mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

usée…

Malo m’épuise. Il m’use. Il pompe toute mon énergie.

À vivre seule avec eux deux en ce moment, je me rend compte que c’est lui, toujours, le plus “prenant”, le plus demandeur.

Autant si je devais vivre seule avec Eléa, je pense que ce serait dur, mais possible; autant je me sens totalement incapable de vivre seule avec Malo. Je me viderais complètement, sans pourtant jamais réussir à le combler.

Pourtant, ce n’est pas un enfant “difficile”, rebelle, il ne fait pas de “bêtises”, n’est pas désobéissant, ni insolent, ni opposant… Vu de l’extérieur, c’est un garçon de 5 ans parfait, intelligent, qui s’intéresse à tout, qui joue avec ses playmos, ses legos, ses kaplas, etc…

Mais vivre avec lui, c’est être en dialogue permanent, incessant. Vivre sous le flot nourrit de ses questions, de ses réflexions, de ses idées…

Et il est comme ça depuis sa naissance. Certes, à 3 mois il ne posait pas de questions sur la couche d’ozone, les météorites ou la férocité comparée de telle ou telle espèce de dinosaure… Mais il monopolisait déjà 100% de mon énergie, de ma présence, de mon attention… Bébé difficile, constamment maussade à cause de son eczéma, ne trouvant le sommeil qu’au sein, ou vigoureusement bercé dans l’écharpe…

En gros, il est passé de “bébé intense” à “enfant précoce”, sans pause, sans qu’à aucun moment je ne me dise “tiens, ça va mieux, il est moins demandeur”.

À côté, Eléa, qu’on peut trouver d’un premier abord plus difficile (en plein dans le terrible two, elle fourmille d’énergie, fait 50 bêtises à la minutes, une vraie tornade, 13 kilos de volonté brute), n’a jamais exigé de moi le quart de ce que je donnais à son frère, en terme d’énergie.

J’écris ça ce soir au terme d’une journée où j’ai parlé non stop avec Malo… Il a le chic pour tirer le fil d’un sujet jusqu’à le détricoter entièrement… Et ce matin il a découvert au hasard de je ne sais plus quelle phrase entendue à la radio, le problème du réchauffement de la planète, et ses possibles conséquences… Il vient de m’obliger à une conférence de 8 heures sur la banquise qui fond, sur tous les aspects de l’activité humaine qui aggravent ce phénomène, sur toutes les solutions mises en place à l’échelle mondiale et à l’échelle de notre foyer… J’ai la gorge en feu, la tête comme une pastèque, et je ressens l’envie furieuse de me cloitrer à la Trappe pour une semaine !

Vivement qu’il sache lire, qu’il soit capable de tirer ses informations d’autres sources que de moi ! Combien de fois par jour est-ce que je lui réponds “Malo, je ne sais pas…”…

Hier il m’a réclamé un “guide des pierres”, parce que je suis incapable d’identifier les tonnes de cailloux qu’il ramasse à droite à gauche. Mais je sens que je suis bonne pour lui en faire la lecture ! Moi et mon amour de la géologie, je crois que j’aimerais mieux lui lire l’annuaire téléphonique…

Allez, donnez-moi un peu d’espoir : ça va finir par se calmer, un jour, hein ? (et de préférence avant ses 18 ans, sinon, je serais bonne pour la maison de retraite à ce moment là.)

Categorie : scène de la vie de famille, moi, education
Par mes vies
Le 17 août 2009
A 19:19
Commentaires : 12
 
 

Comment résumer trois semaines en trois paragraphes.

Tiens, c’est vrai, j’ai un blog… J’avais presque oublié !

Trois semaines sans poster; il faut dire que nous sommes partis au ski la première semaine des vacances d’hiver (en gros, j’avais l’impression de commencer les lessive “pré-départ au ski” alors que je n’avais pas encore fini les lessives “retour-vacances-de-Noël”….), puis la deuxième semaine je suis rentrée seule à St Nazaire avec les loulous, pendant que leur papa profitait des joies de la collectivité pour une semaine de colo. (Si ÇA c’est pas la preuves qu’ils ont trop de vacances, les instits : ils bossent pendant leurs congés !!).

