mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

HNI

(ou Hygiène Naturelle Infantile).

J’avais fait une tentative avec Malo entre 4 et 6 mois. Au début ça marchait pas trop mal, mais à 6 mois il a commencé à marcher à quatre pattes et à se mettre debout en se tenant aux meubles, alors l’élimination c’est devenu le cadet de ses soucis, et puis l’automne est arrivé et il n’était plus question de le laisser tout nu, donc j’ai laissé tomber.

Avec Eléa, c’était une évidence, je voulais pratiquer. La lecture des livres sur le sujet m’avait vraiment convaincue, ainsi que les mamans qui pratiquent autour de moi.

Mais je voulais attendre qu’elle ait 3 mois, je pensais que ce serait plus simple. Et en fait, à peine sortie de la maternité, j’ai eu envie d’essayer. Je l’ai tenue sous les cuisses, face au miroir de la salle de bain au dessus du lavabo, j’ai fait “pssssssssss” et elle a fait pipi. On s’est regardées et elle a grimacé une sorte de sourire béat.

Depuis, je ne me pose plus (trop) de questions. Pourquoi attendre alors que c’est si facile, que ça fonctionne si bien ? Certains jours je n’utilise qu’une seule couche pour toute la journée, j’attrape tous ses pipis… Parfois aussi il y a des jours “sans”, comme ce 15 août où elle a fait pipi 3 fois de suite sur mon pantalon, à chaque fois dans le couloir menant à la salle de bain !!

Même la nuit je n’utilise pas de culotte imperméable, je lui mets juste une couche bien absorbante (une two size ou une kissaluvs), qu’elle garde sèche en général jusqu’à 6 ou 7 heures du matin. Là encore, je pourrais très bien “attraper” ce pipi mais ça impliquerait que je me lève, ou en tout cas que je me réveille totalement, or je l’allaite dans un demi sommeil…

J’assume plutôt bien le regard extérieur quand je suis chez moi (famille, amis…) mais j’avoue qu’à l’extérieur je n’ose pas l’amener faire pipi (dans les lieux publics je veux dire). Par exemple l’autre jour nous sommes allés en ville en bus + métro. Au retour, nous avions un peu d’attente avant notre bus, elle s’est réveillée, a tété… Je SAVAIS qu’elle voulait faire pipi, j’ai cherché des yeux un endroit approprié mais je n’ai vu qu’une poubelle et quelques arbres éthiques dans leur carré de terre au milieu du bitume. Je n’ai pas osé l’amener contre un arbre, parce qu’il y avait du monde, et que déjà avec mon bébé en écharpe dans mon dos, sa descente un peu “acrobatique” aux yeux des non-initiés, l’allaitement sur le banc de l’arrêt de bus, je me faisais pas mal remarquer…

L’autre petit “regret” au début c’était que je ne percevais pas de “signes” francs de sa part. Je ne fonctionne la plupart du temps qu’avec le timing, l’intuition et l’incitation. Mais il arrive, de temps en temps, que je lui propose de faire pipi et qu’elle refuse tout net (se tortille, râle…) J’en déduis donc que chaque fois où presque que je lui propose, elle a envie et en profite pour se soulager. Donc tout va bien, tant pis pour les signes !

(d’ailleurs, des signes, il arrive qu’elle en fasse, mais souvent je les loupe : une fois elle gazouillait tranquillement dans son hamac. D’un seul coup elle se met à pleurer, je la prends, et pssssss… pipi sur maman ! et 9 fois sur 10 quand elle s’agite sans vouloir téter, elle fait un pipi ou elle régurgite dans la minute. Ce qui est dur c’est de savoir de quel côté ça va sortir !!!)

Categorie : maternage
Par mes vies
Le 1 septembre 2007
A 19:23
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teaser…

prochainement dans “mes.vies” : 3 articles très pipi-caca !

