Le TMMT (très moche mohair turquoise) est tombé de mes aiguilles cette après-midi, pendant la sieste. Il reste la bordure à crocheter, et un bon blocage.
Mais la bonne surprise, c’est que le résultat n’est pas si mal. Enfin c’est loin d’être mon meilleur projet, mais j’ai bon espoir qu’au final ce soit portable. (pas par moi puisque c’est turquoise, mais portable.)
Jugez vous-même :
(notez quand même mon air dubitatif… )
Ça faisait longtemps, dites-donc… (enfin pour celles que ça passionne y’a toujours ma page 
Ravelry que je tiens à jour scrupuleusement.)
Donc, la petite couverture en crochet est finite, bloquée-lavée, et emballée prête à partir (et même elle serait déjà partie si le bureau de poste n’était pas fermé le lundi, et en grève le mardi… 2 voyages à la poste dès potron-minet, 2 coups dans l’eau…)
Le béret du phildar “mode & crochet” est fini aussi, sauf que ce n’est pas un béret… C’est… c’est quoi, au fait ?
C’est un ratage total, au moins. Pour la “couronne” du béret, le modèle prévoyait 8 carrés. Je les ai crochetés, assemblés, et mis autour de la tête d’Eléa, mais ça semblait tellement trop grand que finalement j’ai enlevé un carré.
Du coup, c’est ridicule, on dirait une toque, ou un bonnet avec un bourrelet, au choix. L’assemblage “couronne” et “galette du dessus” se fait avec des mailles serrées, c’est donc sensé être visible… Mais moi je l’ai fait en rose, comme les mailles serrées du bas (parce que je n’avais qu’une seule pelote de baby cashmerino lavande, pas assez pour faire les assemblages et les ms du bas), et donc ça se voit, et ça se voit que c’est mal fait (je suis pas une pro du crochet).
Enfin, trève de discours, je vous le montre et vous comprendrez :
Y’a un petit côté années 20… Mais bon, hors de question que je laisse ça comme ça, sisi c’est ma bonne résolution : je vais défaire le bourrelet disgracieux et faire une couture peu visible à la place. Ce ne sera toujours pas un béret mais au moins ce sera un bonnet d’automne à peu près portable (par un bébé de 15 mois, s’entend…)
Alors Luna Pat, toujours pas convaincue par les granny ??? 
Bon, ça, c’est fait…
Passons maintenant aux en-cours.
Il y a sur mes aiguilles un pull à grosse torsade pour Malo, j’avais fait un “swatch cap” cet été :
Pas de soucis particuliers pour celui-là.
Mon autre en-cours tricot, lui, me donne bien du soucis : ma mère ayant récupéré chez sa propre mère (ma grand-mère, vous suivez ?) 4 pelotes de TMMT (très moche mohair turquoise) phildar totalement vintage (”vintage” c’est le mot chic pour dire une vieillerie), et étant conviée le 18 octobre prochain à un mariage, voudrait que je lui tricote une écharpe.
Mais :
ce TMMT est un très gros fil, son équivalent actuel c’est le kid mohair phildar. Genre de fil avec lequel on peut crocheter des écharpes à grooos trous qu’on porte quand on va à la fac à 18 ans. Pas quand on va à un mariage à (57) ans.
Non, pour ce genre de circonstances, il vaut mieux une étole dentelle en mohair très fin, ou une écharpe ajourée en alpaga…
Mais moi, j’ai une consigne, et je suis très disciplinée, j’ai donc échantillonné comme une bête TOUS les points des écharpes un peu chics et sympa repérées sur Ravelry avec mon TMMT. Résultat, à chaque fois : une serpillère d’un bleu-vert turquoise improbable, et poilue par dessus le marché. En bref, que je me casse le la tête avec des YO, SSK, K2Tg et autres joyeusetés ou que je tricote une bande de point mousse, le résultat est le même…
Mais je suis tétue, et moi vivante ma mère n’ira pas à un mariage avec une écharpe au point mousse… J’ai donc fini par trouver ceci, et par le tester sur le TMMT. Bon, on peut pas dire qu’on voit bien le motif, maison perçoit les “ondulations” du rang de montage. Je vous montre ? (attention les yeux, quand je dis turquoise, c’est turquoise !). En plus comme mon aiguille circulaire est trop petite, le machin est tout tire-bouchonné et on voit rien…
Je vous avais prévenue, hein !!
