parisienne d’un jour…
J’ai profité de mes vacances pour faire une virée à la capitale, avec ma sœur, et Eléa sur le dos. 3 heures de TGV aller, autant au retour, c’était pas trop cher payé pour le plaisir de fouler à nouveaux les trottoirs parisiens : je n’y avais pas mis les pieds depuis l’an 2000 ou 2001 !
Nous avions préparé un séjour “à thème” : objectifs : la librairie japonaise, la librairie américaine (et les rayons “loisirs créatifs” de ces deux boutiques), un tour à l’entrée des fournisseurs, un autre chez Muji, un passage éclair à l’épicerie du bon marché, et il était déjà temps de rentrer…
Avec, dans ma musette, ce bouquin : (clic clic sur l’image pour en savoir plus)
La petite fille en couverture fait la tronche, mais elle porte une jolie robe… 4 modèles simples de robes pour enfants, à partir de 90 cm (bon Eléa fait 76 cm à l’aube de ses 10 mois, mais elle est à mon avis plus solidement charpentée qu’une japonaise du même âge, donc on devrait réussir à adapter la longueur), déclinés sur tous les tons : avec ou sans manches, avec ou sans col, avec ou sans ceinture, frou-frou, etc…
L ‘idée (je vous le rappelle) est de coudre moi-même sa robe de baptême… Mais la date approche dangereusement et je voulais avant coudre la même robe dans un autre tissu, histoire de voir si la taille est bonne, toussa…
De la librairie Brentano j’ai rapporté le livret du “great american aran afghan”, découvert du Ravelry, coup de cœur immédiat. (NDT : “afghan”, en anglais, outre “vilan barbu terroriste qui vit dans un pays loin loin et très méchant”, signifie aussi quelque chose comme “plaid” ou couverture. “aran”, ce sont des îles britanniques, et le “aran sweater” est notre pull irlandais : style plein de torsades et de points compliqués. Il s’agit donc de tricoter jesséplucombien de carrés, dans des points irlandais, et de les assembler afin d’en faire une couverture, un jeté de canapé plutôt. Projet qui, à mon rythme actuel, me prendrait 114 ans environ… Mais c’est pas grave, j’aime ce modèle, je lis mon livret de temps en temps, et je rêve à mes carrés “un-jour-quand-j’aurai-le-temps”. Ce qui est agréable dans le livret lui-même c’est que chaque carré est crée par une tricoteuse différente, qui résume un peu sa vie, comment elle a commencé à tricoter, ce qu’elle aime, comment elle a eu l’idée de ce motif en particulier…)
… et de l’entrée des fournisseurs, je n’ai ramené ni Liberty ni Citronille (d’ailleurs c’est un de mes grands principe dans la vie : no Liberty, no Citronille. Ben ouais, je suis une vraie rebelle qui ne fait pas de concessions.), mais un fermoir de porte-monnaie, j’ai un projet bien précis, mais… pas assez de disponibilité d’esprit ni de temps libre en ce moment pour le mener à bien. Pas grave, ça (re)viendra.
Je peux vous dire qu’après tout ça, on aurait bien dormi deux heures dans le tgv du retour… (mais Eléa en avait décidé autrement, elle avait besoin de se dégourdir les jambes après toute une journée portée sur mon dos.)
la librairie japonaise est sur ma liste pour mon WE prochain à Paris, et l’Entrée des Fournisseurs aussi.Et même le Bon Marché.
décidement, je vais suivre tes traces
Moi aussi j’y suis allée à pâques…chez Brentano’s j’ai rencontré Floub et chez Junku j’ai résisté, je n’ai ramené qu’un seul livre…de Karaté !!!
bon courage pour la robe de baptême, j’attends les photos !