à la plage
À la plage, on y va toute l’année. En hiver, bien emmitouflé, on va regarder les vagues énormes éclater sur les rochers. Au printemps ou à l’automne, on profite des belles journées pour aller jouer sur le sable après l’école. On y retrouve toujours des copains, il y a toujours de quoi s’amuser.
En été, la plupart du temps, on n’est pas là. Mais cette année, déménagement oblige, on reste quelques temps à la maison avant de prendre la route, direction le sud.
Les dimanches, en juillet, la plage est surpeuplée (alors que le reste de l’année c’est presque désert, mis à part quelques indigènes.) Le drapeau vert flotte, la douche fonctionne, une sanisette a été installée, des caillebottis facilitent l’accès, les surveillants surveillent le périmètre…
On y voit la moitié des élèves de l’école (Malo a joué avec pas moins de CINQ copines cette après-midi). On y voit ma banquière (en maillot de bain, avec sa fille, tout de suite, les relations sont plus détendues !). Mes élèves, eux, ont déserté la grande plage. Je les croiserai dans les criques plus à l’écart, en train de se livrer à leurs passe-temps favoris (en vrac : s’insulter, se battre, se rouler des pelles, jouer avec leurs téléphones).
On y voit aussi et surtout des vacanciers. Qui s’extasient sur les bateaux qui entrent ou sortent de l’estuaire; j’ai même vu un belge filmer pendant 5 minutes un gazier à moitié rouillé.
Qui sont en vacances, là où nous passons l’année.
Saint Naz n’est pas une station balnéaire, loin de là. Mais pourtant, l’été amène son (petit, comparé aux stations d’à côté) lot d’estivants, qui se promènent, mangent des glaces, s’enduisent de crème solaire, prennent des photos…
Alors du coup, même si nous, on “reste”, on se croirait presque “en vacances” !
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