Mon seul espoir : que le blocage arrange les choses et révèle le motif. Sinon ? Ben sinon, ma mère ira à un mariage (avec rien que des gens ultra chic) avec une horrible écharpe poilue et turquoise, et la personne assise derrière elle, apercevant un trou dans le mohair, pensera que la pauvre tricoteuse qui a réalisé cette écharpe au point mousse a lâché une maille par inadvertance.
(ça aurait été si simple d’envoyer môman à la Droguerie, et de lui dire de se choisir un peu d’alpaga, et de balancer à la poubelle le TMMT… mais non, j’aime les challenges !)
Enfin, je tiens le coup parce que ça monte vite (encore heureux), et qu’après, je vais mettre sur mes aiguilles une Tomten Jacket pour Eléa, en violet foncé parce que c’est LA couleur de l’hiver, avec les bordure parme parce que c’est joli et que j’ai des restes. (
et pour ceux qui sont pas sur Ravelry, (mais qu’est-ce que vous attendez ??), les photos sur flickr).
Pour terminer, si j’ai encore deux ou trois lecteurs après ma longue tartine trop grasse, je veux vous parler d’une découverte :
le podcast français de tricot, PASTAGALAINE. Une découverte, Viviana ? Tu sais que ça fait 6 mois que tous les blogs tricot en parlent ? (voui je sais, mais avant j’aimais pas les podcasts, mais maintenant que j’ai écouté pastagalaine j’adore, parce que c’est génial et puis c’est tout.)
J’ai écouté en une seule fois les 5 premiers épisodes, et oh, joie !! l’épisode 6 est en ligne, là, et si vous l’écoutez pas parce que vous aimez pas les podcasts, ben vous savez pas ce que vous ratez.
… Et oui, j’ai recommencé, avec mes petits carrés ! J’ai fini par craquer pour le livret phildar “mode et crochet”, où on trouve ces bérets, mais aussi un plaid en petits carrés style granny mais avec des fleurs, un sac en crochet avec “torsades”, un petit cardigan qui fera merveille au printemps… Bref, plein de bonnes choses (même si la robe tout en crochet ajouré ou le maillot de bain une pièce au crochet me laissent un peu sceptique.)
Je me suis donc lancée dans un béret, au départ pour Eléa, mais comme la taille du bouquin est grande (6 ou 8 ans), on verra à l’arrivée si mon bidouillage pour obtenir du 2 ans a fonctionné ou pas ! Je l’ai fait avec une pelote de Baby Cashmerino (la dernière, faut pas gâcher !), dont j’aurai utilisé jusqu’au dernier cm.
Si tout va bien, photo de la bête terminée et portée (croisons les doigts) dans très peu de temps, j’ai terminé de crocheter les carrés, il ne me reste plus qu’à les assembler et à crocheter quelques rangs de mailles serrées tout autour.
Je suis allée voir le dernier Jaoui, “Parlez-moi de la pluie”, grâce à M. Darc*os (et oui, c’est lui qui a libéré GérardKlein le mercredi matin, et donc qui m’a permit de lui confier ses enfants le mercredi après-midi pour filer tranquillement au cinéma à la séance de 14 heures !).
Et j’ai été très déçue… Je ne sais pas de quoi parle ce film, les personnages n’évoluent pas, ce n’est pas drôle, pas triste non plus, c’est… rien. J’en étais restée au merveilleux “goût des autres”, mais là, franchement, rien à voir.
Le seul truc qui m’ait vraiment interessée, pendant TOUT le film, c’est que Florence (la sœur d’Agathe/Agnès Jaoui) porte un cardigan bleu lavande à torsades, à col ras-du-cou, que j’imagine en mélange laine-coton… Je l’ai examiné pendant une heure quarante, et depuis, je fouille Ravelry pour trouver THE cardigan avec le col juste pareil, les bonnes torsades, près du corps mais pas trop…
Je n’ai pas trouvé de photo où on le voit bien, mais juste la manche, ça vous donnera un aperçu :
vu dans le phildar “crochet mode” :
—-> le même béret (ou presque), en anglais, à télécharger gratuitement…
(je ne suis pas sûre de le faire pour moi, mais Eléa aura surement le sien !)