(si avec ça je ne fidélise pas mon lectorat…)

1) le point sur notre pratique de l’hygiène naturelle infantile (des infos là  et chez maman zèbre, un précurseur ! (pour ne pas dire une précurseuse ou une précusrice…)

2) l’entrée fracassante de Malo dans l’âge scatologique

3) une chute fatale dans la cuvette des toilettes

voilà, qu’on se le dise, c’est aussi ça la vie de famille !

Categorie : maternage, blog
Par mes vies
Le 31 août 2007
A 15:15
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grand frère…

C’est un grand bouleversement dans la vie de Malo que l’arrivée de cette petite soeur… Pourtant, ce n’est pas faute d’en avoir parlé et reparlé (et on a eu le temps ! vu comme on l’a attendue…), d’avoir aussi beaucoup parlé de lui et de sa naissance, de lui avoir raconté comment il était, bébé..

.

Quelques moments choisis :

1er trimestre de la grossesse :

Moi : “…et tu sais, le bébé il tétera lui aussi, les petits bébés ne peuvent rien manger, ils peuvent seulement téter.”

Malo “Oui, mais le bébé, il tétera sa maman à lui, hein !”

Dernier trimestre de la grossesse :

Malo a apparemment compris que la maman du bébé, c’était la même que la sienne, c’est à dire mézigue. Il s’est sevré, aussi, dans l’intervalle. Mais chaque fois que j’évoque le fait que le bébé va téter, il ne manque pas de me dire “oui, on va téter un chacun !”. Bon, il sait compter jusqu’à deux, c’est déjà bien… Mais j’avoue que j’appréhendais un peu qu’il ne recommence à téter à la naissance de sa soeur.

Depuis la naissance :

- Malo n’a jamais redemandé à téter, ni même évoqué l’idée. Quand il me voit allaiter Eléa et que le lait coule à flot du côté où elle ne tète pas, il dit même “Beurk, le lait !!” (le petit ingrat, il le trouvait bon, ce lait, il n’y a pas si longtemps !!!!)

-Il couvre sa soeur de baiser, il répète qu’il l’adore, et aussi qu’elle l’adore, lui… Mais de temps en temps il exprime des sentiments un peu plus… mitigés, on va dire : “Je voulais pas avoir une petite soeur, moi, je voulais seulement une maman !!”, ou encore ce matin, comme je faisais couler un peu d’eau dans la baignoire pour laver Eléa : “Mets beaucoup d’eau maman, je veux qu’elle noye !”. Dans ces moments là je me contente de lui dire que ce n’est pas toujours facile d’avoir une petite soeur, et j’essaie de lui consacrer le plus de temps possible dans la journée, mais il est vrai que souvent je m’entends dire “attends, je m’occupe d’Eléa”, ou “pas maintenant, j’ai Eléa dans les bras”… Du coup, aujourd’hui il a 39° de fièvre, heureusement que son papa était disponible pour le chouchouter un peu… Et espérons que ça ira mieux demain !

Categorie : scène de la vie de famille, maternage
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Le 12 juillet 2007
A 22:49
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7 révélations incroyables !

Ma Baby Cashmerino a fini par arriver (mais j’ai dû changer de couleur, celle choisie précédemment n’est pas réassortie). Ça lui va bien au teint, non ??

(elle dort sur une peau d’agneau et c’est AUSSI du mérinos. Certains bébés sont élevés dans la soie, elle c’est le coton bio (pour les fesses) et le mérinos.)

