mes vies

avec un titre comme ça, je vous dis pas le genre de tarés que j’attirerais si mon blog était référencé sur les moteurs de recherche !!!

Donc, Malo est entré de plein pied dans l’âge scatologique. D’une seul coup, au mois d’août. Il a fréquenté pendant un an une classe de maternelle, avec 29 autres enfants de 3-4 ans, sans jamais nous ramener à la maison le moindre “caca-boudin”. Et là, à table, tout à fait hors contexte (si tant est qu’il y ait un contexte ou ce genre de propos ne soit pas incongru…), il s’est joyeusement exclamé “caca de fesses !!”.

L’expression nous a réjouit nous aussi, et d’ailleurs le grand-père (prouvant par là que chez les garçons, la période “pipi-caca” s’étend bien au-delà de la maternelle) l’a adoptée en guise de juron pendant une bonne après-midi, encourageant par là notre jeune poète à poursuivre l’exploration du champ lexical de l’excrément.

Ainsi, un peu plus tard, “caca de chien” et “caca de cheval” firent leur apparition.

Une visite dans une réserve africaine fut l’occasion d’une belle moisson : caca de lion, de zèbre, de loup, (oui y’a des loups dans cette résèrve africaine), et surtout, le plus beau : “caca de nirocéros”. Là encore le grand-père fut conquis.

Il y a quelques années je pensais que ce phénomène assez largement répandu chez nos congénères de moins d’un mètre dix était directement lié à l’école.

Mais en fait, j’ai entendu Edwige Antier expliquer que même dans les tribus les plus reculées d’Afrique, où la notion d’école n’existe pas, les petits enfants qui maîtrisent à la fois le langage et leurs sphincters, passent par une période scatologique. (j’aimerai savoir comment on dit “caca de fesse” ou “caca de nirocéros” dans la langue des Leilas Burunsi… Si quelqu’un a la réponse ???)

Et dans notre entourage, beaucoup d’enfants ne vont pas à l’école, or ceux-là aussi (ceux qui ont l’âge de Malo je veux dire) sont en plein dedans…

Allez, je vous laisse sur le dernier en date : “caca d’arheu”

(Eléa dit plein de arheu en ce moment…)