mes vies

La machine à coudre prenait la poussière depuis cet hiver… Il était grand temps de la ressortir un peu ! D’autant que j’ai des projets “urgents” en souffrance : nous n’avons toujours pas de rideaux dans le salon (qui donne côté rue… Certes, un peu abrité par le jardin et un gros conifère, mais quand même !), j’ai teint (^^) et recoupé nos anciens rideaux de la rue St Dominique (ça date pas d’hier, on s’y est installés en mai 98), “yapluka” faire l’ourlet. Autre projet d’ampleur, refaire une housse pour le coussin de la balancelle. L’ancien part en miettes, il faut dire que si le dessus est en tissu, le dessous est fait dans une sorte de non-tissé… Pas très résistant pour un objet censé vivre dehors et accueillir le poids de plusieurs personnes.

Mais avant ça, en guise de “tour de chauffe” je me suis cousu un pantalon. J’en avais vraiment besoin (sisi), tous mes pantalons ou presque sont trop grands, trop petits, décousus ou troués… J’ai voulu utiliser un coupon de mon stock, du coton noir à fleurs brodées. Très joli, mais il était un peu limite pour le patron.

Le voici :

Je sais ce que vous vous dites (j’aurais pu repasser mon tissu avant de coudre) mais non, je n’ai pas pris 100 kilos d’un coup !

Le patron, c’est celui-ci, celui du fameux pantalon de pêcheur Thaïlandais, vu un peu partout déjà… J’ai du le couper ric-rac, sans surplus de coutures, tant mon coupon était juste. J’ai même pas eu de quoi faire la ceinture dans le même tissu !

Le résultat, une fois porté : pas super seyant, à mon avis… du fait du côté assymétrique de la chose… Mais assez confortable, sommes toutes. Je précise que je suis loin d’être une géante, que j’ai rajouté 4 cm de longueur et qu’une fois l’ourlet fait, la longueur est limite : on voit mes chevilles, quoi. Pas très génant pour un pantalon d’été à porter avec des sandales ou des tongs, mais je préfère prévenir, si vous faites plus d’un mètre soixante cinq, n’hésitez pas à ajouter de la longueur (10 cm au moins, pour pouvoir faire l’ourlet à votre gout).

Si je devais le refaire (je me tâte), je prendrais un coupon assez grand pour inclure des marges de coutures, ça donnerait un poil plus d’ampleur aux jambes…

Bref, sans plus de discours, une photo sur la bête :

Première réalisation tirée des “intemporels pour enfants”.

(oui je sais, j’ai dit ici même que ma devise c’était “no liberty, no citronille”. Bon. Mais c’est ma soeur qui me l’a offert pour mon annif. Et, heu… Ben en fait tous les modèles me plaisent…)

Donc, le pantalon à taille élastique. Taille 4 ans, en velours côtelé. Y’a comme un hic : j’ai bêtement coupé le devant et le derrière tête-bêche pour gagner de la place sur mon coupon de velours. Mais le velours ça a un sens… Du coup, à la lumière du jour, le pantalon parait noir devant et anthracite derrière… c’est le métier qui rentre, on va dire… (mais quand même ça se voit beaucoup.)

L’autre hic c’est qu’il est limite trop court !! Je n’ai pas pensé à vérifier avec un de ses pantalons, parce qu’il parait que Citronille ça taille grand. Large, je veux bien (on pourrait en mettre deux comme lui dedans, mais c’est pas grave, j’aime bien le style que ça donne), mais niveau longueur, c’est just - just !! Enfin, pour finir l’hiver ça ira nickel, et au printemps je le lui referais en prenant le 6 ans pour la longueur et le 4 ans pour la largeur, moins peut-être quelques cm sur les côtés.

Bon, prochain projet sur ma liste : le burnous de bain, peut-être ? Ou alors une tunique pour Eléa ? Ou les babouches ? bref, vous aurez compris, j’ai envie de tous les faire !

en attendant, voici donc la chose…

et oui, c’était LA tendance de l’automne, saison qui va bientôt laisser la place à l’hiver…

Mais bon, j’ai voulu le faire quand même.

Quoi ?

Le “gilet de berger”, pardi !

On l’a vu sur toute la blogo :  là, là…

mon patron vient de là.