À part ça, comme j’ai été désignée par Anne-Rose et Juliette, et bien que je me sois livrée à ce jeu y’a pas longtemps, voici 7 trucs sur moi “ici et maintenant”…

- J’ai pu remettre une jupe “d’avant” la grossesse hier, et une autre aujourd’hui. (OK, je ne les portais plus parce qu’elles étaient trop grandes… Mais j’ai bien fait de ne pas les donner au relais !). Certes c’est une information sans intérêt, mais quand même je suis bien contente 15 jours après l’accouchement de pouvoir porter autre chose que des vêtements de grossesse. (demain j’essaie mon pantalon d’été d’il y a quelques années, la même époque que les jupes…)

- J’aimerai bien vous montrer une photo où elle ne dort pas, mais ça ne dure jamais assez longtemps pour que je puisse la photographier ! Le temps d’une tétée, d’un rot, d’un pipi ou d’un caca dans le lavabo, d’une couche propre, d’une deuxième tétée, et zzzzzzz…. c’est reparti pour une, deux, trois, voire quatre ou cinq heures (la nuit) de dodo !!!! J’avoue que j’ai encore du mal à me convaincre que c’est normal… Au même âge, Malo dormait par tranches de 3/4 d’heures, hurlait de 17 heures à minuit, et ne s’endormait que d’épuisement, j’avais des ampoules aux pieds et des crampes dans les bras à force de le balader dans la maison…

-J’ai une silhouette assez particulière en ce moment : comme j’ai un reflexe d’éjection fort, je donne le sein droit de 6 heures à 18 heures, et le gauche de 18 heures à 6 heures. Du coup, à 17h30, c’est Paméla Anderson à gauche et Jane Birkin à droite. (et à 5h30 c’est l’inverse mais personne ne me voit). Mais bon, le résultat est là : pas de pleurs, pas de caca vert, pas de glou-glou dans le bidon… Pauvre Malo, si j’avais fait pareil pour lui, je lui aurait évité bien des souffrances les premières semaines (je m’y suis mise aussi, à force, mais il avait plusieurs mois, 4 ou 5 je crois…)

-l’Homme est à la tête, en tout (adultes et enfants) d’environ 150 choristes. Ajoutons à cela ses 25 élèves de cette année, et les 30 de l’an dernier qui ont organisé un repas de fin d’année. Eléa a donc reçu l’intégralité des vêtements fille taille 6 mois des magasins Obaï*bi et ser*gent ma*jor. Je peux la changer 2 fois par jour tous les jours pendant 3 mois sans avoir de lessive à faire. (et des peluches - J’avais dit PAS DE PELUCHES !!! et des livres en tissus qui font du bruit, et des hochets qui rendent les bébés intelligents…) Par contre, comme personne ne nous a demandé ce dont on avait besoin, on n’a toujours pas de table à langer (mon rêve c’est celle-là, si chacun des choristes et élèves avait donné un euro au lieu d’une petite robe rose, on pourrait se la payer !!). Et je vais aussi devoir racheter des langes (mais ça ça ne coûte presque rien) parce que comme je la change à chaque pipi, la douzaine que je possède ne suffit pas vraiment (je complète avec mes couches, mais du coup je trouve ça “dommage” de laver et sécher une “grosse” two size par exemple pour un tout petit pipi de rien du tout. Surtout qu’il y a des jours où je suis obligée de sécher au sèche-linge vu le temps. Mais je ne me plains pas, j’ai horreur de la chaleur, et avec un bébé j’angoisserai en cas de canicule !)
- Eléa est comme sa mère, un peu délicate : elle fait pipi ou caca sans soucis dans le lavabo (mais pas moi, hein !!!) ou dans les toilettes. En revanche, dehors sur l’herbe, elle n’imagine même pas que ce soit possible. (elle me regarde avec l’air de dire “non mais tu plaisantes ?????” quand j’essaie…)

- J’ai triché car ces prétendues “révélations” ne me concernent pas toutes, ou pas vraiment…

- J’ai vraiment du mal à trouver des choses à écrire sur moi qui puissent présenter un quelconque intérêt…

Allez, je ne passe pas le relais car je crois vraiment que cette fois-ci tout le monde l’a fait, et plutôt deux fois qu’une… Mais si un ou une blogueuse a été oublié(e), qu’il fasse comme moi la première fois et qu’il (elle) se serve !

