mes vies

Pour ceux qui aiment les photos de bateaux, j’en ai rajouté plein dans l’album du record SNSM : là.

On voit très bien les 5 imocas… comme ça :

(je récapépète pour ceux qui suivent pas : Armel Le Cleac’h sur Britair, Michel Desjoyeaux -le préféré de GérardKlein et préféré de “secours” de Malo - sur Foncia, et Vincent Riou (préféré n°1 de Malo) + Arnaud Boissières sur Akéna.)

Et pour ceux qui veulent suivrent la course en direct live, ça se passe ici pour la catégorie Imoca et grands multi.

Tous l’hiver, nous avons suivit au jour le jour les exploits des skippers du Vendée Globe… On regardait deux fois par jour leur position sur le site dédié, et on faisait avancer en fonction de ça nos petites vignettes-bateaux sur notre planisphère…

Le favori de Malo était Vincent Riou, celui de son papa, Michel Desjoyeaux. Hélas, Vincent Riou, en portant secours à Jean Le Cam, a cassé son bateau et il a du abandonner la course (mais son acte héroïque lui a valu de se voir attribuer la troisième place ex-aequo). Les derniers jours de la course, Malo s’était donc “rabattu” sur Michel Desjoyeaux, et il a été très heureux de le voir triompher.

Autant vous dire que depuis des semaines, Malo attendait avec impatience le week-end du Record SNSM, une course qui relie St Nazaire à St Malo, au profit de la société nationale des sauveteurs en mer. Le parrain de la course n’est autre que Michel Desjoyeau lui-même, et 5 des grands monocoques qui ont couru le Vendée Globe s’alignent au départ de la course.

Ce matin, nous sommes allé faire un tour sur le “village” de la course, et Michel Desjoyeaux dédicaçait des affiches à son effigie. Malo avait répété ce qu’il voulait lui dire, à savoir qu’il était son “préféré de secours” lors du dernier Vendée Globe. Mais bon, il a été un peu intimidé et n’a pas réussi à lui dire autre chose que “je suis très content que tu aies gagné !”. Il est repartit avec une affiche de son héros (de secours, sic) signée.

Le bateau avec à son bord le “vrai” préféré de Malo (Vincent Riou) est arrivé plus tard dans l’après-midi, nous étions là pour le voir. Malo a pu s’approcher tout près et crier “Coucou, Vincent Riou !!” à l’adresse du skipper, qui lui a répondu, à sa plus grande joie.

Le départ de la course aura lieu demain, nous essaierons d’y être… Ils sont si beaux, ces grands bateaux !

(ci-dessous, Foncia, le bateau de Michel Desjoyeaux, le même bateau qui a fait le tour du monde il y a quelques mois…)

Pour ceusses qui veulent voir des photos des skippers (on les a vu de près !!!), et des bateaux, c’est là…

Eléa va avoir deux ans dans quelques jours (il y a deux ans j’étais plongée dans les affres du déplacement  de terme, je courrais partout pour tenter de décider ce bébé à sortir…);

Quand il avait 2 ans, Malo nous étourdissait déjà du flot de ses paroles. Il ne posait pas encore de questions (époque bénie) mais il parlait à longueur de temps, nous racontant ses histoires où il était un pêcheur de poisson, ou un pompier, ou…

Eléa, on ne peut pas dire qu’elle nous saoule en parlant ! Depuis 6 mois, il y a eu quelques “progrès”,  mais on est encore loin du compte.

Elle associe deux ou trois mots pour se faire comprendre, ça oui, pas de problème. Elle accroit tranquillement son vocabulaire,  mais alors au niveau de la prononciation, c’est totalement personnel.

Vous vous souvenez de la fameuse “réforme de l’orthographe”, il y a quelques années, censée simplifier la langue française ? J’ai l’impression qu’Eléa réforme le français parlé, elle.

Par exemple, pourquoi se fatiguer à prononcer des tas de consonnes différentes, alors qu’en général une seule suffit à se faire comprendre ?

Donc, Eléa ne prononce qu’une seule consonne par mot. La règle : “la dernière consonne du mot peut parfaitement remplacer toutes les autres”.

Par exemple, souris devient “rouris”. Poisson, “Soisson”. Oiseau, “Zoiseau”. Et nous avons aussi “Rora” (l’exploratrice). Là, il y a du mieux : pendant des mois elle s’est obstinée à l’appeler “Tro-tro”.