Donc comme prévu, j’ai craqué et entamé un nouveau projet (alors que la petite Emma attend toujours son gilet qui n’a pas pris une maille depuis Juin, et que j’ai commencé un pull irlandais pour Malo, dont il pourrait avoir besoin assez vite vu les températures, et je ne parle pas des en-cours en souffrance depuis des mois, parmi lesquels pas moins de deux couvertures !!).
Mais bon, ça va vite (un carré = 40 à 45 minutes = un épisode d’une série), j’utilise de la laine de mon stash (oxygène de phildar, une pelote géante de 400 grammes, achetée en solde sur un coup de tête, je ne porte jamais de prune, c’est trop exentrique pour moi. Moi c’est beige, bleu marine, noir, ou rouge bordeau. Du kaki aussi, les jours de folie.), c’est pour un cadeau, et ça me permet d’effectuer un test comparatif entre le tricot et le crochet, dont voici les premières conclusions :
- le crochet ça va bien plus vite : en quarante minutes de tricot je ne tricote pas une aussi grande surface.
- le crochet c’est bien plus simple à défaire, donc quand je fais une erreur je défais et je recommence (alors qu’en tricot, quasiment jamais. Je me répète mon mantra “t’façon-presonne-le-verra”, et j’ignore superbement mon erreur dans le motif.
+ deux points pour le crochet, donc.
MAIS
le tricot donne un résultat bien plus élastique, du coup pour des vêtements, le tricot a toujours une meilleure allure.
Donc je pense que je referai des couverture en crochet, et quelques accessoires (sacs, pochettes…) mais je ne pense pas me convertir aux vêtements crochetés.
Mais je cause, je cause… et vous n’avez toujours rien vu !
donc quelques petites photos dans un rayon de soleil matinal, (j’ai bien fait d’en profiter car maintenant il pleut…)
Je débarque… Je retrouve internet, et une vie à peu près normale, juste au moment où le grand projet crochet de l’été s’achève… Mais quand on voit ça ou ça, difficile de ne pas craquer…
Il se pourrait donc que dans les prochains jours, je reprenne mes crochets et mon stock d’Oxygène prune, pour me lancer à mon tour, après la bataille, dans l’aventure de la couverture au crochet. (modèle ici).
Pardon ? Ma mystery blanket ? Ma couverture au crochet pour Malo avec les restes de fils ? C’est que, voyez-vous, tout ça, c’était mon ancienne vie… Nouvelle maison, nouvelle région, nouveaux projets. Obligé. (et encore, j’ai pas prévu d’acheter de la laine exprès, voyez comme je suis raisonnable).
Une petite fille est née hier soir… Sa maman est une bonne copine, et pour la naissance de son grand frère j’avais tricoté une paire de chaussons.
Pour cette petite Emma j’ai envie de tricoter un gilet. Au départ j’ai pensé à la célecrissime Baby Surprise Jacket d’Elizabeth Zimmerman… Mais à la réflexion je trouve le modèle pas assez féminin. J’ai donc commencé à fouiller sur Ravelry… Il existe des centaines de modèles de vestes ou de gilets gratuits !!
Un peu perdue dans cette abondance, j’ai affiné mes critères… Quelque chose de féminin, donc. Qui se tricote en une seule pièce (hors de question de recommencer le pensum du gilet de baptême d’Éléa, avec ses mini manches à tricoter puis à monter… beurk !). Une taille 6 ou 9 mois (qu’elle puisse en profiter cet automne ou cet hiver). Et enfin, que je puisse commencer ce soir : donc avec de la laine tirée du stash. En l’occurrence, de la poulinette blanche.
Merci Ravelry, j’ai trouvé EXACTEMENT ce que je recherchais !! ce sera donc ça. Je trouve ça parfait pour une petite Emma, vous ne trouvez pas ? Un petit côté Jane Austen…
Le baptême se rapproche… plus beaucoup de temps pour tout préparer !