J’ai passé cette semaine à profiter à fond de mes petits… à les caliner, les admirer, les embrasser… À faire des coloriages, des tours géantes en Kapla, des circuits de train brio, à lire des histoires, aller à l’aire de jeux… et puis, quand ils dormaient, à m’enfiler l’intégralité des 5 saisons du Dr House, dans l’ordre et en VO. J’avais besoin d’une pause absolue et totale. Vivre sans horaires, sans contraintes… Un petit coup de mou, en somme.

Il faut dire qu’en un an, deux jeunes mamans de mon cercle de connaissances (on ne peut pas dire autrement, je les avais rencontrées une fois chacune) sont mortes en laissant derrière elles leurs petitous, le plus vieux âgé de 5 ou 6 ans…

Et ça m’a remuée, beaucoup. Ça me remue encore, à vrai dire… J’avoue que, depuis la  naissance de Malo, je n’avais jamais vraiment réalisé à quel point tout peut basculer, pour rien, la malchance, être au mauvais endroit au mauvais moment, ou la fatalité, un jour tout va bien, le lendemain, pan, t’es mort, mais c’est pas pour de rire ou pour faire semblant.

Quand on élève des enfants, on pense qu’on dispose de, grosso modo, une vingtaine d’année pour leur transmettre tout ce que nous souhaitons leur transmettre, nos valeurs, notre histoire, notre culture…

Pour les nourrir assez pour qu’ils puissent se débrouiller tout seuls le reste de leur vie.

Mais jamais je n’avais réalisé avec autant d’acuité qu’en ce moment combien la vie est fragile, combien demain est incertain…

Et je me couche chaque soir en me demandant ce que mes enfants garderaient si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie… S’ils ont été assez nourris, assez remplis d’amour…

Bref, des pensées pas très joyeuses en apparence, mais qui m’ont recentrée sur mes enfants, sur notre relation… Vivre l’instant présent, c’est quelque chose que j’ai toujours eu beaucoup de mal à faire. Mais j’y arrive plutôt pas mal ces jours-ci… Et pour ça, je suis reconnaissante à ces deux mamans, Roxanne et Johanne.

Voilà, sur ces considérations, je pense reprendre très vite le chemin du clavier AZERTY, et peut-être aussi celui des aiguilles (à coudre et à tricoter), délaissées elles aussi pendant tout ce temps !

Categorie : moi
Par mes vies
Le 28 février 2009
A 19:58
Commentaires : 2
 
 

Liberté, allaitement et couches lavables

En septembre, c’est l’anniversaire de mon père. Quel est le rapport avec la choucroute, me demanderez-vous ? Et bien pour l’occasion, ma soeur et moi l’avons abonné à l’hebdomadaire “Marianne”. Abonnement très vite rentabilisé, puisqu’après que mon père ait lu son journal, que ma mère a son tour ait pris connaissance de son contenu, je le récupère pour le lire, (signalant au passage à GérardKlein les articles susceptibles de l’intéresser), après quoi je fais passer à ma soeur les derniers numéros de la revue “pour sa salle d’attente”. (finalement, il s’avère que Marianne n’est pas assez consensuel pour une salle d’attente, donc elle les garde pour elle et laisse plutôt Biba pour ses patients.)

Et aujourd’hui, dimanche, entre la poire et le fromage chez mes parents, mon père me montre un article du dernier Marianne : “Quand l’écologie renvoie les femmes à la maison”. Une magnifique photo d’une mère étendant ses couches lavables dehors, un bébé porté en sling sur sa hanche. Et un article pleins de racourcis et de mépris, qui assimile les “nouvelles” femmes au foyer qui allaitent, qui utilisent des couches lavables (vous imaginez à quel point je me sens attaquée !!) à des esclaves, avec bien sûr Mme Badinter qui vient en remettre une couche, et parle de l’allaitement comme une “assignation à résidence” de la mère… Selon elle “la liberté ne doit pas se négocier”, car bien sûr, la liberté de la femme, c’est pas de rester à la maison et d’allaiter ses enfants.

Madame Badinter SAIT ce que c’est, la liberté de la femme. Et la liberté de la femme, c’est d’aller au travail !

