, ça ne coute pas cher, ça résiste assez bien aux lavages (à condition de ne pas mettre de vinaigre dans la machine à laver), le tout est de bien “tater” l’élastique avant d’acheter, pour ne pas qu’il soit trop raide (pas trop souple non plus, c’est ça qui est difficile).

Par contre, acheter du scratch sur les boutiques spéciales peut être intéressant : une couche nécessite 3 ou 4 fois plus (estimation !!!) de scratch”doux” que de scratch “dur”. Donc les boutiques qui permettent de dissocier les deux types de scratch vous font faire des économies.

Bref, tous ces “conseils” si vous avez envie de vous lancer sans vous ruiner, juste pour voir ce que ça donne, si vous êtes capables de faire une couche (la réponse est : OUI ! c’est super facile).

Presse et pressions Snapiz (fr)

Cosy cotton (fr) : tissu, mercerie

Ar Brinic (fr)

Couche Nature (fr)

maternature (fr) : quelques fournitures intéressantes, en particulier des pressions, de la teinture, du microfibre et du velours de coton bio.

Une liste de sites où trouver du tissu bio (pas forcément pour les couches)

J’essaierai de compléter au fur et à mesure…

Categorie : maternage, la geekette surfe pour vous, écologie, couture
Par mes vies
Le 15 avril 2008
A 14:27
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J’en tiens une bonne (couche)

avant de (re)partir en vacances, un p’tit coup de courage s’est emparé de moi, et j’ai fait quelques trucs en souffrance depuis des mois (boutons à recoudre, ourlets…)

Tant que j’y étais j’ai mis les boutons au petit cardigan en coton : là tout de suite il pleut, mais depuis quelques jours on commence à penser que le printemps arrive !

(ces petits poissons en nacre sont dans ma “réserve” depuis… pfiou ! au moins !)

Sur ma lancée, et inspirée par la superbe couche vichy  que ma copine C. a cousue pour Eléa (et assortie à une belle petite robe… mais bon, vu le temps, je n’ai pas encore pu la lui mettre…), je me suis lancée dans une couche “fleurie”, cousue sur l’envers, surpiquée et pressionnée.

tadam :

et sur pieds : (enfin je veux dire sur fesses)

et une dernière pour la route, je ne m’en lasse pas : détail de l’élastique de la cuisse (avé la surpiqure) :

J’ai eu quelques émotions au moment de placer les pressions en résine (avec la presse de Cécile)… D’abord l’objet, une grosse presse en fonte, ensuite le côté “définitif” de la chose : là, pas de retour en arrière possible ! Je m’explique :

Lors de la couture de la couche, je me suis gourée et j’ai cousu l’envers contre l’endroit… Ouinnnn ! 5 minutes pour coudre, l’après-midi pour découdre !!!

Par contre avec les pressions… pas de deuxième chance : si je place deux pressions mâles face à face, par exemple, c’est mort ! On ne peut pas les enlever (pas facilement en tout cas… Il doit être possible de les casser au marteau, peut-être ???)

Mais bon, c’est tellement plus joli, plus fini, et (je trouve) plus agréable/pratique à utiliser que du velcro, que… J’ai pris une grande respiration à chaque fois, j’ai mobilisé très fort tous mes neurones (oui je sais, il y a encore quelques années, mes neurones me servaient à comprendre la théorie de Schonberg dans “Le Style et l’idée”, maintenant ils ont du mal à trouver la bonne position des pressions sur une couche…), et je n’ai pas commis d’erreur !

Du coup j’ai commandé 100 pressions blanches, j’ai de quoi faire 10 couches avec ça… (d’ici là Eléa sera propre, vu mon rythme !)

Je prépare un billet “pense bête” sur la couture des couches, avec les sites qui proposent des patrons, des pas à pas en photo, ceux qui vendent les fournitures (tissus, élastique, pressions… )

Categorie : couture
Par mes vies
Le 11 avril 2008
A 9:34
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Categorie : couture
Par mes vies
Le 1 avril 2008
A 1:14
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stop aux “pochons” !

(note de la traductrice : en nantais, un pochon est tout simplement un sac en plastique, du type de ceux qu’on ne vous donne plus à la caisse de votre supermarché)

Pour Noël j’avais envie de faire des sacs à glisser dans son sac à main, qu’on dégaine à la caisse lors d’un achat imprévu : “non merci, pas de sac, j’ai ce qu’il faut…”

Donc j’ai mis dans ma “queue” de projets sur Ravelry ce filet à provisions, tricoté en coton (ça tombe bien j’ai des restes à eradikniter), qui se réalise en quelques heures selon la créatrice du modèle.

Et puis je suis tombée par le biais du blog “leçons de couture” sur ce modèle de sac “qui se cache dans sa pochette”, et j’ai craqué ! je le trouve très joli et ingénieux.

