les petits trucs qui agacent…
#1
lundi soir (c’est souvent le lundi, vous avez remarqué ?), c’était la fête de la musique. On est sorti, les enfants et moi, sur le front de mer, écouter de l’accordéon, et aussi des groupes qui jouaient une musique “forte et un peu gonflante” selon Malo.
Le temps de quelques pas de danse devant les accordéons, d’une barbapapa, et de quelques aller-retours entre le rond-point et le mobile, à 21heures on était à la maison. Mon projet était de coucher les enfants, de les laisser à la garde de leur père qui regardait le match sur son ordinateur remplissait ses bulletins, et d’enfourcher mon biclou pour retourner sur le front de mer écouter Silienn, un groupe de musique bretonne que c’est trop de la balle, à 22 heures.
Vers 10 heures moins dix, les enfants propres, couchés, calinés, je sors mon vélo du garage (le vieux, pas le bolide qui doit en théorie me permettre de franchir le pont de St Nazaire dans moins de 15 jours), je jette dans le panier avant mon antivol jaune, et roule ma poule, ça descend tout droit jusqu’à la mer.
Arrivé là, j’avise un poteau, je bataille un peu pour en faire le tour avec mon antivol “tire-bouchon”, et quand enfin j’y parviens, je le ferme.
En même temps que le petit “clic” qui confirme que l’antivol est verrouillé, un petit déclic se produit dans mon cerveau.
Cet anti-vol, certes il est jaune, mais il est aussi tout sale avec plein de trainées noirâtres. Et puis la partie métallique (la fermeture) n’est pas du tout de la bonne couleur… Damned! C’est l’antivol de GérardKlein. Qui s’ouvre avec la clé qui se trouve sur le trousseau de GérardKlein…
Là, à part m’asseoir et pleurer (troisième solution, assez vite écartée, bien que tentante), j’ai deux options : laisser mon vélo là toute la nuit en espérant qu’il ne soit pas volé (un soir de fête de la musique…), et rentrer à pied vers 23h30, à l’issue du concert…
Ou faire tout de suite l’aller-retour à pied, pour aller chercher les clés.
C’est cette dernière option que je choisis, profitant qu’il fasse encore jour pour remonter jusqu’à chez moi.
Je suis revenue sur les lieux du concert à l’instant où Silienn montait sur scène… et le fest-noz improvisé, sur la pelouse devant le podium a effacé toute contrariété…
#2
Ce soir, c’était “portes ouvertes” à la piscine. Les enfants et moi on était donc conviés à assister à l’entrainement de water-polo de GérardKlein.
Malo a même pu participer, et faire quelques tirs dans la piscine.
Pendant ce temps-là, je suivais Eléa qui explorait le bord du bassin, se penchant dangereusement, jouant à jeter des ballons dans l’eau…
Bien sûr au bout de 5 minutes le devant de sa robe était mouillée.
En mère attentive et prévoyante (sic) je décide de lui retirer son t-shirt, afin de le garder sec pour le lui mettre une fois dehors.
Pendant une heure, j’ai surveillé Éléa, son t-shirt sec dans la main. Je passe sur les envies aussi soudaines que violentes de faire pipi, d’abord Éléa (prend Éléa, lui fait longer le bassin, passer le pédiluve (plouf plouf), passer dans les douches, aller aux WC), puis, à peines revenues, Malo est saisi à son tour, re pédiluves, re douches, avec les deux cette fois-ci…
La séance terminée, retour aux vestiaires pour Malo, qui s’habille, puis nous sortons. Je me retrouve avec 3 paires de chaussures dans les mains, plus le sac avec les affaires. Histoire de me libérer une main, je place le t-shirt sec d’Éléa sur mon épaule. C’est le moment que choisit celle-ci pour retourner à fond dans le pédiluve et s’éclabousser de plus belle. Je l’appelle, elle ne vient pas, je m’énerve et me penche pour l’attraper par la main et là… (oui lecteur, TOI tu le voyais venir dès le début… mais je voudrais bien t’y voir, en vrai !) le t-shirt glisse mollement de mon épaule et tombe tout aussi mollement dans le pédiluve.
Crap.
résultat elle est rentrée trempée à la maison. Si elle tombe malade on saura pourquoi !
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