mes vies

blog multidirectionnel : mes vies de mère, de prof, de musicienne, de lectrice, de promeneuse, de dilettante en tout et spécialiste en rien… Et même mes vies de cuisinière, couturière et tricoteuse !

 

Liberté, allaitement et couches lavables

En septembre, c’est l’anniversaire de mon père. Quel est le rapport avec la choucroute, me demanderez-vous ? Et bien pour l’occasion, ma soeur et moi l’avons abonné à l’hebdomadaire “Marianne”. Abonnement très vite rentabilisé, puisqu’après que mon père ait lu son journal, que ma mère a son tour ait pris connaissance de son contenu, je le récupère pour le lire, (signalant au passage à GérardKlein les articles susceptibles de l’intéresser), après quoi je fais passer à ma soeur les derniers numéros de la revue “pour sa salle d’attente”. (finalement, il s’avère que Marianne n’est pas assez consensuel pour une salle d’attente, donc elle les garde pour elle et laisse plutôt Biba pour ses patients.)

Et aujourd’hui, dimanche, entre la poire et le fromage chez mes parents, mon père me montre un article du dernier Marianne : “Quand l’écologie renvoie les femmes à la maison”. Une magnifique photo d’une mère étendant ses couches lavables dehors, un bébé porté en sling sur sa hanche. Et un article pleins de racourcis et de mépris, qui assimile les “nouvelles” femmes au foyer qui allaitent, qui utilisent des couches lavables (vous imaginez à quel point je me sens attaquée !!) à des esclaves, avec bien sûr Mme Badinter qui vient en remettre une couche, et parle de l’allaitement comme une “assignation à résidence” de la mère… Selon elle “la liberté ne doit pas se négocier”, car bien sûr, la liberté de la femme, c’est pas de rester à la maison et d’allaiter ses enfants.

Madame Badinter SAIT ce que c’est, la liberté de la femme. Et la liberté de la femme, c’est d’aller au travail !

Moi, j’ai CHOISIT de rester à la maison avec les personnes que j’aime le plus au monde. De partager avec eux chaque instant de leurs premières années, d’être là avec eux, de les accompagner, de profiter de leurs premiers sourires, de leurs premiers pas, de leurs premiers mots… De suivre leur rythme, de pouvoir leur offrir le “luxe” d’une grasse matinée quand ils en ont besoin… (et de m’en payer une par la même occasion). Ce que je vis depuis 4 ans et demi, c’est le BONHEUR pour moi, et je l’ai CHOISIT. J’ai eu de la chance de pouvoir faire ce choix, c’est sûr ! Mais qu’on ne vienne pas me dire que je ne suis pas libre, berdol de mierda !!!!

Parce que, ma copine C. qui se lève à 5h30 du matin, réveille son petit bout à 6 heures, part à 6h45 de chez elle, pose son fils chez la nounou à 7h, repart dans les embouteillages et réussit parfois à être au boulot avant 8 heures, puis refait le même circuit à 18 heures, vous croyez qu’elle est libre ? Elle ne voit son fils qu’une heure le matin et une heure le soir, elle bosse comme une folle avec une pression telle qu’à 32 ans elle est constamment sous médicaments contre le stress et l’hyper tension…

Certes, elle gagne bien sa vie, et elle “rentabilise” son diplome d’ingénieur, ELLE. Et si son mari la quittait du jour au lendemain, selon Mme Badinter, ça ne serait pas grave car elle a l’indépendance financière.

Pétard !!!!

Mais c’est tout ce qui compte, dans la vie ??? Bosser comme une folle et ne jamais voir ses enfants, les laisser toute la journée à des étrangers qui les élèvent à notre place, pour la seule et unique raison que si Roger se tape sa secrétaire on peut le quitter sans arrière pensée ????

Alors laissez-moi vous dire un truc. Mon GérardKlein est bourré de défaut, mais bon, hein, quand même je l’aime. Et j’ai la prétention de croire que la réciproque est vraie. Donc j’évite de construire toute ma vie sur l’idée qu’un jour il me laissera tomber comme une vieille chaussette puante pour une jeunette à forte poitrine.

Ce qui ne veut pas dire que je sois à l’abri de ça (ou d’autre chose, comme un accident de la route…). Mais franchement, le jour où je décide de prendre mes clics, mes clacs, mes aiguilles à tricoter et mes gosses et de me tirer, ce n’est pas son mirobolant salaire d’instituteur en début de carrière qui me fera renoncer !

