mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

On ne peut compter que sur soi-même…

Les enfants ont ramené une belle varicelle de notre Saint Sylvestre toulousaine. Eléa pète la forme, à part les boutons, on ne peut pas soupçonner qu’elle est malade. Malo, en revanche… Le pauvre cumule tous les handicaps : son traitement de fond à la cortisone pour l’asthme (auquel je me suis résolue la mort dans l’âme après un premier trimestre catastrophique) diminue ses défenses immunitaires, et c’est un garçon, autant dire qu’il endure très mal la moindre maladie.

Du coup, il a été très fiévreux et abattu pendant 2 jours, faisant de longues siestes sans rechigner (et ÇA c’est un symptôme sérieux, chez lui), et il est littéralement couvert de boutons.

Bien sûr, ce matin tout le monde reste sous la couette, sauf le GérardKlein, qui s’en va sur sa moto son vtt  appliquer les programmes de son ministère…

Je me suis donc dit que j’allais profiter de son départ dès potron-minet pour avoir du pain frais pour notre petit-déjeuner, que j’ai calculé environ 3 heures plus tard…

Hier soir, donc, je prépare ma poolish dans la machine à pain, et je pèse soigneusement le  reste des ingrédients. Je les place à côté de la MAP, et j’explique à GérardKlein ce que j’attends de lui : ajouter les ingrédients dans la cuve et lancer la machine. Je lui montre les boutons, lui propose de lui faire un récapitulatif par écrit. “Pas besoin, c’est bon, j’ai compris”.

Pensant qu’à 6 heures du matin, il risque fort d’oublier une étape, je fais quand même un petit papier, que je scotche sur le placard au-dessus de la machine, juste à hauteur d’œil. Et je vais me coucher, salivant par avance.

… et bien sûr, ce matin à 8h30, aucune bonne odeur de pain qui cuit ne chatouille mes narines. Je m’approche de la machine, et suis prise d’une grande inquiétude : ça n’a pas levé !!! C’est quoi cette pâte liquide, au fond de la cuve ???

Heu, c’est ma poolish, tout simplement… Les ingrédients sont encore  dans  leurs bols, à côté de la MAP. Et dire que j’avais peur qu’il oublie UNE étape. soupir. Bon, du coup, j’aurais du pain frais pour midi.

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 18 janvier 2010
A 9:23
Commentaires :
 

3 Comments for this post

 
Luna Part Says:

ah ah je rigole :-D typiquement le genre de truc que je n’envisage même pas de demander à mon homme ;-)

pour mon séjour en maternité, je lui avais préparé des modes d’emplois hyper détaillés pour le lave-linge, (post-it sur la machine, avec des flèches, des n°) que crois-tu qu’il ait fait ?
Merci chéri, c’est pas par peur que tu manques de linge propre que je t’ai expliqué comment laver, c’était pour ne pas me retrouver avec 5 jours de linge sale de 5 personnes ! grrr

(sinon ici la poolish c’est le matin : je l’ajoute dans la cuve le soir et je programme un différé pour le lendemain, sinon je prépare le pain le soir sans poolish)

 
 
Loreang Houtand Says:

Ne jamais confier une telle tache à un homme, erreur fatale !!

 
 
christellemars Says:

roooooo, ils sont bien tous pareils, tiens !

 

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