Dans les mots un peu plus long, ça se complique : si l’une des consonne est prononcée 2 fois dans le mot, il y a de fortes chances qu’elle l’emporte alors sur toutes les autres. “Nanane”, un fruit exotique jaune qui pousse en régime. “Nounoune”, un nounours. Si aucune unité ne peut être trouvée, on peut alors racourcir le mot : “bassoir” (une balançoire), et sa cousine “basselle” (la balancelle). Pas loin, le “gagan” (le toboggan).

Enfin, il y a les mots qui sont transformés de façon un peu aléatoire, comme “chuchusse” (rien à voir avec le postosuchus cher à son frère. Ce sont juste les chaussures). Ou “tatute”. (les voitures). Et enfin, “tatatateute”. (oui, c’est bien l’ordinateur).

Bref, j’arrive parfois à comprendre un mot, ou une phrase. Mais c’est rare. La plupart du temps, elle me “parle”, je sens bien que ça veut dire quelque chose pour elle, mais j’ai beau rassembler toute mon attention et ma concentration, je ne parviens pas à décoder. Et alors que ça énerverait n’importe qui, elle, ça ne lui fait ni chaud ni froid, elle passe à autre chose… (alors qu’elle est capable de hurler, trépigner, pleurer, si on ne vient pas la pousser sur la balançoire assez vite à son goût)

Elle finira sans doute par parler de manière intelligible. Mais j’avoue ne pas être trop pressée… C’est déjà dur, un enfant qui vous cueille au saut du lit en demandant “quels sont les prédateurs de la mésanges”, ou “c’est quoi la différence entre les rapaces et les autres oiseaux”. Alors deux, ce serait peut-être trop pour moi.

(vivement qu’il sache lire, je pourrais 1) lui donner une encyclopédie et lui dire “cherche à M comme Mésange” ou 2) placarder un panneau dans la cuisine qui dit “INTERDICTION de parler à maman avant sa deuxième tasse de thé”).

Dimanche, beau soleil, nous avons enfourché nos vélos pour aller pique-niquer sur la plage de la Baule. 20 km aller, par l’itinéraire Vélocéan : très agréable, 80% de chemins de terre, très ombragés… On a croisé plus de chevaux que de voitures ! (Bon, par contre, l’entrée dans Pornichet, c’est pas terrible : traverser une zone artisanale, un gros rond-point, etc…)

Sur le front de mer, à Pornichet comme à la Baule, des voitures, là on en a vu !! Mais bon, rien encore de terrible, pas encore d’embouteillages, de voitures qui cherchent désespérément une place pour se garer… La saison n’a pas encore vraiment commencé.

Les enfants et GérardKlein se sont baignés, j’aurais pu aussi, si j’avais voulu : elle n’était pas si froide (environ 18 ou 19° je pense)…

Pour le retour, on voulait tester de rentrer par la côté (donc, par la route). Alors là, beaucoup, beaucoup moins agréable ! d’abord, ça monte et ça descend sans arrêt… Et moi, avec la remorque (chargée d’Eléa, de la tente anti-UV, du pique-nique, des maillots, serviettes, etc…), des montées à 20%, c’est l’horreur. J’en ai fait trois à pieds en poussant l’attelage vélo+remorque : quand je pédale et que je vois mon compteur tomber à 5 km/heure, alors que je m’épuise et que je souffre comme une damnée, j’abandonne et je pousse à pied ! Là, je vais à 4 km/h, mais sans souffrir (trop).

Et donc : on gagne un ou deux km en passant par la côte. Résultat de l’expérience : on garde Vélocéan et on oublie la route !!

Eléa s’est, comme à son habitude, endormie dans la remorque moins de trente minutes avant la pause repas. Comme on avait garé les vélos sur la plage, en plein soleil, hors de question de la laisser dormir dans la remorque. Elle devait être bien fatiguée, car j’ai pu la porter et la poser dans la tente sans la réveiller (c’est rare !).

Selon nos estimations, la remorque doit avoir passé les 400 km ce week-end (mais on ne sait pas précisément, on ne lui a pas mis de compteur, c’est dommage.)

Donc, après quelques mois et quelques km d’utilisation, voici pour ceux qui s’y intéressent, nos remarques sur cette remorque :

on l’a payée moins de 100 euros, sur e-bay, on l’a reçue en trois jours… Je recommande ce marchand, fiable, et rapport qualité-prix c’est imbattable !

