à vélo, on dépasse les autos…
Ça y est, c’est officiel, Malo sait faire du vélo. Bon, en fait, ça fait bien un an qu’il aurait pu, s’il avait eu l’essentiel : un vélo en état de marche. Mais il y a un an, on avait démonté tout le pédalier du-dit vélo, pour en faire un “vélo sans pédales”, pensant le laisser s’habituer à l’engin pendant quelques jours, et remettre les pédales pour le grand test. Il maitrisait déjà parfaitement l’équilibre sur son vélo sans pédales en bois, acheté pour ses 3 ans chez Nature&Découvertes…
Mais les jours sont devenues des semaines, puis le déménagement s’est profilé à l’horizon… Régulièrement depuis, GérardKlein annonçait “remettre le vélo de Malo en état” dans sa to-do list, mais jamais ça n’était monté assez haut dans les priorités pour être traité. Puis le week-end dernier, avec l’arrivée du printemps, le vélo a ENFIN retrouvé son pédalier. Malo l’a donc poussé sur la partie haute du jardin, l’a enfourché, et a dévalé la pente (légère, je le précise) en pédalant comme s’il avait fait ça toute sa vie. Il a continué de s’entrainer dans le jardin, et aujourd’hui a eu lieu le premier vrai test, au parc paysager, sur les allées… Très à l’aise, il a pris de l’assurance et de la vitesse, une seule chute à déplorer à un moment (mais pas de sang ni de larme…). Bref, c’est chose faite, Malo est un cycliste.
Je trouve personnellement que cet apprentissage se fait de façon tout à fait naturelle grâce au passage par le vélo sans pédales… À l’époque (il y a deux ans) on n’en trouvait pas beaucoup en France, ou alors à des prix absolument prohibitifs. Celui de Nature&Découverte a été l’un des premiers à prix démocratique. Depuis, ce système s’est beaucoup répandu, et c’est tant mieux ! N&D ne semble plus commercialiser sa draisienne, mais en tout cas en cherchant “vélo sans pédale”, vous n’aurez pas de mal à en trouver, à tous les prix (de 50 à 200 euros en gros !) et dans toutes les matières : bois ou métal. À refaire, j’en choisirais un en métal, car la draisienne n’a pourtant pas passé beaucoup de nuits dehors, et pourtant son vernis est tout abîmé, et l’une des pièces qui tiennent la roue arrière s’est cassée et a du être recollée…
Il y en a même certains modèles (en métal) qui sont évolutif : une fois que l’enfant a acquis l’équilibre, on peut y adapter un pédalier. (bon, si vous avez un GérardKlein à la maison, ça peut prendre… un an !)
Eléa, quand à elle, la première fois qu’elle a vu le vélo jaune de Malo, a aussitôt, et au nom de l’égalité frère-sœur, réclamé à son tour “Lo ! Lo !”. Je suis donc allée repêcher au garage le fameux vélo sans pédales… Aussitôt adopté par la jeune demoiselle, après descente de deux crans de la selle. Et donc, cet après-midi, elle a aussi arpenté les allées du parc à la force de ses mollets… Elle n’a montré aucun signe de fatigue ni de lassitude, je n’ai pas eu à porter ni le vélo ni la cycliste, elle me suivait ou me précédait sur sa monture de bois…
En marchant, avec en bandoulière un sac à main léger ne contenant pas de vêtements ou couches de rechanges, sans bébé dans l’écharpe ou le sling, Malo pédalant devant, Eléa roulant à mes côtés, je me sentais toute légère… J’ai compris aujourd’hui que nous sommes arrivés à la fin de quelque chose avec Eléa… ce n’est plus un bébé maintenant. C’est une petite fille qui marche et court, fait du vélo, commence à parler…
Bien sûr, il y a encore bien des étapes : elle tète toujours, et nous aurons encore bien souvent l’occasion de faire des balades en écharpe (ne serait-ce que pour les allers-retours à l’école), mais… de moins en moins souvent !
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