Qu’est-ce qu’ils s’imaginent, à Marianne ? Que j’ai troqué mon cerveau et mon libre arbitre contre un lot de two size bio ? (pour les non initiés les two size sont des couches lavables en coton, elles existent aussi en bio !)

Ensuite, quand je lis que l’allaitement est une entrave à la liberté de la femme…

Purée ! Mais ça, on voit bien que c’est une femme qui n’a jamais allaité qui le dit ! Moi je suis allée partout avec mon bébé, je l’ai allaité dans le bus, en bateau, en avion, en ville, dans des réunions publiques, je l’ai même trainé au café blogueur de St Nazaire ! J’ai l’air d’une femme “assignée à résidence” ?

Et elle est où, la liberté de se lever à 4 heures du matin, de descendre à la cuisine, de préparer un biberon avec 6 dosettes de lait en poudre et chépacombien d’eau, qu’à 4 heures du mat t’as l’esprit tellement embrumé que t’arrives pas à compter jusqu’à 6, tu sais plus si t’en es à 5 ou à 6, allez dans le doute on refout tout dans la boite et on recommence, avec bébé qui hurle là-haut et toi qu’à les yeux qui se ferment tout seul…

Purée, là, t’es libre c’est clair !

ha, voilà, je m’énerve… Mais j’en ai marre, là ! Ça fait 3 ou 4 fois que je vois des “articles” sur les nouvelles mères au foyer qui me donnent envie de bondir.

entre “Si Caroline Ingalls avait eu des couches pampers, elle aurait été contente !” (mééééé oui, mon mari il va couper du bois en salopette tous les matins, regardez-moi bien….) et le ton supérieur de Mme Badinter qui sait mieux que moi ce qui me rend libre… Pfff, j’en ai ras l’écharpe porte-bébé !!

C’est sûr, ça ne plait pas à la société de surconsommation, des mamans qui ne veulent pas enrichir Pampers et Blédina !!

Qui ne croient pas que Saint-Marcel-Ruffo ait toujours raison !

Ben vous savez quoi ? Vous qui défendez tant “la liberté”, laissez-nous libre ! Libre de vivre la vie que nous avons choisit, libre de ne pas participer à la “croissance” que de toute façon elle a pas bonne mine, libre de pas “gagner”, “dépenser”, “consommer”.

Mon ménage a un moral EXCELLENT, en ces temps de crise financière. Et je ne vous permet pas de dire, parce que je n’achète pas de lingettes jetables ou de lait de vache par baril, que je n’ai pas le moral, ou que je ne suis pas libre.

En attendant, l’assignée à résidence vous emm vous salue bien !

(Tétée dans les vignes, juillet 2007, Eléa avait un mois…)

Categorie : maternage, écologie, moi
Par mes vies
Le 23 novembre 2008
A 19:17
Commentaires :
 

27 Comments for this post

 
Princesse Petit Pois Says:

MERCI!
Article que j’aurai pu écrire mot pour mot! Raz la casquette qu’on confonde liberté et liberté de choix, la liberté ce n’est pas le travail obligatoire des femmes mais le choix de décider de rester à la maison OU d’aller travailler un peu beaucoup ou énormément.Je n’ai qu’une chose à ajouter : si mon jardinier me quitte pour un gros bonnet ou un gros cerveau, ou s’il lui arrive une de ces choses auxquelles on a le droit de ne pas penser, ce sera grave, que je travaille ou non, ce sera la fin d’un mode de vie, d’un projet commun, d’une vie bâtie à 2,3,4, de x année d’entente, de hauts et de bas. Mon jardinier doit avoir autant de défauts que ton Gérard Klein, Vivianna, mais il a compris la chose la plus importante à mes yeux : ma liberté, mon choix, c’est ma famille : lui et mes filles, par cette compréhension profonde de ce qui reste un grand mystère pour beaucoup, il me permet de rester libre de MES choix, et non esclave de ceux d’une société qui méprise encore une fois par excès inverse, les femmes. Et tu sais quoi? Je l’aiaiaime

 
 
amandine MLJR Says:

Je suis tout à fait d’accord. Moi aussi ça m’énerve ce genre de raccourcis soi_disant bien_pensant.
La liberté est dans le choix: tant qu’on l’assume où est l’entrave?
Je viens de mettre mon fils aux lavables ( il a 14 mois), utilise du liniment depuis la naissance de ma grande (4ans), a essayé l’allaitement, le portage en écharpe (”c’est quoi ce truc qui traîne derrière toi?) et compte bien persévéré pour la petite puce qui arrive bientôt, babycook à fond (et bio en plus…).
Bon je bosse: c’est mon choix.