Moi, j’ai CHOISIT de rester à la maison avec les personnes que j’aime le plus au monde. De partager avec eux chaque instant de leurs premières années, d’être là avec eux, de les accompagner, de profiter de leurs premiers sourires, de leurs premiers pas, de leurs premiers mots… De suivre leur rythme, de pouvoir leur offrir le “luxe” d’une grasse matinée quand ils en ont besoin… (et de m’en payer une par la même occasion). Ce que je vis depuis 4 ans et demi, c’est le BONHEUR pour moi, et je l’ai CHOISIT. J’ai eu de la chance de pouvoir faire ce choix, c’est sûr ! Mais qu’on ne vienne pas me dire que je ne suis pas libre, berdol de mierda !!!!

Parce que, ma copine C. qui se lève à 5h30 du matin, réveille son petit bout à 6 heures, part à 6h45 de chez elle, pose son fils chez la nounou à 7h, repart dans les embouteillages et réussit parfois à être au boulot avant 8 heures, puis refait le même circuit à 18 heures, vous croyez qu’elle est libre ? Elle ne voit son fils qu’une heure le matin et une heure le soir, elle bosse comme une folle avec une pression telle qu’à 32 ans elle est constamment sous médicaments contre le stress et l’hyper tension…

Certes, elle gagne bien sa vie, et elle “rentabilise” son diplome d’ingénieur, ELLE. Et si son mari la quittait du jour au lendemain, selon Mme Badinter, ça ne serait pas grave car elle a l’indépendance financière.

Pétard !!!!

Mais c’est tout ce qui compte, dans la vie ??? Bosser comme une folle et ne jamais voir ses enfants, les laisser toute la journée à des étrangers qui les élèvent à notre place, pour la seule et unique raison que si Roger se tape sa secrétaire on peut le quitter sans arrière pensée ????

Alors laissez-moi vous dire un truc. Mon GérardKlein est bourré de défaut, mais bon, hein, quand même je l’aime. Et j’ai la prétention de croire que la réciproque est vraie. Donc j’évite de construire toute ma vie sur l’idée qu’un jour il me laissera tomber comme une vieille chaussette puante pour une jeunette à forte poitrine.

Ce qui ne veut pas dire que je sois à l’abri de ça (ou d’autre chose, comme un accident de la route…). Mais franchement, le jour où je décide de prendre mes clics, mes clacs, mes aiguilles à tricoter et mes gosses et de me tirer, ce n’est pas son mirobolant salaire d’instituteur en début de carrière qui me fera renoncer !

Qu’est-ce qu’ils s’imaginent, à Marianne ? Que j’ai troqué mon cerveau et mon libre arbitre contre un lot de two size bio ? (pour les non initiés les two size sont des couches lavables en coton, elles existent aussi en bio !)

Ensuite, quand je lis que l’allaitement est une entrave à la liberté de la femme…

Purée ! Mais ça, on voit bien que c’est une femme qui n’a jamais allaité qui le dit ! Moi je suis allée partout avec mon bébé, je l’ai allaité dans le bus, en bateau, en avion, en ville, dans des réunions publiques, je l’ai même trainé au café blogueur de St Nazaire ! J’ai l’air d’une femme “assignée à résidence” ?

Et elle est où, la liberté de se lever à 4 heures du matin, de descendre à la cuisine, de préparer un biberon avec 6 dosettes de lait en poudre et chépacombien d’eau, qu’à 4 heures du mat t’as l’esprit tellement embrumé que t’arrives pas à compter jusqu’à 6, tu sais plus si t’en es à 5 ou à 6, allez dans le doute on refout tout dans la boite et on recommence, avec bébé qui hurle là-haut et toi qu’à les yeux qui se ferment tout seul…

Purée, là, t’es libre c’est clair !

ha, voilà, je m’énerve… Mais j’en ai marre, là ! Ça fait 3 ou 4 fois que je vois des “articles” sur les nouvelles mères au foyer qui me donnent envie de bondir.

entre “Si Caroline Ingalls avait eu des couches pampers, elle aurait été contente !” (mééééé oui, mon mari il va couper du bois en salopette tous les matins, regardez-moi bien….) et le ton supérieur de Mme Badinter qui sait mieux que moi ce qui me rend libre… Pfff, j’en ai ras l’écharpe porte-bébé !!