On a racheté une deuxième attache il y a peu : à mon avis c’est l’accessoire indispensable, ça permet de fixer la remorque sur le vélo de GérardKlein comme sur le mien en moins de 10 secondes. Donc, sur les passages “chemins” où il n’y a pas de voitures ni de grosses montées, quand on détache Malo pour qu’il pédale, GérardKlein prend la remorque et je peux me reposer un peu.

Pour un enfant, elle est très spacieuse, et le coffre est vraiment grand : on y met sans soucis une petite tente, une petite glacière, etc… On a des amis qui ont la même et qui font des voyages sur plusieurs jours, ils y mettent pas mal de choses ! (mais ils ont une remorque bagagière en plus). Pour deux, ben… Forcément il y a moins de place. Mais pour deux bambins de moins de deux ans et demi/trois ans chacun, ça doit aller. (Malo a presque 5 ans ne veut plus du tout y entrer, il est trop serré, sa soeur “prend toute la place”, etc…)

Niveau confort, pour l’enfant, les remorques “tout suspendu” (=avec des suspensions) doivent forcément être plus souples. Eléa vomit régulièrement (tout comme en voiture, en train…), mais bon, elle s’y endort aussi à chaque fois.

Pour ce qui est de la solidité, pour l’instant elle tient parfaitement le coup. On passe régulièrement l’intérieur et l’extérieur au jet d’eau, pas de soucis.

Elle se plie complètement et se démonte, donc on la trasporte facilement dans un coffre de voiture…

Elle est assez lourde, quand même (surtout avec une pépette de 13 kilos dedans + tout un tas de bazar). Autant, sur du plat, sur du bitume, je la sens à peine (et parfois je me retourne pour vérfier qu’elle soit bien là !), autant dans les montées les plus légères, ou sur un terrain “mou” comme de  la terre, du sable, du gravier, je la sens bien ! et dans les montées importantes, là, c’est l’enfer, à chaque coup de pédale j’ai l’impression qu’elle me “tire” en arrière…

En revanche, niveau sécurité je me sens bien plus stable qu’avec Eléa dans le siège sur le porte-bagage… Et grâce au système d’attache, si le vélo tombe, la remorque ne bouge pas (testé plein de fois… Mais je n’étais pas sur le vélo, c’est juste ma béquille qui est trop longue).

DONC : si petit budget, ou si pas de grands trajets prévus, je pense que cette remorque est idéale… Si on avait plein de sous, on en choisirait surement une plus “luxueuse”, plus légère, avec une plus grande charge utile, amortie, avec plancher rigide…

Mais celle-ci fait parfaitement l’affaire pour l’instant ! Et elle coute moitié prix par rapport aux remorques non-amorties et souples (donc équivalentes) qu’on trouve chez Décathlon et autres magasins de sport ou de cycle…

Quelques liens…

Donc, la fameuse boutique sur e-bay où on a acheté notre remorque, la deuxième attache (et où ils vendent également le siège “coque” pour transporter un nourrisson dans la remorque). Ils ne font plus exactement la même remorque que la notre, mais ils en ont une équivalente.

Attention : j’ai lu sur un forum de cyclistes, et je n’ai pas vérifié l’info mais bon, je la transmet quand même, qu’il vaut mieux éviter d’acheter les remorques qui font aussi “jogger” (= poussette), car dans le cas où on vend ça sous l’appellation “remorque à vélo”, les contrôles de sécurité sont plus importants que quand on les vends dans la catégorie “poussette”. Or, dans le cas de ces remorques à pas cher, elles sont surement fabriquées en Chine (ben oui, faut pas rêver), et on ne peut pas trop compter sur l’éthique et la conscience des fabricants, ni même des importateurs (tout allemands qu’ils soient)…

Si on était très riches, on choisirait comme remorque rigide et tout suspendue celle-ci.

Et si on était ENCORE plus riches, on prendrait le nec plus ultra, fabrication danoise, amortisseurs polymères (je sais pas ce que c’est mais ça sonne bien), siège inclinable… Bref, pour que les enfants voyagent en classe affaire !

Enfin, actuellement, ce dont on rêve, c’est un tandem adulte/enfant… Soit un mixte droit/couché comme celui-là (qui existe avec un “kit” enfant pour mettre l’enfant couché devant), soit un ordinaire, droit…

Sinon, l’option triporteur est chouette aussi. Il y en a un à St Nazaire, je le vois régulièrement garé devant la médiathèque, ou au parc paysager…

C’est sûr, tout ça n’est pas donné, mais il faut voir aussi les économies d’essence et d’entretien de la voiture, quand on ne l’utilise presque plus !