Je viens de découvrir votre (ton) blog à partir du forum de magicmaman… J’ai ri, souri, admiré surtout (moi pas savoir coudre, ni tricoter,ni… blonde et je ne me soigne pas :) ).

C’est avec plaisir que je suivrai ce blog plein d’amour et de créativité (bretonne exilée ça fait du bien de voir la mer en photo à défaut de sentir les embruns).
Amandine MLJR et sa marmaille (Manon 4ans, Lou au ciel parmi les anges, Jules 14 mois et bébé Romane pour janvier)

 
 
Azilis Says:

Voila un billet qui fait du bien à lire.
Je pense moi aussi qu’il vaut mieux une femme à la maison qui assume pleinement son rôle de mère, qu’une femme qui cherche à cumuler tous les rôles et qui perd sa liberté. Malheureusement, c’est le regard de la société qui ne valorise pas le choix des femmes qui restent à la maison. Quand tu ne gagnes pas d’argent, dans notre univers de surconsommation, tu parais quelqu’un de faible, hors circuit, pas digne d’intérêt.
Et puis si travailler, c’est être indépendante financièrement et pouvoir planter son mari à la première tempête, bonjour le plan de carrière sur le plan familial !
Aujourd’hui, mes fils ont bientôt dix et onze ans. Ma présence à la maison n’est plus aussi importante notamment dans la journée. J’ai choisi de créer mon activité professionnelle dans la continuité de mon activité de correspondante de presse que je pratiquais à 50% à partir de mon domicile. Ce choix est aussi motivé par la volonté de leur apprendre à être plus autonome. J’ai donc choisi de me lancer dans l’aventure d’un blog qui sera peut être financièrement rentable. C’est du temps mais une partie de ce temps travaillé est encore à domicile. C’est un compromis que je trouve intéressant. C’est mon choix et j’en suis fière. Un choix approuvé par mon gerardklein à moi.

 
 
Sicile Says:

je n’ai qu’un mot: MERCI!
ça correspond tout à fait à ce que j’ai déjà écrit dans mon billet (encore en brouillon) sur le choix d’être maman à la maison, et je pense que je permettrai de mettre le tien en lien, le jour où enfin je le publierai! ;)
Gros bisou!

 
 
batilou Says:

Moi aussi je suis restée 10 ans à la maison, pour allaiter mes bébés et de les regarder grandir.
Et quelle chance d’avoir pu le faire!!

Et quel dommage que ces arguments féministes sur la liberté de la femme et son indépendance financière n’aient pas d’avantage évolué!

 
 
Confo Says:

Aaaaah ! Merci de mettre en forme ce que je n’aurais pas su si bien dire ! Tu devrais leur envoyer ton article, d’ailleurs.

 
 
nadege Says:

Je lis souvent votre blog car je le trouve interessant. Je ne suis pas d’accord avec votre mode de vie, mais heureusement que tout le monde n’est pas toujours d’accord… Tout ça pour arriver à mon commentaire.
Je comprends que vous réagissez violemment à cette article, mais s’il vous plait ne réagissez pas à un “extremiste” par l’extreme.Par exemple, vous prenez l’exemple des biberons la nuit… Avec un minimum d’oragnisation, donner un biberon la nuit va aussi vite qu’allaiter… je m’explique car j’ai pu comparer. j’ai allaité et une amie a choisi de ne pas allaiter… Elle préparer ces dosettes le soir (comme ça pas de soucis la nuit :-))et l’eau dans le biberon… ET quand la petite criait, elle mélangeait poudre et eau à température ambiante et hop!!! AU final elle était aussi vite recouchée que moi…
C’est sur que l’allaitement couche moins cher…et aujourd’hui est “soi-disant” plus favorable aux enfants.. Je ne veux pas rentrer dans la polèmique car les idées changent au fil des années et ce qui était vrai il y a 20 ans ne l’est plus aujourd’hui et le sera peut-être à nouveau dans 20 ans…
Mais je pense que tous les modes de vies sont défendables et ont des bénéfices.
Je travaille, mon mari aussi et ma puce est en nounou. Et je ne pense pas qu’elle soit plus malheureuse qu’un enfant qui a sa maman toute la journée. Elle connaît autre chose.
Si vous vous épanouissez dans votre mode de vie (c’est l’idée que vous donnez à travers votre blog), c’est que c’est ce qui vous fallez..
Je sais que moi pour rien au monde je pourrais rester 24h/24h avec ma fille. Et je ne pense pas que je l’aime moins pour autant. A mon avis, si on est bien dans nos “baskets” les enfants le ressentent et il n’y a pas de soucis.
j’espère n’avoir blessé personne dans mes propos, mais en lisant votre message, j’avais l’impression de passer pour une mère indigne…