Categorie : Tricot, maternage, moi
Par mes vies
Le 7 juillet 2007
A 13:22
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Koala

Le koala dort environ 20 heures par jour.

Il consacre l’intégralité de ses (rares) temps d’éveil à s’alimenter.

À sa naissance, le petit koala intègre la poche marsupiale de sa mère, où il restera un an (ou plus si aucun petit frère ou soeur ne vient “prendre sa place”).

(source : Wikipedia)

Categorie : maternage
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Le 5 juillet 2007
A 14:20
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connectées…

Eléa a à peine 10 jours et je me sens déjà incroyablement “connectée” à ce bébé… Elle ne pleure jamais, je sais ce dont elle a besoin, et quand elle en a besoin… D’ailleurs ces 3 derniers jours j’ai commencé à lui proposer un peu d’hygiène naturelle (alors que je prévoyais d’attendre quelques mois), et à chaque fois (3 ou 4 par jour) je suis tombée juste et elle a éliminé dans le lavabo… je n’en reviens pas moi-même d’une telle facilité !

Elle dort beaucoup, dans mon lit, dans son hamac ou dans l’écharpe, mes nuits sont longues et les rares tétées nocturnes sont rapides et suivies presque immédiatement de plusieurs heures de sommeil : pourvu que ça dure !

Quand à l’écharpe, autant elle m’était utile avec Malo pour les ballades, pour l’endormir, et même (parfois) pour quelques tâches ménagères, autant avec un deuxième enfant elle s’avère absolument indispensable : comment faire, à moins de posséder 4 bras, pour s’occuper d’un enfant de trois ans qui a besoin d’être rassuré sur ma disponibilité pour lui, et dans le même temps, garder ma puce contre moi tout le temps où elle en a besoin ?

Alors avec mon bébé endormi dans l’écharpe, je donne le goûter, lis des histoires, joue aux dominos, fais des câlins…

Categorie : maternage
Par mes vies
Le 2 juillet 2007
A 12:33
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Comme un dimanche…

J-7… Un dimanche comme un autre : vide-grenier ce matin (sans Malo, resté avec son papa. On a assez de trains, de bateaux et d’avions à la maison pour lancer plusieurs compagnies de transports.), j’ai trouvé un coussin d’allaitement pour 5 euros (j’en ai déjà un, fait maison, mais celui-ci est plus petit, et surtout mieux rembourré. Yapluka laver la housse -voire en coudre une neuve), un petit pyjama léger en coton taille 3 mois (j’ai examiné un grand nombre de petites robes toutes plus mignonnes les unes que les autres, mais bon… elle n’est pas encore née et son placard est déjà plein !), et deux bouquins à 1 euro pièces, que j’ai déjà, mais que je veux mettre dans la bibliothèque de l’association dont je suis membre actif.

Il s’agit de L’Éveil de Votre Enfant de Chantal de Truchis :

Dans ce livre, l’auteur reprend et adapte les théories d’Emy Picker, pédiatre à l’orphelinat de Loczy. En très gros et très résumé : laisser le bébé libre de ses mouvements le plus souvent possible lui permet de développer harmonieusement sa motricité (il y a bien d’autres choses dans ce livre, mais je l’ai lu il y a un moment et je ne peux pas tout résumer de mémoire).

Mais je trouve qu’à l’heure du cosy omniprésent, ce livre est indispensable. Il apprend aux parents à faire confiance à leur enfant, à son corps, à ses capacités… Je me souviens avoir lu ce livre à la naissance de Malo, qui n’a jamais été posé dans un transat ou un cosy, mais toujours sur son tapis… Et j’étais émerveillée de le voir investir son corps, découvrir qu’il pouvait se mettre seul sur le ventre, tendre tout son corps pour attrapper un objet…

