non pas parc’qu’il n’piquait pas, mais parc’qu’il piquait !
Donc, six ans après sa sortie, j’ai finalement cédé à l’appelle du hérisson. Comme souvent, quand un livre fait un trop grand tapage à sa sortie, quand c’est le livre que TOUT LE MONDE a lu, dont TOUT LE MONDE parle, je n’ai aucune envie de le lire. Pour me prouver que je ne suis pas TOUT LE MONDE, sans doute…
De plus, je partais avec des a priori sur ledit hérisson, qu’on me décrivait intello et pédant.
Il a très récemment intégré ma PAL, en édition folio, ramené de chez le bouquiniste. Après tout, avoir l’occasion de se faire sa propre opinion, longtemps après qu’on aie fini d’en parler, pour la modique somme de 2 euros, ce serait dommage de passer à côté.
400 pages, un week-end de lecture, (enfin, même pas, je l’ai achevé ce midi), et un sentiment agréable, même pas mitigé. Un roman gentillet et qui ne va pas bouleverser ma vision du monde, mais un bon moment de lecture.
Si j’étais méchante (très méchante, encore plus méchante que je ne le suis déjà), je pourrais dire que ça m’a fait penser à du Katherine Pancol (l’héroïne de Pancol copine aussi avec sa concierge). Si j’étais gentille, je le comparerais à la “Physique des catastrophes”, le souffle en moins.
Plusieurs personnes disent avoir été déçues par la fin, au contraire, je trouve qu’elle sauve le livre. Je n’en aurais pas voulu d’autre.
Bref, si (comme moi) vous auriez honte de lire du Pancol en public, mais que les bons sentiments et les histoires un peu abracadabrantes où ceux qui ne se rencontreraient jamais dans la vraie vie finissent par se rencontrer, s’aimer, partager, ne vous font pas peur, vous pouvez peut-être succomber au charme de ce hérisson…
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