C’est sûr, ça ne plait pas à la société de surconsommation, des mamans qui ne veulent pas enrichir Pampers et Blédina !!

Qui ne croient pas que Saint-Marcel-Ruffo ait toujours raison !

Ben vous savez quoi ? Vous qui défendez tant “la liberté”, laissez-nous libre ! Libre de vivre la vie que nous avons choisit, libre de ne pas participer à la “croissance” que de toute façon elle a pas bonne mine, libre de pas “gagner”, “dépenser”, “consommer”.

Mon ménage a un moral EXCELLENT, en ces temps de crise financière. Et je ne vous permet pas de dire, parce que je n’achète pas de lingettes jetables ou de lait de vache par baril, que je n’ai pas le moral, ou que je ne suis pas libre.

En attendant, l’assignée à résidence vous emm vous salue bien !

(Tétée dans les vignes, juillet 2007, Eléa avait un mois…)

Categorie : maternage, écologie, moi
Par mes vies
Le 23 novembre 2008
A 19:17
Commentaires : 27
 
 

j’ai allumé les bougies

Il y a un an, à cette heure ci environ, j’allumais les bougies que mes amies m’avaient offertes la veille au soir lors du “blessing way” qu’elles avaient organisé pour moi.

Je les ai rallumées ce soir, car il y a un an j’avais dû les éteindre à minuit quand on est partis pour la maternité.

Je me souviens que celles qui m’ont offert les deux plus petites m’avait “promis” que j’aurai accouché avant qu’elles n’aient eu le temps de se consumer en entier… Bon, on va vérifier ça car ce soir je les laisse brûler toute la nuit ! (mais ça m’étonnerait qu’elles tiennent jusqu’à demain, 12h45…)

Demain, c’est l’anniversaire d’Eléa. Mais ce soir… Cette nuit, c’est mon anniversaire à moi. L’anniversaire de cet accouchement, de ce moment unique et exceptionnel, si simple et si intense, de ce voyage à travers les âges qui m’a ramenée à la naissance de l’humanité.

Categorie : moi
Par mes vies
Le 22 juin 2008
A 21:09
Commentaires : 4
 
 

qui a dit qu’il pleuvait tout le temps en Bretagne ?

Pas moi en tout cas !

La preuve, fin avril, sur la plage de Villès à St Naz :

On y était à nouveau le lendemain, et Eléa a même trempé les pieds dans la mer pour la première fois. Elle était fascinée par le mouvement des vagues…

(dans 10 jours nous saurons dans quelle école l’Homme dispensera son enseignement l’an prochain. À partir de là nous commencerons sérieusement nos recherches d’un nouveau toit… et tout le mois de Juin (ou presque) sera consacré aux “dernières fois”, avec surtout les derniers concerts et tout le flan qui va avec, 200 choristes adultes et enfants et qui vont se rouler par terre de désespoir, j’ai hâte d’y être vous pouvez pas savoir !!! Déjà que je peux plus me promener dans le village sans qu’on m’arrête : “Alors vous partez ? (mine consternée). Ah, qu’est-ce qu’on va le regretter votre mari !”. J’adore.)

En plus pour tout le monde, il n’y a que lui qui “parte”, puisqu’il est entendu que moi, “je retourne chez moi”.

Oui enfin bon… D’abord à St Naz je n’y ai jamais vécu, moi je suis nantaise, c’est pas pareil. Ensuite, c’était chez moi quand j’étais enfant, adolescente… Mais je n’ai plus aucun(e) ami(e) là-bas, ma vie, mes amis, mes loisirs, mes activités sont ici depuis 12 ans… C’est aussi dur pour moi que pour lui, même si personne ne se couvre de cendre ou ne se rase la tête parce que je pars !