Est-ce lié ? Est-ce un des “bénéfices” de l’haptonomie que nous avions pratiqué pendant la grossesse ? Toujours est-il qu’il a su s’assoir seul à 6 mois, et quelques jours plus tard, se lever en s’aidant d’une chaise, du canapé ou des barreaux de son lit… qu’il a marché à 9 mois et demi, et qu’il est aujourd’hui particulièrement “dégourdi” du point de vue moteur, il court très vite, aime nager, pédaler, grimper…

L’autre livre est un peu du même jus : il propose tout un tas d’activités à proposer à un bébé ou un bambin, afin qu’il prenne conscience de ses sens, du monde qui l’entoure, de son corps et de ses aptitudes… Le tout à base d’objets du quotidien. Là encore, dans une société où on offre aux bébés des jouets en plastiques qui font du bruit, dont l’usage trop compliqué et trop “fermé” n’est pas adapté à leur curiosité, c’est salvateur de regarder les illustrations montrant les portiques, tunnels, jeux et jouets qu’on peut réaliser à partir de ce qu’on trouve chez soi, et qui répondent vraiment au besoin d’exploration de nos enfants. (on a tous déjà vu un enfant jouer plus avec une cuillère en bois qu’avec tous ses jouets, ou passer des heures à se cacher dans un grand carton, sans accorder un regard au jouet qu’il avait contenu…)

Cet après-midi, après la sieste, un peu de courage s’est emparé de moi et j’ai fait au crochet les finitions du petit débardeur :

et le verso, avec petit bouton-coeur en fimo hand-made by my sister :

(Oh, et puis on n’a pas oublié d’aller voter, mais ça a faillit…)

Categorie : Tricot, maternage, livres
Par mes vies
Le 10 juin 2007
A 17:48
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on s’demande, des fois…

En ce moment, je surveille de tous les côtés les couches lavables d’occasion, en taille S. Parce que Malo n’a porté des lavables qu’à partir de 4 mois, âge où il pesait déjà 8 ou 9 kilos, je n’ai que des “grandes” couches.

J’ai déjà en ma possession 4 petites couches roses, rachetées à une copine. Mais ces jours-ci je m’occupe de remplir mon stock. Et là, bonjour les surprises.

Je préfère les acheter d’occasion, pour des raisons

1) économiques (mais on verra dans un instant que ce n’est peut-être pas le bon calcul) et

2) éthique/écologique : acheter d’occasion, c’est recycler, éviter les déchets, éviter la polution générée par la fabrication d’objets neufs. C’est une pratique “décroissante”, ça me correspond. De plus, les couches taille S ne servent en général pas très longtemps (un bébé atteint assez vite les 7 ou 8 kilos qui déterminent son passage à la taille supérieure, taille qu’il gardera en revanche souvent jusqu’à la propreté.)

Mais j’avoue que je suis un peu découragée par les prix pratiqués par les vendeurs de couches d’occasion !

J’ai eu l’opportunité hier de passer une commande sur le site sebio. J’ai pu bénéficier d’une petite réduc (c’était une commande groupée), et les two size (couche de popolini, absorbante, simple, “basique” mais que j’aime bien) me sont revenues à moins de 10 euros la couche.

Or, d’occasion, avec les frais de port quand on les achète sur un forum, on les obtient rarement en-dessous de ce prix là !

Et là, je surveillais sur “hibé” un lot de deux couches : elles sont maintenant à 20 euros, plus les frais de port, et l’enchère n’est pas terminée. Pour info, sur la boutique en ligne Laudamay, les mêmes couches sont à 10,01 euros neuves. Même si le vendeur “offre” un snappi, et même si ses couches sont vraiment comme neuve… en quoi est-ce interessant d’acheter d’occasion au même prix que le neuf ?

J’ai l’impression qu’il y a une grosse tendance à la spéculation sur la couche lavable…

Quelques liens quand même, on finit parfois par trouver des occasions qui valent vraiment la peine… Je ne vous donne pas le lien vers Hibé, on y trouve beaucoup de couches, il faut surveiller. J’ai découvert qu’il y a aussi des couches d’occase sur Priceminister… à surveiller aussi.