Kermesse de l’école de Malo, sous un soleil de plomb et une température estivale !

Eléa, très star avec ses lunettes de soleil, a fait un tour à poney et s’est laissée paparazzer. Pas de photos de Malo, car je n’ai pas envie de poster une photo avec tous les visages de ses camarades floutés… Le thème retenu par sa maîtresse était “les années 80″, ils ont dansé sur les “forbans” et sur “reality” (le slow de “la boum”, ça vous rappelle des souvenirs, avouez !), entre autre.

Concernant le slow, Malo nous explique, très pro : “C’est facile, pour danser le slow : on se fait un calin et on tourne !”.

Depuis Noël, Malo mange à la cantine de temps en temps. Je commande ses plateaux-repas spéciaux, sans allergènes, auprès de la mairie, il mange donc son repas spécial, sans gluten, sans lait, sans oeufs, sans fruits à coques, sans sésame et sans moutarde.

Jusqu’à présent, il ne se rappelait jamais précisément ce qu’il avait mangé, à part, “une compote et une pomme”.

Mais ce soir, à la question “Alors, qu’est-ce que tu as mangé à la cantine ?”, j’ai eu droit à une réponse détaillée : “Des carottes rapées, de la purée molle et de la viande broyée“.

“Et tu as aimé ?”

“Oui, je me suis régalé !”

(ben c’est l’essentiel, hein…)

Malo a la particularité d’être monomaniaque. Quand il s’intéresse à un sujet, il s’y intéresse à fond, il va en faire le tour pendant des jours, des semaines ou des mois… Ne penser qu’à ça, ne s’intéresser qu’à ça, nous saouler de questions et de remarques à propos de sa passion du moment…

Moi, quand c’était le Moyen-Age, les romains, les égyptiens, ça m’allait bien. Les dinosaures, bof, mais bon, on trouve plein de documents très bien faits pour les gosses là-dessus. Et puis y’a pas besoin de savoir lire, il pouvait rester longtemps tout seul avec L’atlas des dinosaures, rien que les images ça lui suffisait.

Mais là, comment dire… L’astronomie, ça n’a jamais été mon truc. L’infini, déjà, c’est une notion qui m’est totalement, absolument, étrangère. Rien que d’essayer de m’imaginer l’infini, ça me fout le vertige, après il faut que je regarde deux épisodes de Sex and the City pour me rassérener. La géologie, comment dire… C’est la matière qui me semble la plus chiante au monde à étudier. Qui peut s’intéresser à des cailloux… le mot “sédiment” est pour moi un parfait synonyme d’ennui mortel.

Et pas de bol, Malo est “en plein dedans”. Ça a commencé avec les volcans : je comprends que le phénomène d’une explosion voclanique puisse être facinant pour un enfant de 5 ans… Mais de fil en aiguille, de question en question, on arrive à s’intéresser aux entrailles de la Terre (”et comment c’est, le noyau de la Terre ? C’est de la roche en fusion, aussi ?? C’est dur ? C’est mou ? c’est chaud ? Chaud comment ????”), et (aïe) à l’histoire de la Terre, à sa formation… Et au big bang.

Dès le petit-déjeuner, c’est tous les jours la même ribambelle de questions en ce moment : “Mais y’avait QUOI avant ? L’espace infini ? C’est comment, quand y’a pas d’espace et pas de temps ? Et l’energie du Big Bang, elle vient d’où ? Elle était où, avant d’exploser ????”

Alors j’ai envie de chanter la chanson de Stéphane Eicher : “Je voudrais, si tu le permets, DÉJEUNER EN PAIX !!!!!!”

