mes vies

Je viens de finir la lecture de ce bouquin : Le jeu vous va si bien ! où l’auteur, propriétaire du magasin de jouets/jeux “casse-noisettes”  parle de son expérience des jeux, de l’enfance à l’âge adulte… Il parle de ses clients, mais aussi de ses enfants, des jeux qu’ils partagent avec lui… Le livre s’adresse aux personnes qui “n’aiment pas jouer”. Pour lui, dire qu’on n’aime pas jouer parce qu’on n’aime ni les échecs, ni le Monopoly ni le Trivial Pursuit, ça revient à dire qu’on n’aime pas manger parce qu’on n’aime ni les endives, ni le foie, ni le roquefort…

Le livre est très bien écrit, dans une langue parfois presque poétique… Et en tout cas toujours très agréable à lire. Ça change un peu des livres sur l’éducation traduits de l’américain, qui sont à peine compréhensibles du fait des multiples redites.

Il m’a donné envie de parler de trois jeux qui nous occupent bien en ce moment (en plus de Pat le Pirate).

Le premier, c’est “La Course des Tortues”, il a été offert à Malo à l’occasion de la naissance d’Eléa par une famille très gentille dont GérardKlein avait les jumeaux en classe. À l’époque, il n’en n’avait pas trop profité (3 ans et demi, c’est trop jeune), il jouait avec l’un de nous, contre l’autre. Mais maintenant il maîtrise un peu mieux le mécanisme, et surtout il est capable de garder secrète la couleur de sa tortue pendant toute une partie. (avant il nous ruinait systématiquement le suspens…)

C’est un jeu vraiment sympa pour les adultes aussi, car il permet le bluff (on ne connait pas la couleur de la tortue de nos adversaires, on peut donc essayer de leur faire croire que notre tortue est une autre que celle qui nous a été attribuée en réalité, afin qu’ils ne fassent pas reculer notre vraie tortue quand ils en ont l’occasion…). Plus les joueurs sont nombreux (5 maximum) et plus le jeux est amusant.

Le suivant, nous l’empruntons régulièrement à la ludothèque, et nous y jouons parfois chez des amis qui le possèdent. Il est assez connu (j’ai l’impression), c’est Villa Palleti.  On peut y jouer soit en jouant chacun son tour, chacun avec une couleur, en comptant les points à la fin et avec des règles assez strictes (pièce touchée = pièce à jouer, etc…), soit, et c’est la version que nous utilisons, de manière coopérative, “librement”. C’est de toutes façon très amusant de retenir son souffle en voyant vaciller l’édifice, et l’écroulement final est source de bonne humeur quand il n’y a pas de perdant !

L’âge minimum indiqué sur la boîte est 8 ans,  mais Malo a 5 ans et il réussit très bien à prendre les colonnes sans que tout s’effondre.

Le dernier, nous l’avions découvert lors des “24 heures du jeu” à l’automne dernier. Là aussi, nous y jouons à chaque visite à la ludothèque, et cette semaine nous l’avons emprunté. Il s’agit de Siam, un jeu qui se joue sur une sorte de petit damier, avec des pions noirs (les rhinocéros) et des pions blancs (les éléphants). Il y a trois pions “montagnes” au milieu du damier, et le but du jeu est de faire sortir une de ces montagne du plateau, en la poussant.

Les règles sont un peu compliquées : les pions sont de force égale, donc un noir ne peut pas pousser un blanc quand ils se font face. Mais 2 pions peuvent en pousser un autre. Ensuite, le sens des pions à de l’importance (selon qu’ils regardent devant, ou sur le côté, on pourra ou non les pousser…), mais une fois qu’on la maîtrise c’est un jeu stratégique très intéressant. Idem, l’âge indiqué est de 8 ans, mais Malo y joue très bien et me bat régulièrement (mais bon, il joue aux échecs, ça aide…).