Mais les principaux forums dédiés aux couches lavables d’occasion sont :

 

Categorie : maternage
Par mes vies
Le 3 mai 2007
A 15:49
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Sophie Davant et éducation respectueuse…

J’ai donc lu deux des livres de Adele Faber et Elaine Mazlish : parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent, et parents épanouis, enfants épanouis.

je ne peux qu’inciter vivement tous les parents à lire ces livres, quel que soit l’âge de vos enfants. Des deux mêmes auteurs (je ne les ai pas encore lu mais je vais le faire), on peut aussi trouver jalousie et rivalité entre frères et soeurs et Parler pour que les enfants apprennent, à la maison et à l’école. (pour commander, c’est par ici).

Je recommande de lire d’abord parents… qui se lit “comme un roman”, c’est le récit de la découverte par ces deux mères de famille des technique de communication non-violente et d’éducation respectueuse. On y découvre beaucoup de techniques et de “trucs” pour aider ses enfants, et pour vivre une vie de famille plus harmonieuse.

L’autre (parler pour…) est un peu un “manuel” ou un guide, pour intégrer, étape par étape, dans notre façon de parler à nos enfants, différents “moyens” qui permettent de résoudre les conflits, de trouver des solutions, de poser des limites. Il contient des situations illustrées en bandes dessinées (impec pour les photocopier et les afficher aux toilettes ou sur le frigo, histoire de faire passer le message “mine de rien”), des petits “rappels” sous forme de tableaux (là aussi, l’information saute aux yeux), des témoignages, etc…

Ce que j’ai tiré de la lecture de ces livres, outre quelques outils de communication : la philosophie profonde des auteurs, et celle d’Haim Ginot (leur “mentor”) : le but d’une éducation, le but de ces méthodes de communication, ce n’est pas l’obéissance de nos enfants, mais c’est de cultiver en eux ce qu’il y a de meilleur, leur humanité. Ne pas les blesser, les humilier, les rabaisser. Certes, avec ce type de comportement, on peut obtenir un résultat immédiat (”range ta chambre ou je te mets une fessée”), mais à long terme, on détruit peu à peu la confiance de nos enfants, en nous, en eux-même, leur capacité à devenir des adultes épanouis, responsables…

En gros, si on applique à la lettre tous les conseils de ces livres, on n’aura pas forcément des enfants “parfaits” qui se lèvent, font leur lit, s’habillent, et prennent leur petit déjeuner sans rien renverser, ni se disputer avec leurs frères et soeurs, mais au bout du compte, des enfants dont on n’aura pas “tué” ou blessé l’élan vital, des enfants qui ne seront pas coupés de leurs sentiments, qui seront capables de savoir ce qui est bon pour eux, et ce qui est potentiellement dangereux.

J’ajoute qu’il n’est jamais trop tard, et que même les adultes peuvent bénéficier d’un comportement respecteux, qui les fait se sentir meilleurs.

J’en veux pour preuve un bref sujet sur lequel je suis tombée ce matin dans une émission de Sophie Davant (nan j’vous juuuure je regardais pas volontairement, je cherchais des épisodes de Sex & the city que l’Homme m’avait enregistrés pendant mon exil loin de M6 et de ses séries…).

Bref, c’est une étude sur le comportement des gens, en caméra cachée. Une dame fait tomber un billet de 10 euros, seuls 20% des gens qui trouvent ce billet (en ayant parfaitement vu qui l’a fait tomber) vont spontanément le lui rapporter.

Deuxième expérience : on vient demander “de l’aide” (un renseignement, par exemple) à un cobaye. Ensuite, une autre personne perd (volontairement) un billet de 10€ devant le cobaye. Là, le taux de ceux qui restituent le billet monte à 50% ! et même 60 ou 70% selon que le service rendu précédemment aura été “difficile” (on lui demande de répéter le renseignement, ou d’accompagner un peu la personne, etc…).