Bref, je l’ai un peu mauvaise, parce que personne ne semble savoir que cette décision c’est d’abord la sienne, et qu’elle me coûte autant qu’à lui… Alors d’un côté, j’ai envie de profiter encore, le temps qui me reste, de mes copines, de tout ce que j’aime ici, et d’un autre côté, il me tarde qu’on soit “enfin” là-haut, que tout ça se calme un peu…

Categorie : scène de la vie de famille, moi
Par mes vies
Le 8 mai 2008
A 15:36
Commentaires : 4
 
 

femme à lunettes


C’est toujours un grand moment… Je n’avais pas changé de montures depuis plus de trois ans !
J’ai donc passé une bonne heure dans la boutique à essayer plein de modèles (au début, on ne sélectionne que celles qui ressemblent à la paire précédente, puis on s’enhardit, on a un peu envie de changer…), pour finir par choisir celles-ci (dans le présentoir “hommes” du magasin… Z’y connaissent rien !). Changement radical : des montures plastiques, je reviens au métal, d’une monture un peu épaisse et voyante, je passe à quelque chose qui se veut discret, d’une forme rectangulaire je passe à l’arrondi…
L’Homme est content, il n’a jamais vraiment aimé mes lunettes de “Nana Mouskouri” (je le cite), moi je suis contente, elles sont toutes légères, ça me rajeunit (j’en avais des comme ça au lycée) et j’ai aussi fait faire une paire de solaires. Seul Malo est sceptique : il ne m’a pas reconnue à la sortie de l’école ! Et il m’a dit “Il faudra que tu remettes tes “bonnes” lunettes demain, hein, sinon ze te reconnaitra pas !”.
(bon, je pense qu’il va s’habituer !!!)
(J’ai pris des verres anti-reflets, et ça m’a rappelé que quand j’étais petite, je croyais que le tirflet était une matière transparente, comme le plexiglas par exemple : ben oui, des verre en tirflet, quoi !)

Categorie : scène de la vie de famille, moi
Par mes vies
Le 4 avril 2008
A 14:12
Commentaires : 3
 
 

prochainement

Prochainement sur vos écrans, des notes passionnantes et richement illustrées sur les trucs que j’ai tricotés, les trucs que j’ai lu, les trucs que j’ai vu au ciné ou en dvd… Mais là tout de suite j’ai la flemme, je vais me coucher, non sans avoir remercié Kamaïa de m’avoir taguée…

Donc 6 tics ou tocs à moi que j’ai :

(comme ce meme fait le tour de la blogo sous différentes formes depuis pas mal de temps, j’ai déjà écrit 6 truc, puis 5 truc, puis 7 trucs sur moi… mais j’ai la flemme de chercher où pour vous mettre les liens…)

Ah ben tiens, ça me donne une idée pour la première :

- je suis une grande flemmarde (voire une grosse feignasse, n’ayons pas peur des mots), hors catégorie.

(et en écrivant ça, j’ai comme un sentiment de “déjà vu”. Il me semble que j’ai déjà répondu ça lors d’une précédente liste de 5, 6 ou 7 choses sur moi.)

- J’ai horreur d’être en retard, et je suis toujours en avance. Pour un train ou un avion, si je ne pars pas 30 minutes AVANT l’heure à laquelle il faudrait partir pour être sûre d’être en avance, j’angoisse. (Bon, bien sûr, avec deux enfants, pour le “tout venant”, c’est souvent difficile pour moi d’être ponctuelle : “Malo, mets vite tes chaussures, on va être en retard”. “Booooonnn, aloooooooors je preeeeeeeeeeeeends ma chaussuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuure droiiiiiiiiiiiiiiite… Oh ! tiens, un playmobil….”. Je vous la fait courte mais vous avez saisi l’idée.)

- Je trie les couverts dans le panier du lave-vaisselle. Comme ça c’est plus vite rangé. (je ne suis pas maniaque pour un sous, c’est le seul “toc” que j’ai pu trouvé côté “ménager”. Ça et l’usage des petits tamis en métal sur les évacuations de l’évier, pour ne pas que ça se bouche. Pourtant ça se bouche tout le temps, je ferai aussi bien de ne pas m’en faire pour ça.)