En plus il semblerait que la météo soit contre nous… pas grave, on a trouvé un toit pour se rplier “au cas où” (mais l’esprit “champêtre/bucolique” du buffet risque d’en prendre un coup…)
La robe (ou la “raube”, un mélange de robe et d’aube) est en bonne voie… Une soirée pour recopier le patron, une soirée pour couper mon tissu, une après-midi pour coudre, et voilà ! Il ne manque plus que le dos à finir : fermer la jupe, et coudre des boutonnières sur le bustier.
Je dois dire qu’ils sont très forts, ces japonais : les explications (entièrement en japonais) sont plus claires (grâce aux shémas) que celles des patrons Burda traduits en français !!!
Tout est bien pensé, bien noté sur le patron à l’aide de symboles universels…
Bref, un jeu d’enfant !
Un petit essayage pour se convaincre que la taille 90 n’a rien de trop grand :
Ho ho… qu’est-ce que c’est que cette couture, là ? Mais si, làààà :
pffff… Ben voilà, je l’ai ENCORE fait : coudre l’envers sur l’endroit (ou lycée de Versailles).
Bon, mon ami le découds vite entre en jeu, et zou, deuxième coup de machine… Un moment plus tard le mal est réparé !
et ma fille devrait donc porter une robe cousue main pour son baptême… (enfin y’a encore de quoi faire).
le petit gilet, lui aussi, est presque prêt :
“yapluka” coudre la deuxième manche et rentrer les fils…
et puis… confectionner les boîtes de dragées, cuisiner les plats du buffet, faire les courses en gros pour la vaisselle jetable, les boissons et tout ce qui manque encore, essayer de penser à la déco, récupérer tables et chaises, savoir comment je vais m’habiller… et Malo… et l’Homme…
bref, je doute d’avoir beaucoup de temps libre d’ici dimanche !
J’ai profité de mes vacances pour faire une virée à la capitale, avec ma sœur, et Eléa sur le dos. 3 heures de TGV aller, autant au retour, c’était pas trop cher payé pour le plaisir de fouler à nouveaux les trottoirs parisiens : je n’y avais pas mis les pieds depuis l’an 2000 ou 2001 !
Nous avions préparé un séjour “à thème” : objectifs : la librairie japonaise, la librairie américaine (et les rayons “loisirs créatifs” de ces deux boutiques), un tour à l’entrée des fournisseurs, un autre chez Muji, un passage éclair à l’épicerie du bon marché, et il était déjà temps de rentrer…
Avec, dans ma musette, ce bouquin : (clic clic sur l’image pour en savoir plus)
La petite fille en couverture fait la tronche, mais elle porte une jolie robe… 4 modèles simples de robes pour enfants, à partir de 90 cm (bon Eléa fait 76 cm à l’aube de ses 10 mois, mais elle est à mon avis plus solidement charpentée qu’une japonaise du même âge, donc on devrait réussir à adapter la longueur), déclinés sur tous les tons : avec ou sans manches, avec ou sans col, avec ou sans ceinture, frou-frou, etc…
L ‘idée (je vous le rappelle) est de coudre moi-même sa robe de baptême… Mais la date approche dangereusement et je voulais avant coudre la même robe dans un autre tissu, histoire de voir si la taille est bonne, toussa…
De la librairie Brentano j’ai rapporté le livret
… et de l’entrée des fournisseurs, je n’ai ramené ni Liberty ni Citronille (d’ailleurs c’est un de mes grands principe dans la vie : no Liberty, no Citronille. Ben ouais, je suis une vraie rebelle qui ne fait pas de concessions.), mais un fermoir de porte-monnaie, j’ai un projet bien précis, mais… pas assez de disponibilité d’esprit ni de temps libre en ce moment pour le mener à bien. Pas grave, ça (re)viendra.
Je peux vous dire qu’après tout ça, on aurait bien dormi deux heures dans le tgv du retour… (mais Eléa en avait décidé autrement, elle avait besoin de se dégourdir les jambes après toute une journée portée sur mon dos.)