Je n’ai pas les réponses à ses questions, (je ne sais pas si quelqu’un les a, d’ailleurs !), mais bon, j’ai voulu tenter quelque chose pour l’aider à organiser les informations un peu éparpillées qu’il a pu glaner ça et là : j’ai trouvé sur le net le texte d’une “grande leçon” selon Montessori [en], relatant la naissance de l’Univers et allant jusqu’à la naissance de la Terre telle que nous la connaissons. L’intérêt de ce texte, c’est qu’il propose tout un tas de petites mises en scènes, de manipulations simples, qui permettent de comprendre certains phénomènes, ou au moins de les illustrer… Par exemple, pour “simuler” le big bang, la personne suggère de faire éclater un ballon baudruche préalablement rempli de paillettes ou de confettis… Effet garantit ! Le grand “bang” et la libération des “particules” (alias des confettis multicolore chez nous)… Là, on allume une bougie, pour signifier que la lumière, la chaleur se sont mises à exister. On verse quelques confettis dans un récipient rectangulaire rempli d’eau et on les observe se regrouper par “paquets”, comme les particules se sont trouvées attirées les unes par les autres…

Bref, Malo a tout écouté et regardé, (Éléa aussi, à son niveau !), ça faisait plusieurs jours que je le lui promettais, il s’en faisait une joie et n’a pas été déçu apparemment (depuis il raconte à tout le monde qu’avec sa maman, il a “fait le big bang”…)

Je ne sais pas trop si ça l’a aidé à comprendre, si ça a répondu à certaines de ses questions, mais moi en tout cas ça m’a un peu aidée, et j’ai appris beaucoup de choses, en particulier sur la naissance et la formation de la Terre…

J’ai commandé il y a quelques jours Une brève histoire du temps : Du big bang aux trous noirs de Stephen Hawking… Il est sur ma table de nuit, je n’ai pas encore eu la motivation nécessaire de m’y plonger… (je compte sur cet été et le sevrage du net… ); il parait que c’est compréhensible même pour les béotiens… on verra bien ! Et si j’arrive à comprendre, je pourrais alors expliquer à Malo

Dimanche, jour de la fête des mères, j’ai pu aller tranquillement faire un tour au vide-grenier du coin, pendant que GéradKlein et les enfants préparaient le repas. (et oui, c’est comme ça une fois par an… j’ai plutôt intérêt d’en profiter !!)

Donc, pas de petites cochonneries en plastoque, d’engins de chantier Majorette ou de moutons ou autre bestiole en peluche, pour une fois… Juste un mini jeu Haba à 50 ct (nickel, il n’a jamais servi je pense… Un de ceux dans une petite boite en métal). Et des livres : pour moins de 5 euros, j’ai eu 2 bd (un Astérix et un Kador), 2 livres de la Bibliothèque Internationale, une collection que j’adorais quand j’étais petite : Moumine le Troll (un classique que j’ai dévoré quand j’avais 9 ou 10 ans… le même que celui-ci, mais payé 20 ct…) et un autre que je ne connaissais pas, “Le club du samedi
“. Et 2 livres d’Agnès Rosenstiehl, dont je commence officiellement une collection, j’adore cet auteur. (”les habits que j’aime”, comme neuf, et “60 chansons, 60 musiques”, dos un peu décollé…)

La petite géante est arrivée en bateau, accompagnée de son oncle, le scaphandrier… Nous étions des milliers à la guetter de loin, à observer sa descente de bateau, à la suivre dans les rues, à la regarder ôter son ciré et revêtir son casque et ses lunettes pour faire de la trottinette…

La compagnie nantaise Royal De luxe  présentait son nouveau spectacle dans le cadre des Escales 2009…

Tout le monde a adoré, les petits comme les grands… Tout St Nazaire était là, dans la foule pourtant dense, et étirée sur plusieurs kilomètres, nous avons croisés pas moins de 4 camarades de classe de Malo…

Le lassi est une boisson indienne, composée de yaourt rallongé d’eau, et parfumé à ce qu’on veut (épices, eau de rose, etc…)

Hier midi, en panne d’inspiration, je parcourais mon livre de Recettes végétariennes de l’Inde.
À la dernière page, mon oeil tombe sur une recette de lassi à la banane… Tilt ! J’ai trois bananes beaucoup trop mûres pour que qui que ce soit à la maison les mange (sauf moi, uniquement par dégoût du gaspillage…)… Alors zou, c’est parti ! Dans mon mixer : trois bananes très très mûres, un yaourt au soja nature (yaourt maison), un yaourt au soja parfumé au citron, un pot de yaourt d’eau, et un bon peu de miel d’acacia (celui qui reste bien liquide.)

Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr (c’est le bruit du mixeur, pour ceux qui n’auraient pas reconnu), trois verres “moyens”, résultat : délicieux !

À refaire, et à tester en version congelée pour faire un genre de glace…

(et pour le repas, j’ai pas rencontré l’illumination donc on a mangé du riz et des courgettes vapeur, waouh !!)