mes vies

Il y a un complot planétaire (ou tout au moins, européen. Supranational, ça c’est sûr) qui vise à me priver de grasse matinée.

Oh, quand je parle de grasse matinée, entendons nous bien ! je ne revendique pas les réveils à midi des dimanches de ma jeunesse, non, loin s’en faut !!!

Mais si je pouvais me réveiller vers, mettons, 9 heures, le samedi et le dimanche, ce serait top. Génial. Ça m’aiderait vraiment à surmonter les réveils nocturnes pour cause de 1) tétééééééééééééééé, 2) pipiiiiiiiiiiiii et 3) au choix : à boire, j’ai peur, j’ai vomi, je tousse, j’ai vu un truc tout noir bouger là-bas…

Mais impossible. A pas moyen. Et c’est semble-t-il une volonté institutionnelle qui me prive régulièrement d’un peu de sommeil matinal, le meilleur. (oui, je sais pas qui prétend que le sommeil le plus important c’est celui “avant minuit”. Moi, celui que je préfère, c’est celui “après 8 heures du matin”, une fois que la France qui se lève tôt est partie au boulot.)

La preuve : quand on a changé d’heure (passage de l’heure d’été à l’heure d’hiver), et donc, que les enfants ont pendant une semaine sonné du clairon une heure trop tôt, c’était… le PREMIER jour des vacances !!! si ça avait été le jour de la rentrée, tout bonnard, les enfants retrouvaient leur rythme sans effort, et moi je pouvais profiter des vacances pour dormir un peu le matin. Mais non, balle pot.

Et là, passage à l’heure d’été : UNE SEMAINE avant les les vacances !!! Résultat : dans une semaine, quand on sera en vacances, les enfants auront pris le nouveau rythme, et donc je pourrais m’asseoir sur mes grasses mat… Alors que cette semaine, on va galérer pour se lever pour l’école.

Conclusion : si les changement d’heure avaient été décalés d’une semaine chacun, j’aurais pu bénéficier de deux semaines de grasses matinées… si ÇA c’est pas la preuve de l’existence d’un complot visant à m’empêcher de dormir le matin, hein !!