mes vies

Après :

- presque un mois sans internet (juste le freewifi, merci les voisins, et les ordis du collège, sous windows 2000, seulement 11 ans de retard, moi je dis c’est beau.)

- un déménagement-cauchemar (il y a des gens qui s’améliorent de déménagement en déménagement, nous c’est de pire en pire, le dernier c’était l’enfer, celui-ci j’ai plus de mots…)

- un mois de juin… “mois de Juin”, quoi. Deux enfants et deux parents enseignants : les journées de 48 heures sont nécessaires pour tout faire. D’ailleurs GérardKlein  a achevé ce matin à 7h00 sur la table du petit déjeuner ses derniers bulletins, quand à moi, j’ai eu une énorme envie de copier-coller “fait partie de mes 400 élèves” en guise d’appréciation sur chacun des foutus 400 bulletins que j’ai du remplir.

Je ne vous parle même pas de se farcir 11 conseils de classe en dix jours. C’est bien simple, j’en peux plus, Bernard.

Mais bon, je crois qu’on tient le bon bout : monsieur Free est venu à la maison, puis quelques jours plus tard c’était monsieur Orange, et maintenant Oh Yeah Baby mon wifi est revenu. (”Et vous mes mains ne tremblez plus,
souvenez-vous comme je vous pleurais dessus… mon Wifi est revenu !”)

L’ancienne maison est presque propre, le jardin presque nettoyé, on rend les clés presque bientôt, ouf. Tout le bazar toutes nos affaires sont maintenant dans la nouvelle maison. Éparpillées dans des cartons qu’on ouvre au hasard quand on cherche quelque chose, mais bon. Un vide-grenier, un tour au troc du coin, on s’est débarrassé un peu quand même de certains de nos “okazous”. Et mercredi prochain monsieur dépanne-machin vient rapport à ma machine à laver qui fuit en fin de cycle. (oui, on a pleuré chez Free dès le 10 juin, mais on se passe allègrement de machine à laver depuis un mois, chacun ses priorités dans la vie.)

Le mois de Juin ne devrait sans doute pas passer la semaine, nos élèves vont s’éparpiller dès lundi (bon, il en trainera bien une quinzaine au collège, on les collera devant un DVD, comme à la maison, pendant qu’on essaiera de voir comment ne pas mettre ensemble les 20 futurs quatrièmes “potentiellement perturbateur”, sachant qu’on n’aura que 4 classes. Il va falloir parier sur l’avenir.)

En attendant, malgré la (grosse) fatigue et le manque cruel de temps libre, j’ai bouquiné tant que j’ai pu (j’essaierai de vous en reparler), et je me suis aperçu que sans internet, ben c’est dingue ! en fait on a le temps de faire plein de trucs…

Allez, à très vite, c’est bientôt les vacances…