Il m’en faut 2, le premier est fait (2 heures sans compter la coupe des tissus). voici quelques photos qui le mettent mal en valeur ! des bouts de fils qui dépassent partout, le coeur appliqué qui semble assymétrique (alors que pas du tout !!), le sac tout froissé parce que je l’ai d’abord rentré dans  sa pochette avant de le déplier pour le prendre en photo…

Enfin pour un cadeau de dernière minute je ne suis pas mécontente… Il m’en reste un à faire (mais le tissu est coupé, l’appliqué est fait, il ne reste que l’assemblage, ça ira tout seul maintenant que j’ai compris le principe).

Categorie : Tricot, couture
Par mes vies
Le 16 décembre 2007
A 16:54
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Je vous présente…

… Marie-Antoinette !

(bon, faudrait que j’accélère un peu si je veux qu’elle ait un corps et un bonnet d’ici Noël. Et puis j’ai très envie de m’acheter ce bouquin sur les poupées steiner :

(Oui, en français on dit “Poupée Steiner” mais en anglais c’est “Waldorf dolls”…. Du nom des écoles waldorf fondées par Rudolf Steiner).

Ces poupées sont faites (normalement) uniquement dans des matières natuelles, bio de préférence : laine vierge pour le rembourrage, coton bio pour le corps et les vêtements…

Il en existe différents modèles : pour les bébés, des poupées au corps peu définit (sans jambes en particulier), sans cheveux (juste deux ou trois sur le front), aux vêtements cousus à même le corps. Et au fur et à mesure de l’évolution de l’enfant, on lui propose des poupées plus “évoluées”, avec un corps articulé, des cheveux, des habits qu’on peut mettre et enlever…

Il existe beaucoup de ressources, mais toutes ou presque sont en anglais. Nombreuses sont les mamans américaines et australiennes qui vendent leurs propres poupées Steiner. Certaines proposent des kits, des fournitures pour les réaliser (je n’ai encore rien trouvé de concluant en français).

Voici tout d’abord des poupées toutes faites, à vendre. D’abord une boutique, ensuite une couseuse de grand talent qui a lancé sa marque assez récemment (ce sont les poupées “Happy to see you“, vous les avez peut-être déjà croisées sur la blogosphère, elles sont splendides.)

Ensuite une boutique de jouets (en Australie il me semble… Bonjour les frais de port !) qui propose aussi de magnifiques poupées (et des jouets en bois…)

Ensuite, pour faire soi-même… quelques tutos (en image et en anglais) :

Le premier est très détaillé et propose un patron.

Le second propose des poupées plus simples (pas articulées). Le pas ) pas pour la tête ne m’a pas semblé hyper clair… (mais mon anglais est assez moyen, faut dire.)

Ici un pas à pas spécialement dédié à la réalisation de la tête (la partie la plus délicate)

Un tuto très chouette et en français

Un album photo sur flikr

pour admirer des réalisations toutes plus belles les unes que les autres.

Pour les fournitures, il y a ça, c’est encore là qu’on trouve le plus de choses “spécifiques” comme du jersey tubulaire, et du jersey de coton dans différentes couleurs de peaux.

Si vous connaissez un fournisseur de jersey de coton bio utilisable pour faire un visage, faites-vous connaitre !

(la mienne est, comme toujours, faite avec “les moyens du bord” : ce que j’avais de plus extensible pour le visage c’était du stretch beige, du coup ça fait plein de plis, je les planquerai sous le bonnet !!)

Categorie : couture
Par mes vies
Le 12 décembre 2007
A 20:03
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l’atelier clandestin (3)

Dernière réalistation en date : un petit sarouel (patron et explications ici)

et le baby kimono (patron et explications là). Si le petit sarouel “roule tout seul” (patron facile, peu de coutures, explications limpides…), en revanche je me suis arrachée les cheveux sur le kimono. Martha, la vérité, tes explications c’est du grand n’importe quoi. Alors ça va bien de faire la wonder-woman qui dans la même journée va préparer un repas équilibré, frais, bien présenté, dans une maison nickel digne de Elle Décoration, coudre une tenue pour enfant en récupérant un chemisier démodé, tricoter les chaussons assorti, broder l’initiale du bébé sur la petite tenue, immortaliser l’ensemble dans une page de scrapbooking et faire son pain pour demain… Mais moi aussi je peux faire tout ça si c’est tout bâclé !!!

En gros, le patron n’est pas complet : il manque les fameux “dots”, repères pour placer les rubans, auxquels les explications se réfèrent pourtant… Et les explications, parlons-en !!