Le tissu à poils 100% pur peau de synthétique vient de Diffus’laine Tissu, la doublure violette itou…

J’avoue qu’au départ, l’idée me semblait un peu saugrenue, ça me rappelait violemment Julien Clerc dans les années 70…

Mais bon, à force d’en voir partout j’ai finit par m’y faire, et c’est vraiment mignon sur une demoiselle de 80 cm (et quelques) !

Le grand carton qui contient tous les habits trop petits, trop usés, trop démodés, trop tachés, des adultes de la maison, est enfin sur le départ pour la benne du relai.

Mais au passage j’ai repêché dedans quelques vêtements de GérardKlein, plus portables tels quels par lui, mais dans lesquels je peux allègrement tailler de nouvelles tenues pour les plus petits de la famille…

Exemple n° 1 :

un vieux pantalon de jogging en molleton bien chaud et bien épais…

en deux temps, trois mouvements (une heure du début à la fin, 4 coutures par pantalon), voici deux petits pantalons molletonnés à taille élastique en taille bambinette.

La preuve en image :

(vous vous souvenez d’Emilie ? L’héroïne de Domitille de Préssensé…)

Voilà à quoi me fait penser Eléa dans son ensemble manteau + béguin…

Au passage, j’ai terminé sa robe en velours, en cousant 5 petits boutons très mignons…

Il est temps de penser au projet suivant… ça tombe bien, j’ai reçu de saines lectures !

Alors, tuto pour coudre un manteau…

1) s’assurer qu’on ne va pas être dérangée trop souvent (Eléa devant “papapapa” (Barbapapa), Malo sur poisson rouge, tout va bien je peux commencer !)

2) coudre !

Il me reste les finitions (ourlets, fixations de la doublure, boutonnières et boutons, rentrer les fils … Mais j’ai finit le “gros” du boulot et j’en suis bien contente !

Prochaine photo : sur la bête !!

(ho, puis faut encore que je fasse le béguin… )

… les champignons se montrent du doigt,

les feuilles mortes crissent sous les pas,

elle me disent tout bas

“L’automne est là !”

(c’est Malo qui m’a récité cette poésie ce matin en promenade).

Et pour se protéger du froid Eléa n’a pour l’instant pas d’autre manteau que mon manteau de portage. Ce qui est nickel quand elle est portée, mais maintenant qu’elle marche sur de plus longues distances (pour rentrer de l’école par exemple, ou aller chez Grand-père et Grand-mère), il lui faut son propre manteau.

Acquisition d’un patron Butterick soldé à 50 % chez Diffuse laine et Tissu,

d’un coupon de laine bouillie prune, d’un ruban vert, et c’est parti !

Pour l’instant tout marche super, le patron est bien coupé, simple à suivre, pas trop de petites pièces…

J’espère que le résultat sera à la hauteur de mes espérances ! Il faut encore que je m’occupe du col, de la doublure et du chapeau assortit…

Mais ce soir, pas de couture : demain c’est le 1er décembre, il faut que je monte 24 boîtes en cartons et que j’y place les surprise prévues…

La machine à coudre est enfin ressortie de son carton… Elle n’a pas servi depuis plus de 6 mois, donc je craignais qu’elle ne soit un peu rouillée, mais non, tout va bien.

Eléa ne possède qu’une seule robe en velours pour cet hiver, ce qui est vraiment insuffisant, convenez-en. Donc un petit arrêt chez Diffuse’Laine Tissu (la caverne d’Ali Baba) m’a permis de m’équiper en velours rayé (et aussi en 2 ou 3 autres choses… mais bon, chaque chose en son temps !).

Mais avant de me lancer dans une robe (patron japonais toujours, en 90 cm toujours…), j’ai voulu me remettre doucement dans le bain en réalisant une petite écharpe pour la miss, toujours.

A., le petit garçon que je gardais jusqu’à la naissance d’Eléa, avait une écharpe en polaire et tricot, très chouette. J’ai depuis très longtemps l’idée d’en faire une, c’est chose faite…

Matériel : écharpe grise en polaire reçue en “cadeau” avec un magasine quelconque  il y a de cela au moins 2 ans, une chute de jersey rose pas trop extensible.

How To :

1. découpez deux rectangles (un dans chaque matière) de la taille souhaitée pour l’écharpe. Epingler endroit contre endroit, piquer autour en ayant soin de ménager une ouverture pour retourner, retourner sur l’endroit, fermer l’ouverture à points invisibles.