 
 
mes vies Says:

Et moi en lisant l’article en question j’ai eu l’impression de passer pour une arrièrée, une femme des années 50 qui passe la journée à laver ses couches dans la lessiveuse, à faire à manger et le ménage.
Quand à la question de rester ou non avec ses enfants… J’aimerais beaucoup retravailler un jour, c’est sûr, quand mon dernier enfant entrera à l’école, mais je ne travaillerai pas à 100%, car je veux être là pour eux. Quand ils ont besoin de moi. Et à mon sens, 2 heures par jour (et souvent moins dans certaines famille) ce n’est pas assez de temps passé ensemble, pas assez de temps pour vraiment se connaitre, pour savoir si quelque chose ne va pas, pour partager d’autres choses que la course du matin (vite habille-toi, vite mange ta tartine, vite prend ton manteau) et la course du soir (vite on fait à manger, vite le bain, t’as fait tes devoirs ? vite histoire, bisou et au lit, ouf !).

Je connais une famille qui vit comme ça et je ne peux vraiment, vraiment pas comprendre.

Je veux dire je comprends qu’on s’épanouisse dans son travail, mais je ne comprends pas comment, une fois qu’on a un bébé, on peut laisser un bébé de trois mois 12 heures par jour chez une étrangère. TOUT ce que fait le bébé, il le fait avec quelqu’un d’autre…

Certes, il y a les week end, les vacances… Mais les premières années d’un enfant ça passe si vite, un enfant fait tant de choses nouvelles tous les jours ! on se retrouve tout à coup avec un adolescent qui se renferme, qu’on ne connait pas et qui ne nous connait pas non plus…

Après, si j’avais pu par exemple travailler à mi-temps, pourquoi pas, je trouve que c’est surement la solution la plus “équilibrée” pour tout le monde, mais dans mon cas ça n’était pas possible…

Voilà, je ne prends pas de gants, tant pis si certaines mères ont pu se sentir culpabilisées à la lecture de mon blog, mais je suis tellement souvent critiquée ou remise en cause dans mon choix de vie que j’ai envie de le défendre coute que coute !

viviana

 
 
Dalphée Says:

AH ben voilà qui met la pèche !
Ben tout pareil !

Dalphée

 
 
cynthia du 35 Says:

BRAVO pour ce coup de gueule au nom de toutes les femmes qui comme moi aussipensent comme toi que la liberté c’est

——–>>>> allaiter et oui on aime ça !!!! On adore même et dommage pour ceux qui ne connaissent pas ce plaisir qui fait planer, ce partage si complice, cette relation fusionnelle si intense !!!!

——->>>> Que la liberté c’est ne PAS aller bosser pour élever SES enfants et oui ça aussi on adore ça et pour tout l’or du monde je ne voudrais échanger ma place contre une autre !!!!!!!!!

ET pour tout tes mots, encore bravo, bravo bravo bravo !!!! J’aurai pas su dire ça si bien !!!

Car moi aussi j’ai CHOISI ce mode de vie, je l’assume et j’en redemande même !!!!!!!!!!!!!