- Quelque part dans mon brol bureau, j’ai une pile de carnets dans lesquels j’ai noté chacun des livres que j’ai lu depuis le CP jusqu’à la naissance de Malo : le titre, l’auteur, l’éditeur, la date, et une note sur 5. Ça faisait environ 2000 titres. J’ai du en lire à peine une cinquantaine ces quatre dernières années : la lecture n’est pas très soluble dans l’ADSL et la vie de famille… (de plus, je ne lisais pratiquement que des romans, “avant”, mais depuis ma première grossesse je lis surtout des livres sur la parentalité, l’éducation, la non-violence…)

(allez, plus que deux)

- Mon blog a tenu deux ans et deux mois avant que ma sœur ne tombe dessus par hasard (avant ça j’avais été dénichée par ma cousine aussi…). Le cyber-monde est tout petit, hein…

- …

Il est tard, j’ai sommeil et pas d’inspiration. On va donc transformer le truc des “6″ en truc des “5″. Je ne tague personne en particulier non plus, mais j’aimerais bien que quelqu’un de vraiment un peu maniaque réponde (mais est-ce que j’ai ça dans mon blog-roll ?). Quelqu’un qui ferait une réponse comme “Mes serviettes de toilettes sont classées par taille et par couleur dans mon armoire”, “je repasse tout même mes slips et mes chaussettes et je me lève à 5 heures du matin pour ça”, “Quand je fais mon lit il faut que la rayure rose de ma couette soit pile au milieu, sinon je défais tout et je recommence”.

Donc si vous avez VRAIMENT un tic ou un toc, c’est le moment de faire votre coming out. Ça vous soulagera et ça m’amusera.

(vous pouvez répondre même si vous n’avez qu’un seul tic !)

Categorie : moi
Par mes vies
Le 2 mars 2008
A 23:31
Commentaires : 4
 
 

Oui, mais..

Je ne supporte plus mon salon. C’est devenu une évidence ces derniers mois, alors que nous nous efforçons de ranger et d’organiser la maison au mieux : le salon est inrangeable, inhospitalier.

Mercredi j’ai trente ans, voilà l’occasion de nous donner un peu d’air : exit l’immense buffet en chêne massif (qui serait magnifique et parfaitement à sa place dans une belle ferme rénovée… Celle dont on rêve… Mais voilà, je n’ai plus envie de vivre dans mes rêves, je préfère habiter ma maison “ici et maintenant”, et si dans dix ans je rénove une vieille maison, et bien tant pis, je vendrai mon Ikea pour racheter un buffet ancien !), exit les étagères sur tous les murs, exit l’horrible meuble TV sombre et mal pratique…

L’idée : habiller un seul mur, de bas en haut et d’un bout à l’autre, d’éléments de rangements (assortis), et laisser RESPIRER le reste de la pièce, les trois autres murs…

Mon souhait : du bois massif, pour éviter l’aglo et son formaldéhyde allergène et cancérogène…

Oui mais… En bois massif, on ne trouve rien de chez rien qui soit à la fois dans nos prix, parfaitement modulable de manière à ne perdre aucun cm2 de mur, et dans nos gouts.

Ou alors, des étagères “de garage” comme je les appelle : des tasseaux en guise de montant et des planches pour étagères, en pin brut de chez brut (une écharde à chaque fois qu’on prend un cd)… et franchement,  je ne vois pas l’intérêt de quitter mon buffet basque pour une déco “garage”.

Alors on pourrait garder l’idée, et économiser 10 ans pour nous payer la bibliothèque Interior’s de nos rêves…

Oui mais j’ai (nous avons) besoin de ce changement, de cette bouffée d’air, maintenant, et pas dans dix ans. Alors je pense qu’il va falloir faire un gros compromis, et nous tourner vers l’ami suédois et ses Billy si bien pensés et abordables… Mais tout en panneaux de particules. Bon, M. Ikea affirme qu’il applique les normes suédoises qui sont les plus strictes au monde, en ce qui concerne l’usage des colles pleines de formol… (mais c’est lui qui le dit…)

Voilà, je peux au choix :

- garder mon chêne massif et mastoque, et continuer de rêver aux meubles que j’aurai, un jour, et à la maison que j’habiterai, un jour…

- jeter 80% de mes livres et de mes cds, et caser le reste dans une seule et belle bibliothèque en bois précieux… (mais là c’est encore trop dur… Même si j’arrive de mieux en mieux à ne pas garder tous les livres que j’achète, même si j’arrive à en acheter de moins en moins, pour les disques c’est encore la thésaurisation  pure et dure…)

- acheter des Billy, “maintenant tout de suite”, en espérant que l’effet “plus d’espace et plus de lumière” compensera l’effet négatif de savoir que ces meubles sont potentiellement toxiques…

… En attendant, si quelqu’un recherche un grand buffet, style basque, en chêne massif, fait sur mesure par un artisan (pas pour nous ! mais pour des grands-oncles et tantes de l’Homme il y a une trentaine d’années), dans la région toulousaine, qu’il me fasse signe, on pourrait s’entendre !

