mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

J’oublie, j’oublie…

Ah, la merveilleuse capacité d’oubli du cerveau humain… Sans elle, l’espèce serait éteinte depuis belle lurette !

Suivez un peu mon raisonnement… Votre enfant a trois ans, il fait ses besoins aux toilettes, il dort toute la nuit du sommeil du juste, il se nourrit 4 fois par jour, mange dans son assiette, (à peu près) avec ses couverts, vous explique ce dont il a besoin dans une langue que vous comprenez, et il comprend parfaitement ce que vous lui expliquez. Et là, vous vous dites “J’ai tellement envie d’avoir à nouveau un bébé”… Et zou, c’est reparti ! Vous aviez oublié la douleur de l’accouchement, oublié les nuits où vous dormez par tranche de 15 minutes, oublié les 36 tétées par 24 heures, oublié les réguritations sur votre pull en mohair, le gilet en alpaga du bébé, votre pantalon, le canapé, les draps propres de votre lit, le tapis du salon, oublié les soirées passées à arpenter le couloir avec dans les bras un bébé qui hurle et que rien ne peut calmer…  Oublié les couches pleines de caca, trois fois par jour… Oublié les poussées de fièvre le samedi soir à minuit, les litres de bave à chaque dent qui pousse, les premières exploration… Oublié qu’il faut répéter environ 327 879 fois “Non, on ne sort pas les cd de leur boite” ou “Non, ne tire pas sur le fil de la lampe sinon elle va tomber”…

(c’est marrant mais en écrivant ça, j’ai l’impression de largement exagérer… Comme quoi, elle est puissante la capacité d’oubli !)

… Et bien pour les déménagements, c’est pareil. J’ai déménagé déjà 2 fois depuis que je vis avec GérardKlein (les deux fois d’avant, ça compte pas, dans un studio meublé de 18m2, on a vite fait le tour !), et à chaque fois j’ai oublié combien c’est horrible, un déménagement…

Le brol partout dans la maison pendant des jours et des jours, l’impression de ne pas savoir par quel bout le prendre, chercher ses affaires partout sans pouvoir se rappeler dans quel carton on a bien pu le ranger, ou encore ce que contiennent ces 3 immenses cartons marqués “divers”…

La vision d’apocalypse quand on ouvre la porte du garage, de la buanderie ou du sous-sol, avec des dizaines de cartons pas encore ouverts, des caisses en plastiques où s’entassent pêle-mêle des objets hétéroclites…

Là, maintenant, tout de suite, je dirais qu’un déménagement c’est l’horreur absolue, que je n’ai aucune envie de revivre ça un jour.

Et pourtant, dans 2 ans, quand on déménagera, j’attaquerai le premier carton d’un cœur léger, persuadée que je vais en profiter pour faire du tri dans mes affaires et n’emporter que le strict nécessaire (comme à chaque fois), et que tout sera rondement mené !

Categorie : scène de la vie de famille
Par mes vies
Le 1 septembre 2008
A 23:30
Commentaires :
 

3 Comments for this post

 
KaMaïa Says:

Ah ce que ça fait plaisir de te relire !!!!

Oh oui, j’approuve des deux mains, les déménagements c’est l’enfer ! (tu te souviens la pile énorme de cartons qui était en plein milieu du salon quand vous étiez venus ? quand on l’a virée, la pièce me semblait trop grande et trop vide)

Bon bah maintenant que t’es au FarWest, tu as mon mail, hein, alors quand tu veux on se voit :o)

 
 
Anne Cé Says:

un instant j’ai cru que tu allais annoncer un heureux événement… ;o))

 
 
Algrid Says:

Pareil : au début de ma lecture, j’ai pensé que tu étais enceinte…
Bises ! Algrid

 

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