Chaleureusement
Cynthia

http://cynthiaroserouge.blogspot.com/
http://cynthia35430.skyrock.com/

 
 
Caroline Says:

Qu’il fait bon lire des mots écrits par une autre, sur des pensées que je partage tout à fait aussi! Là, j’en suis à 9 ans de femme au foyer, et je n’en regrette pas une minute.
Mais je n’ai pas les si bonnes capacités d’expression que d’autres!
Bel allaitement à toutes les mamans et leur bébé!

 
 
 
 
Pascale Says:

Beau coup de gueule, Viviana, merci ! rien n’est plus exact que ce que tu avances :-)
à nous toutes, on les aura lol :-) en attendant, je crois que “Marianne” va perdre quelques lecteurs.

Un partage d’expérience double : en tant que fille et en tant que mère. Quand j’avais 13 ans, ma mère (qui subissait de graves violences à la maison) est partie avec ses enfants sous le bras. Pas de valises, pas d’argent, pas de boulot, pas de famille…eh bien, ça a été difficile mais pas impossible. Elle a refait sa vie et nous avec. Pour la plupart d’entre nous, nous avons beaucoup plus qu’elle…alors, même si un gros pépin arrive (la mort du conjoint n’est jamais impossible par ex), on peut s’en sortir. Maman dit que c’est à une condition sine qua none : avoir des enfants pour qui se battre :-)
En tant que mère qui a fini ses maternités, mais qui continue sur la lancée du maternage, un parentage respectueux, j’ai opéré ma reconversion après mon congé parental, et suis maintenant travailleur indépendant à domicile :-) je concilie l’IEF des enfants et ma présence auprès d’eux ainsi que mon nouveau travail….alors, certes, ce n’est pas évident, mais là encore, rien n’est impossible ! et je suis PLUS LIBRE QUE JAMAIS ! n’en déplaise à Mme Badinter…

Bises

 
 
chrys Says:

Dans l’ensemble, je suis assez d’accord, et puis, d’un autre coté, il y a la vie, qui nous permet ou ne nous permet pas de faire ce qu’on voudrait…
Nous allons avoir un bébé, et j’aimerais rester avec lui toute la journée, toute la semaine, toute l’année… Le voir grandir, le voir d’épanouir, etc…
Seulement, voila, avec une pension alimentaire conséquente et un crédit maison sur le dos, impossible de ne pas aller travailler. Et pourtant, je le vois, là, que je suis enceinte et en arrêt de travail, qu’est ce que c’est bon de rester à la maison. En plus, avec des enfants, ce serait le vrai bonheur.
Alors, comme vous, on ne court pas après l’argent (travailler plus pour gagner plus ne fait pas partie de notre mode de vie, loin de là… quelle idée!!!), mais, sans, on ne peut vivre, de nos jours, même sans besoin superflu (pas de jeu vidéo, sorties limitées…).
JE suis bien d’accord avec toi, sur le bio, sur la vie de famille, j’aimerais seulement pouvoir le faire financièrement.
Merci de ton coup de gueule, et heureusement que tu n’es pas d’accord avec tout ce qu’écrivent les “spécialistes” des enfants… C’est comme ça qu’on avance en psychologie…
bisous à toi,
chrystèle ( du TTT…)

 
 
eosine Says:

Si cette photo ne représente pas le bonheur !
Merci pour cet article plein d’humour et de bon sens !

 
 
Christine Says:

Bonjour,

merci pour ce message.
J’y adhère complètement, d’autant plus que mes enfants ayant grandi ( collège/lycée maintenant), je suis la proie idéale pour les réflexions du genre ” tu ne travailles pas? tu ne t’ennuies pas?” etc
Ben non et je suis ravie de mon sort!
n’en déplaise à Mme Badinter .

il faudrait qu’elle réalise qu’il y en a des femmes qui choississent délibérément de s’occuper de leurs enfants et qui l’assument complètement.

Bonne journée et merci pour ce post bien intéressant.

Christine

 
 
Pâquerette Says:

Bravo et merci… d’avoir résumé en quelques lignes ce que nous sommes nombreuses à penser. Naturellement, les médias ne relaient pas ce genre de théorie “réac”, pas assez vendeur je suppose…

En ce qui concerne un éventuel “abandon” par mon conjoint, je me plais à penser qu’en ayant fait le choix de rester à la maison, j’ai également fait un choix favorable à ma vie de couple: un homme qui part tranquille au boulot en sachant que ses enfants sont avec leur maman, qui rentre le soir et qui trouve une écoute (je ne serais peut-être pas aussi bien disposée si j’avais ma journée de travail dans les pattes), des valeurs partagées, une aisance financière moindre (et oui, un seul salaire) mais des priorités vraiment définies…

Bref je partage vos choix de vie et j’en suis fière: merci de leur donner écho sur votre blog!