J’ai arrêté de regarder au moment ou les “spécialistes” commençaient à interprêter ces résultats, mais pour moi c’est très clair : si vous avez “rendu service”, qu’on vous a grandement remercié, vous vous sentez quelqu’un de bien, et donc vous agissez en conséquence.

Avec nos enfants, c’est la même chose. Si je félicite souvent mon enfant, si je lui accorde mon estime, ma confiance, alors il va se sentir quelqu’un de confiance, d’estimable. Et donc agir comme tel. Alors que si je suis constamment méfiante, si je dis des phrases comme “Ne va pas ENCORE renverser ton verre !” ou “C’est toujours pareil avec toi ! Tu es insupportable !”… que croyez vous qu’il va se passer ?

Categorie : maternage
Par mes vies
Le 30 avril 2007
A 12:43
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fusion

Depuis le début de la grossesse, Malo “fait le bébé”, il parle comme un bébé (c’est à dire entre ses dents et en avalant certaines consonnes) quand il s’adresse à moi, il dit qu’il est un bébé et veut qu’on le porte, il ne veut plus dormir dans sa chambre et il a regagné notre lit, il ne veut plus être seul un seul instant (”seul” voulant dire : moi dans la cuisine et lui au salon, porte ouverte. Ou moi dans la salle de bain et lui dans sa chambre, une cloison en plaquo-plâtre nous séparant…).

De même, plus la grossesse avance, plus il se “colle” à moi, physiquement. Dès que je suis assise, il me grimpe dessus, m’enlace de ses petits bras, me couvre de baisers (et il embrasse aussi souvent “la petite soeur”, en l’occurrence mon ventre, pour l’instant).

La nuit il dort tout contre moi, et si j’essaie de me pousser un peu, il se rapproche instinctivement, c’en devient même étouffant. Une copine m’a dit qu’elle avait lu que les tout jeunes enfants sont très sensibles aux phéromones émises par la femme enceinte : ça les replonge dans l’état de foetus qu’ils ont quitté il n’y a pas si longtemps, ils s’enivrent littéralement de la peau de leur mère…

Ça me parle particulièrement. D’ailleurs Malo m’a dit l’autre jour “Mmmm… Il sent bon ton ventre maman !”

Et aussi : “Ze suis un bébé, ze veux retourner dans ton ventre !” , tâche à laquelle il semble s’employer en se “soudant” littéralement à moi, à mon ventre…

J’accueille du mieux que je peux ce besoin intense de corps à corps, de peau à peau qu’il exprime, alors que dans le même temps j’aspire à un peu de distance, d’air…

J’avais entendu certaines mères parler d’un sentiment de “rejet” de leur aîné pendant la grossesse, en particulier lors des tétées. Je n’ai jamais ressenti ça pendant les tétées, mais je commence à comprendre ce qu’elles exprimaient, ce besoin presque viscéral d’éloigner l’enfant, alors que lui dans le même temps n’aspire qu’à la fusion. Les 3 semaines de cure à venir m’angoissent un peu, pendant cette période il est particulièrement difficile car les soins le fatiguent et font ressortir son eczéma… L’année dernière les nuits étaient terribles, il se grattait pendant des heures, et en ce moment je commence à fatiguer, aurais-je la patience et l’énergie nécessaire pour accompagner ses crises, sachant qu’il n’y a rien que je puisse faire à part rester calme, pincer ses jambes et attendre que ça passe, qu’il s’apaise et se rendorme…

 

(3ème note aujourd’hui, c’est vendredi, déjà le week-end pour moi, on a traîné en pyjama jusqu’à pas d’heure, fait une petite sieste en regardant les “barbapapa”, et lézardé dehors au demi-soleil de l’après-midi…)

Categorie : maternage
Par mes vies
Le 16 mars 2007
A 19:30
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