Pour commencer, on nous “explique” comment faire 3 liens avec du biais. (bon, j’ai pas de biais, j’ai utilisé un reste de tissu vert qui va bien avec ma cotonnade à fleu-fleurs). Ok Martha, je te suis, j’ai trois liens.

Heu, Martha, j’ai comme un doute, là : ces trois liens, une fois qu’ils seront fixés sur un des côtés du kimono… à quoi je suis censée les attacher, en face ???

Après quelques recherches sur les blogs anglo-saxon où des filles ont cousu ce modèle, je comprends que

1) Tout le monde est d’accord sur le fait que les explications sont “poor”, voire carrément fausses

2) Les photos montrent bien que les liens sont en fait au nombre de 6 : 3 d’un côté et 3 de l’autre.

À ce moment-là, j’ai dit “zut” à Martha et j’ai tout fait à mon idée, d’après les photos.

Je serai presque contente du résultat, si ce n’était ces gros liens verts tout moches. Mais j’étais pressée, j’ai pas voulu attendre d’avoir acheté mon biais… Allez, on va dire que c’est ma “touche perso”, toujours le petit truc qui le fait pas !!

Et j’en referai peut-être un autre, qui sera plus propre… ou pas !!!

Donc, mon conseil si vous voulez coudre ce kimono : épargnez-vous la lecture des explications, et faites au feeling.

Les “bons points”, quand même : un patron simplissime, super facile à reproduire et à mettre à n’importe quelle taille (mois j’ai fait une taille 3-6 mois, mais je pense que cette taille aux USA correspond à du 9 mois, voire un an…)

Le coton à petites fleurs : c’est un coupon de chez Toto, payé 9 euros les trois mètres il y a deux ans, j’ai déjà fait une petite robe pour une cousine dedans, il me reste encore au moins deux mètres…

(bon, maintenant il faut aussi que je fasse -à la main à cause de mon bras libre trop gros- les ourlets du sarrouel. Et aussi ceux de tous les pantalons déjà cousus. Promis, je m’y mets… demain…)

Categorie : couture
Par mes vies
Le 7 juin 2007
A 9:29
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l’atelier clandestin (2)

La valise est (presque) prête, même si la naissance n’est pas imminente… J’ai mis des langes et un snappi, mais je n’avais qu’une culotte de protection en taille S… Donc cet après-midi, mission “culotte”. Avec du PUL acheté il y a trois ans chez Mondial Tissu, un patron bidouillé, et un des rares pas-à-pas qui ne nécessite pas l’utilisation de biais élastique (je n’en possède pas, mais vu mon résultat d’aujourd’hui, si je dois refaire une culotte, c’est sûr que j’en achète ! ça fait quand même bien plus propre, plus fini…), voici ma culotte nouveau-né bleue (et à côté, la popowrap orange de chez Popolini…).

Comme la machine était sortie, avec quelques chutes de lin blanc et de vichy, j’ai fait une paire de petits chaussons (à force de voir ceux du bouquin Citronille sur les blogs, j’avais envie de tenter quelque chose). Le patron est , et le tutoriel ici. J’ai eu un peu de mal, donc je considère qu’il s’agit d’un prototype, la prochaine paire sera plus vite faite, et surtout je perdrai moins de temps à réfléchir quelles sont les coutures à faire d’abord (j’ai été obligé de finir le premier chausson à la main, car je n’avais pas posé le croquet avant l’élastique…)

Ceux là sont tout en tissu, taille 0-3 mois, mais pour un enfant qui marche, on peut les faire en cuir (avec la semelle en cuir retourné), en polaire (avec de l’anti-dérapant à coller sous la semelle), en feutrine…

Bref, je m’occupe, pas des plus utilement (je devrais plutôt préparer un flacon de liniment oléo-calcaire, j’ai les ingrédients qui dorment depuis des plombes dans mon armoire à pharmacie… finir tous les ouvrages qui attendent une couture… cuisiner en grande quantité et congeler pour après la naissance… m’occuper de la paperasse pour mon congé parental… pffff… corvées….), et j’attends…

Categorie : couture
Par mes vies
Le 1 juin 2007
A 16:01
Commentaires : 4
 
 

l’atelier clandestin (1)

Ce week-end, j’ai pu disposer de 24 heures à moi toute seule, tous les membres de la famille de moins d’un mètre dix et de plus d’un mètre quatre-vingt étant partis en vadrouille au bord de la mer.

J’en ai profité pour

1) dormir toute l’après-midi

2) dormir toute la nuit (sans réveil intempestif, sans me retrouver acculée au bord du lit, à deux doigts de tomber par terre…)

3) faire la grasse matinée jusqu’à 10 heures.

Une fois cette partie de mon programme accomplie, j’avais retrouvé assez d’energie pour sortir la machine à coudre et mener à bien quelques tout petits projets qui me trottaient dans la tête depuis quelques temps déjà.

