mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

la tibetaine

 
icon for podpress  duteil-tibetaine: Play Now | Play in Popup | Download

“La Tibétaine” - Chanson d’Y. Duteil
Dans son album “Touché” , Yves Duteil consacre l’une de ses chansons à une Tibétaine. Sans la nommer (les nonnes dans ce cas sont nombreuses), les paroles racontent l’histoire de Ngawang Sangdrol.

La Tibétaine
Nous vivons sous le même soleil
Que des êtres en tous points pareils
Qui partagent leur existence
Entre l’espoir et la souffrance


La Tibétaine au coeur si pur
Qui chantait à l’ombre des murs
Attendra jusqu’à ses trente ans
Pour revoir le soleil levant.


Les oubliés du Toit du Monde
Nous appellent à chaque seconde
Et leur chant se heurte au silence
Au vacarme de l’inconscience


C’est la voix d’un peuple brisé,
De ses moines martyrisés
Qui nous offrent en un seul regard
Des milliers de vies de mémoire


C’était hier, c’était ailleurs
On disait “plus jamais l’horreur”
C’est là tout près, c’est maintenant
Et je pleure pour tous ces gens


Nous gardons la blessure au coeur
Du chagrin des peuples qui meurent
Par la force ou par la violence
En perdant jusqu’à l’espérance


Cette lignée, si elle s’éteint
Avec le dernier Tibétain,
Laisserait pour l’éternité
Tant de portes à jamais fermées.


Les oubliés du Toit du Monde
Nous appellent à chaque seconde
Mais leurs chants se perdent en silence
Au désert de l’indifférence.


C’est la voix d’un peuple épuisé
De ses femmes paralysées
Qui revivent en un seul regard
Tout ce que leur coeur a pu voir.


C’était hier, c’était ailleurs
On disait “c’était une erreur”
C’est là tout près, c’est maintenant
Et je rêve pour ces enfants.


D’un pays libre sur la terre
A des milliers d’années lumière
De ces uniformes barbares
De la peur et du désespoir.


Pour revivre sous le soleil
Une histoire en tous points pareille
Et pouvoir enfin raconter
Les chapitres inachevés.


Il est dit que jamais la flamme
De la vérité dans nos âmes
Ne peut s’éteindre tout-à-fait
Et qu’elle nous éclaire en secret.


Comme du miel sur les blessures
J’entends toujours la voix si pure
De la Tibétaine chanter
Avec ses soeurs emprisonnées.
Quelque part au-delà des murs,
J’entends toujours la voix si pure
De la Tibétaine chanter
Leur espoir en la liberté.

Categorie : musique
Par mes vies
Le 27 mars 2008
A 18:54
Commentaires :
 

1 Comment for this post

 
Juliette Says:

Quelle tristesse en vérité…
Pour citer la célèbre Ruth Wilcox dans Howards End de James Ivory, “si toutes les mamans du monde s’unissaient, la guerre n’existerait plus !”
Je ne connaissais pas cette chanson d’Yves Dutheil.
L’histoire sans cesse recommence…
Bisous

 

Leave a Reply

You must be logged in to post a comment.