 
 
wonderlaurence Says:

Hou là là on peut dire que t’as fait fort !!! avec plein de commentaires à la clef… j’y ajoute sans vergogne le mien… qui est assez proche de celui de Nadège. Tout d’abord en préambule, je suis comme toi j’ai horreur des dictas de la société ou des soit-disant spécialistes qui ont jamais allaité un bébé. Si j’admire ton choix de vie, ton organisation, me demandant même parfois comment tu arrives à tout caser dans 24 h 00, je ne pourrai pas vivre ta vie à plein temps. J’aime profondément et intensément mes 2 garçons, 24h/24H, même si je suis avec eux que matin, soir, week-end et vacances. Je pense que la qualité compense la quantité en quelque sorte (sans jugement aucune sur la “qualité” de ta “quantité” car ça n’a rien à voir), mais moi je m’épanouie mieux ainsi, même si je cours pas mal c’est vrai. Mais mon Mc Giver d’homme m’aide vachement notamment en récupérant les enfants le soirs, les baignant et préparant le dîner. Ma liberté à moi c’est d’avoir construit mon histoire sur un partage total des tâches, car je ne conçoit pas la relation amoureuse sans équité. Mc giver c’est plutôt les jambes et moi la tête. J’assume l’adminisatratif, les rdv en tout genre, il s’occupe du bricolage. Pour le reste c’est 50/50. sinon tu peux pas survivre et travailler et passer du temps de qualité avec tes enfants (même pour une wonder comme moi ! hi hi hi!). Mon aîné était chez une nounou, il s’est éclaté dans son jardin, ce que je ne pouvais lui offrir n’ayant pas de jardin. mon dernier est à la crêche, il s’éclate à socialiser et à faire de l’éveil musical, que je ne pourrais pas lui offrir. J’ai pas la patience. Et tout en travaillant j’ai allaité mon aîné jusqu’à ses 3 ans et le dernier n’a pas l’air près de s’arrêter à 1 an. J’ai allaité partout, j’ai changé des couches partout, j’ai porté en écharpe, seul mon côté feignasse m’a fait renoncer aux couchez lavables (trop de boulot de les faire tremper puis laver puis sêcher), remplacées oar des jetables biodégradables(en 3 ans quand même).
Un dernier mot, le tien, LA CLEF C’EST LE CHOIX LIBRE. Ma copine Elisabeth qui m’a fait découvrir ton blog, vit comme toi et elle s’éclate, même si elle court pas mal aussi. Elle a aussi fait ce choix LIBRE avec son “ministre du tourisme” d’homme. L’avantage en 2008, c’est qu’on arrive parfois justement a pouvoir choisir, pour combien de nos soeurs qui elles n’ont pas ce choix.. c’est pour elles que E Badinter est extrémiste aussi… et puis,c’est MARIANE, donc polémique un peu quand même non ? comme une marque de fabrique. J’aime bien Marianne, mais pas à haute dose. bon j’arrête et je vais au lit, c’est déjà 23h00 et je me lève à 6h30…. Merci mes vies et à bientôt.

 
 
Kris Says:

je suis effarée que l’n puisse encre écrire des articles comme ça à notre époque!!! Malheureusement je n’ai pas put choisir de rester à la maison, et pourtant, qu’est ce que j’aurais aimé!!! Mais bon, financièrement ce n’était pas gérable…..Alors moi je dis bravo aux femmes qui restent à la maison, je les envient même, carrément, et moi qui suis plutôt féministe, je l’avoue, au fond de moi dort une femme au foyer, qui aurait bien lavé ses couches et cultivé ses légumes, pour le respect de la planète, le bonheur de ses enfants, les voir grandir…..Attention, je suis heureuse aussi en travaillant mais il faut bien avouer que parfois les jouréne passent trp vite, la bouille de mes efnants semblent changer chaque jour trop vite, mes aiguilles à tricoter me manquent aussi, et encore ,j’ai de la chance, je ne travaille qu’à 80 %….

