Rions un peu
Ça fait déjà quelques semaines que je rame seule avec mes cartons et les enfants, luttant contre l’envie parfois de mettre les seconds dans les premiers, tenant bon en attendant que l’Homme finisse 1) ses chorégies du mois de juin 2) ses livrets d’évaluation et 3) ses mondanités et festivités de départ et prenne enfin part aux réjouissances (à savoir : participer à l’emballage de tout notre brol dans divers contenant en cartons).
Ce week-end devait être le point final de toutes ses absences, avec un samedi entier (de 5 heures du mat à 2 heures du mat) passé en “sortie” avec les enfants de la chorale, et un dimanche entier consacré à sa réunion de préparation de colo, avec toute son équipe à brieffer, poneys compris. Et lundi soir, à partir de 17 heures, heure de la sortie des classes, il devait donc se dévouer corps et âme à l’encartonnage
Mais il était dit que je devais boire jusqu’à la lie le calice de cette année pourrie… Et donc, lundi en fin de matinée, coup de fil : l’Homme, en sortie cycliste avec sa classe, a trouvé une méthode pédagogique pour sensibiliser ses élèves au port du casque : en descente, il a décidé de doubler son vélo et d’arriver avant lui en bas de la côte. Bilan : éraflures et contusions diverses, mais surtout : suspicion de luxation d’un pouce, et l’autre main en vrac aussi.
Présentement, je suis obligée de l’habiller, de le déshabiller et de lui couper son steack haché. Entre autre. Il ne peut ni faire le moindre carton, ni démonter un meuble (il ne peut pas tenir un tournevis), ni s’occupper d’Eléa car il ne peut pas la porter…
Et donc, il me reste moins de 48 heures pour réussir à tout finir d’emballer, démonter mes Billy et le lit toboggan de Malo, le tout avec les minots dans les pattes…
Bon, ce soir j’ai quand même réussi à lui mettre Eléa dans le porte bébé sur le dos, et ils sont allés faire un tour avec Malo. J’ai fait 8 ou 9 cartons pendant ce temps là, le bureau est quasi vide.
Ça devrait être réalisable, mais je crois que le week end prochain, il me faudra 36 heures de sommeil pour récupérer.
Et ce soir, comme dit Balasko dans les Bronzés font du ski : “J’en peux plus Bernard, je vais me coucher…”
Sourire…
je me prépare et j’arrive, hein !
oh la la, je donnerai volontier un coup de main ( les miennes sont encore en état !!!), mais nous sommes un peu loin. et si ça peut soulager ta désespérance, ils sont presque tous comme ça, nos grands chéris !!!
bon courage
ah les hommes… ces petites créatures fragiles…
j’espère que tu pourras trouver un peu d’aide dans ton entourage. je ne me propose pas, mon tour de taille m’handicape quelque peu pour ce genre d’activités… mais je t’envoie quelques ondes positives et une bonne dose de courage !
ah les hommes, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour échapper à une corvée !