En guise d’échauffement, après quasi un an sans toucher à ma machine, j’ai commencé par quatre lingettes avec des chutes d’éponge. (on peut faire plus joli et plus “propre” en mettant deux épaisseur, une en éponge et l’autre en coton imprimé, on coud envers contre envers et on retourne, pour avoir un bord bien net… Mais ici ce n’est pas le propos, je n’envisage pas de passer plus d’une minute pour ces objets, dont la fonction sera, rappelons le, d’essuyer du caca !).

Puis j’ai enfin terminé une petite couche (une taille M je pense), commencée depuis belle lurette, mais j’étais tombée en panne de fil. Donc, un modèle unique, “perroquet”, ou “arc-en-ciel”. (là encore, vu la fonction de la chose, je ne vais pas me prendre la tête pour la couleur du fil !)

Après quoi, j’ai réalisé deux pantalons “ouverts” pour la pratique de l’Hygiène Naturelle Infantile, que j’ai l’intention d’essayer avec la petite cerise (j’ai déjà fait une tentative avec Malo, de 4 à 6 mois environ, mais quand il a commencé à se déplacer et qu’il a fallut l’habiller un peu plus chaudement, j’avais laissé tombé…).

Je me suis servi de ce tutoriel, en voici une version à ma sauce et en français.

Réalisé en moins d’une heure !

On commence par couper le tissu (pour le patron et comment le modifier, voir la page d’origine). Au lieu de couper 4 pièces comme sur l’original, j’ai préféré couper “au pli” du tissu, afin d’avoir deux pièces, une pour chaque jambe. (comme ça j’évite une couture, niark niark). Attention ! veiller à couper une fois avec le patron sur l’envers, et une fois avec le patron sur l’endroit : les jambes doivent être symétriques et non pas identiques…

Étape suivante : on épingle et puis on pique un petit rentré sur les 4 entrejambes.(sur la photo, une des entrejambe seulement est épinglée). Ensuite, on plie chaque jambe en deux et on pique la face interne de la jambe (et on ne touche pas à l’entrejambe ! ça doit rester ouvert, c’est le principe du pantalon pour l’HNI). Ça donne donc ça :

Il faut donc maintenant assembler les deux jambes, à la taille. C’est très simple à faire, mais compliqué à expliquer. En gros, on “emboite” une entrejambe dans l’autre, et on a environ 10 ou 15 cm de couture à faire à la taille sur le devant, et autant sur l’arrière pour obtenir un pantalon. Voyons si une photo peut vous aider à visualiser l’opération ?

Après piqure, voici ce qu’on obtient sur l’envers…

… et sur l’endroit :.

Voilà ! yapuka coudre un tunnel le long de la taille pour y passer un élastique : et batailler avec le dit élastique et une épingle à nourrice, puis fermer le tunnel.

Mission accomplie, un pantalon “HNI” en moins d’une heure. Restent les ourlets du bas à faire, mais à la main pour moi car le “bras libre” de ma machine est trop gros pour des petites jambes en taille 6 mois…

À ce tarif là, j’en ai fait un autre, en coton vichy tout léger.

Si vous n’avez pas envie de le coudre vous-même, vous pouvez trouver des pantalons HNI (ou “pantalons chinois”) chez Bébé soleil.

Pour les couches lavables, il existe beaucoup de ressources sur le net : patrons, pas à pas, en français ou en anglais…

Je recommande l’arbre à bébé pour ses nombreux patrons et pas à pas. Une recherche sur google avec les mots “cloth diaper free pattern” (”cloth diaper” = couche lavable, “free” = gratuit et “pattern” = patron, modèle…) vous amènera de nombreuses réponses, comme le pas à pas de Dianna.

Une autre découverte, ainsi que le souvenir de pantalons vus chez Julia, m’ont également donné envie de transformer un jean troué et hors d’âge en pantacourt pour Malo. C’était vraiment un prototype, vite fait et baclé, (parfait pour aller se salir au jardin) mais  un peu de soins (usage d’un patron, et aussi d’un fil à coudre assorti !) vous permettront de faire en 10 minutes et pour pas un rond un pantalon pour enfant. 

Voilà pour ma production aujourd’hui, ouf ! (ha non, j’ai aussi ENFIN cousu ma bouillotte en noyaux de cerise, ça fait trois ans que je garde les noyaux !).

Si le courage me reprend cette semaine, je referai bien un ou deux pantalons HNI, et aussi une ou deux tremimi dans des restes de coton imprimé.

Et maintenant, je vais faire comme tout le monde, essayer de me détendre en attendant 20 heures et les résultats…

Categorie : couture
Par mes vies
Le 6 mai 2007
A 17:54
Commentaires : 5