2. Coudre une longue boutonnière près d’une extrémité de l’écharpe (pas trop longue quand même. La mienne est trop longue, la prochaine sera plus petite). Ouvrir la boutonnière aux ciseaux.

Tadam ! Facile, pas cher, utile… Que demander de mieux ? (en plus il me reste assez de polaire pour en faire 3 autres !)

Bon, et pour finir…

Je m’en sors pas si mal avec ma robe en velours, aidée que je suis par ma petite main… (il reste l’ourlet et les boutons et boutonnières à faire. Petit papa Noël… Je voudrais une pièce pour moi toute seule, avec dedans une machine à coudre électronique, une surjetteuse, et une presse à pressions. Bon, ou alors, juste ça… )

Pendant que le grand Homme et le petit Homme étaient au spectacle (un peu surfait, pas très “pro”, chorégraphie pas toujours très bien en place, mais pas mal quand même, selon le grand Homme qui a trouvé le prix des places (35 € par personne, quel que soit l’âge de la personne en question, en 2ème catégorie) trop élevé pour ce que c’est. Mais bon en même temps c’était le cadeau d’anniv’ de Malo, et lui a bien aimé même s’il a eu peur de la sorcière et des “fétisses”. Pourtant il connait le dvd par cœur ?),

et que la plus jeune prenait une pause bien méritée (c’est moi qui l’avait bien mérité !!) sur le canapé,

J’ai découpé une vieille chemise de l’Homme, usée aux poignet et au col, mais encore en bon état dans le dos, pour me coudre dedans une chemise de nuit et deux tuniques, vu la taille je pourrais  une pochette à lingettes.

Inspirée par Marie  qui depuis quelques temps a décidé d’organiser ses affaires de mamans et réalise des merveilles (une pochette d’urgence, une pochette imperméables pour ses débarbouillettes imprégnées…), j’ai décidé de mettre un peu d’ordre dans mon foutoir panier : les couches propres dans un sac en toile, mon sac à couches sales (réalisé dans de l’alèse) toujours avec moi, une pochette de secours avec arnica, pansements et désinfectant local, et donc, il me manquait une pochette pour mes lingettes (lavables, les lingettes, je précise… Et faites maison, bien sûr !).

Extérieur en chemise, intérieur avec une chute de lin blanc, fermé avec une couture (presque) invisible…

Il ne me reste plus qu’à trouver un créneau pour aller poser deux pressions pour la fermer ! (Céciiiiile ???)

Le baptême se rapproche… plus beaucoup de temps pour tout préparer !

En plus il semblerait que la météo soit contre nous… pas grave, on a trouvé un toit pour se rplier “au cas où” (mais l’esprit “champêtre/bucolique” du buffet risque d’en prendre un coup…)

La robe (ou la “raube”, un mélange de robe et d’aube) est en bonne voie… Une soirée pour recopier le patron, une soirée pour couper mon tissu, une après-midi pour coudre, et voilà ! Il ne manque plus que le dos à finir : fermer la jupe, et coudre des boutonnières sur le bustier.

Je dois dire qu’ils sont très forts, ces japonais : les explications (entièrement en japonais) sont plus claires (grâce aux shémas) que celles des patrons Burda traduits en français !!!

Tout est bien pensé, bien noté sur le patron à l’aide de symboles universels…

Bref, un jeu d’enfant !

Un petit essayage pour se convaincre que la taille 90 n’a rien de trop grand :

Ho ho… qu’est-ce que c’est que cette couture, là ? Mais si, làààà :

pffff… Ben voilà, je l’ai ENCORE fait : coudre l’envers sur l’endroit (ou lycée de Versailles).

Bon, mon ami le découds vite entre en jeu, et zou, deuxième coup de machine… Un moment plus tard le mal est réparé !

et ma fille devrait donc porter une robe cousue main pour son baptême… (enfin y’a encore de quoi faire).

le petit gilet, lui aussi, est presque prêt :

“yapluka” coudre la deuxième manche et rentrer les fils…

et puis… confectionner les boîtes de dragées, cuisiner les plats du buffet, faire les courses en gros pour la vaisselle jetable, les boissons et tout ce qui manque encore, essayer de penser à la déco, récupérer tables et chaises, savoir comment je vais m’habiller… et Malo… et l’Homme…

bref, je doute d’avoir beaucoup de temps libre d’ici dimanche !