Categorie : moi
Par mes vies
Le 8 janvier 2008
A 0:05
Commentaires : 4
 
 

rien ne change…

Ce matin, Malo a reçu son Pomme d’Api de décembre…

Et dedans, la crèche en carton pré-découpée à construire. Et d’un coup, tout m’est revenu. J’ai revu ces mercredis après-midi où je bricolais MA crèche en carton Pomme d’Api, avec l’aide de ma mère…

Le sapin de Noël dans la salle à manger telle qu’elle était quand j’étais petite… La maison de ma “meilleure copine” de l’époque… La couverture des “Belles Histoires de Pomme d’Api”, blanche avec un liseré de couleur tout autour (j’ai cherché ça à la maison de la presse mais apparemment ça n’existe plus…)

Je crois que je vais prendre plus de plaisir que Malo à la construire, cette crèche en carton !

Categorie : moi
Par mes vies
Le 27 novembre 2007
A 18:37
Commentaires : 0
 
 

question…

Mais pourquoi, oui, POURQUOI, je blogue ???

c’est un questionnaire qui traine sur la toile en ce moment, je l’ai récupéré chez Luna Pat.

La réponse est censée tenir en 5 points, essayons….

1) Bloguer c’est avant tout un loisir : je blogue comme je tricote ou je fais mes albums en scrapbooking : parce que c’est plus agréable que de passer le balai, et qu’après, j’ai un “résultat” qui me plait plus ou moins selon les fois, mais au moins il ne bouge pas. (alors que quand je balaie mon séjour à 9h du matin, tout ce que je récolte à midi c’est le droit de recommencer…).

2) Bloguer m’a permis (et me permet) des échanges, des rencontres, virtuelles ou réelles, mais qui me font du bien. Grâce aux blogs (et à internet en général) j’ai rencontré des gens qui sont devenus des amis dans la vraie vie, et inversement, je raconte et je montre ici des choses, que mes amis-dans-la-vraie-vie apprennent sur moi, mais que je ne dirais pas “en vrai”. (parce que les gens ont autre chose à faire que m’écouter parler de moi!  Alors qu’en venant lire ici, ils sont prévenus ;) )

Il y a aussi des relations qui ne sont “que”virtuelles, mais auxquelles j’attache une certaine importance : des gens que je n’ai jamais rencontré, maisdont je connais beaucoup de choses, les noms ou les visages de leurs enfants, leurs gouts, leurs petites manies, des évènements de leur quotidien… Parfois depuis plusieurs années ! J’ai “vu” grandir leurs enfants, j’en ai même “vu” naître… Certes, seulement à travers la petite fenêtre qu’est un blog, un site ou un forum, mais malgré tout j’aime ça.

3) Le blog me permet aussi d’organiser un peu les choses. Je suis obligée de faire “le tri” avant de relater un évènement, ça m’oblige à un peu de synthèse (ce qui n’est pas mal pour une grande bavarde comme moi…)

4) Je suis fière de mes enfants qui poussent, de certaines de mes réalisations au tricot ou autre… Alors j’ai envie de montrer ça à tout le monde, et j’adore recevoir des compliments ! (pas vous ?). Mais comme l’Homme est assez nul pour me féliciter sur mes diminutions doubles apparentes au raglan de ma brassière rose, je compte plutôt sur mon lectorat pour ça !

5) Quand il m’arrive un petit pépin, je pense à la note rigolote que je vais faire et ça m’aide à relativiser !

Voilà… Et vous, au fait, pourquoi vous bloguez ???

Categorie : moi, blog
Par mes vies
Le 3 octobre 2007
A 16:28
Commentaires : 3