 
 
yvonne Says:

Bonjour, J’arrive sur ton site par un (heureux) hasard; merci pour les tutoriels; c’est sympa. Cependant, ton article me heurte. En effet, j’ai eu une vie professionnelle en plus d’une vie familiale; j’ai élevé trois enfants et je pense que le résultat n’est pas trop mal; ils ont une profession, ils sont très gentils et affectueux; j’ai utilisé des tonnes de Pampers et beaucoup de Blédina (là, j’ai honte); nous avons fait notre possible pour qu’ils ne souffrent pas trop d’avoir une maman “dehors”; j’espère qu’ils n’ont pas été trop malheureux; j’espère aussi qu’ils sont heureux maintenant qu’ils sont adultes et qu’ils vivent leur vie. Je les aime énormément et si j’ai travaillé “dehors”, c’était pour avoir une vie décente. Tout à coup, j’ai beaucoup de peine; bon allez, vive la vie quand même.

 
 
Luna Says:

pas eu l’occasion de passer plus tôt chez toi Viviana (et oui je bosse maintenant !) mais bravo pour ton billet.

Ce qui me révulse dans cet article de Marianne, c’est qu’il accuse l’écologie de faire revenir les femmes “en arrière”.
Haaa c’est sûr que refuser la société de consommation qui “libèrerait” la femme, ça risque d’être très embêtant pour l’industrie…

Quant à Elisabeth Badinter, elle n’a pas changé de position depuis 40 ans : une femme ça doit tout faire comme un homme, tant pis si à la base elle n’a pas les mêmes organes, à elle de s’adapter au monde masculin. Quelle ouverture d’esprit !

J’ai choisi de voir mes enfants grandir pendant presque 7 ans, j’ai choisi de reprendre le travail (à 80%) c’est ça le progrès : avoir le choix !

 
 
Anne-Marie Says:

Ha ! Ha ! Excellent !!!
J’espère que tu envois une copie de cet article chez Marianne ?!
Tu as un sens de la répartie si chouette, ce serait dommage de ne pas en faire profiter un plus grand nombre de lecteurs !!!

 
 
Charlilou Says:

MERCI !

J’ai eu connaissance de l’article, et j’avoue qu’il m’a aussi fait bondir, par tant de clichés et d’agressivité. Il est clair qu’il est écrit par quelqu’un(e) qui se sent agressé(e) par le fait que des femmes puissent choisir une autre vie que celle que la société leur dicte.
Ils se moquent même des mamans qui veulent éviter les biberons en plastique contenant des substances toxiques, on croît rêver !

 
 
Algrid Says:

Je me permets de rediriger vers toi depuis mon blog, tant je n’aurais pas écrit mieux ! C’est exactement ce que j’aurais dit !
Je t’embrasse, tant que j’y suis…

 
 
Stefpuce Says:

Un grand merci!
J’ai découvert ce blog aujourd’hui après un clic sur MM et je pensais pas que cette lecture m’apporterais exactement ce que j’avais besoin d’entendre…
Maman depuis 2 mois et en préparation du concours de professeur des écoles, mon mari vient de me proposer de laisser tomber pour l’instant pour m’occuper de notre fille. Il a présentis les questions qui me trottent dans la tête depuis plusieurs jours: M’arrêter pour être entièrement à mon bébé ou continuer et laisser faire son éducation par quelqu’un d’autre que nous? Mais même si j’ai toujours désiré materner mes enfants, je ressens une forte pression de la société et j’ai peur de perdre une partie de moi… Cet article fait pencher un peu plus la balance en faveur de mon bébé et me redonne le sourire et la confiance en moi. Etre maman au foyer n’est pas une déperdition de soi!
merci

 
 
V&TDJ Says:

je n ai pas allaité mes 2 loulous(pas pu), je ne suis pas au lavable (bien que ma soeur y soit pour la sienne), mais je suis mere au foyer, et totalement d accord, il ne faut pas melanger liberté de choix et Liberté, la liberté des femmes, ce st de pouvoir choisir, sans etre juger …
tres bonne plume, tres drole …

 
 
Tout ce que je ne fais « rien » (just mam*) | Imocarpé Says:

[…] navrantes!). - Papazon, le plus célèbre des pères au foyer, raconté par sa femme! - L’article de Viviana qui recoupe pas mal […]

 

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