Couvade
“Couvade (n. f.) : dans certaines sociétés, rituel au cours duquel le père imite les douleurs de l’accouchement. Il est alors entouré et aidé comme une femme en travail.”
(et pendant ce temps-là, bobonne, enceinte jusqu’aux dents, s’en va faire la popote, torcher les gosses et remplir la déclaration d’impôts en ligne. Sans se plaindre, hein !)
L’Homme a commencé sa couvade vers le troisième mois de cette grossesse : appendicite aiguë. 5 jours à la clinique, des simagrées pas possibles à chaque pas pendant une bonne semaine (j’ai pas souvenir d’en avoir fait autant après ma césarienne, pourtant ma cicatrice faisait 3 fois la sienne et je devais m’occuper d’un nouveau-né en prime…)
J’ai bien compris le message : “Moi aussi je veux qu’on s’intéresse à mon ventre !!”. Mais j’ai quand même dû le remplacer au pied levé pour le concert de la Sainte-Cécile, et diriger les 60 choristes dans une quinzaine de chants, après m’être levée à 5 heures du mat et avoir fait 3 heures de car.
(Pour la précédente grossesse, il avait aussi atterri à l’hôpital, il s’est broyé le genou dans un accident de scooter. Je précise qu’il était seul en cause. Ça pourrait être anecdotique, mais ce sont les deux seules hospitalisations de toute sa vie. Et son seul et unique accrochage en voiture, en pas loin de 15 ans de permis, il l’a eu le matin de la césarienne en arrivant à la clinique. No comment.)
Et en ce moment, on atteint des sommets : l’Homme “plane” littéralement à 15 000 pieds d’altitude. Lui parler est totalement inutile : il semble percevoir les sons, mais n’est plus capable de comprendre le sens. Les premiers temps ça m’énervait, maintenant j’ai pris le parti d’en rire (et d’assurer à côté, aussi).
Je passe sur les : “tu penseras à mettre le lave-vaisselle en route à 22h30 ?” (je précise qu’en temps normal, c’est “son travail” et qu’il le fait sans même que je le lui demande).
Au petit-dèj, c’est systématique, plus un seul bol propre, et un lave-vaisselle plein, fermé, mais pas mis en route.
“Tu pourras monter la panière de linge ?” “Quelle panière ??” (celle qui encombre la première marche de l’escalier et que tu enjambes sans la voir depuis 2 jours…)
Hier soir : “tu veux boire quelque chose ?”
moi, heureuse de tant de prévention… :”Oui, un verre d’ice tea s’il te plaît !”. Je plonge mes lèvres dans le grand verre de liquide brun : “Oh, tient, de l’antésit ! quelle surprise…”
“C’est pas ça que tu voulais ?????”
Les exemples se multiplient… Vivement qu’il que j’accouche, et qu’on revienne à la normale…
(l’étagère a changé de chambre, le lit est prêt, la valise aussi, j’ai lavé-bloqué le châle, cousu un sac étanche pour les couches mouillées, j’ai trié et rangé tous les jouets de Malo tant dans sa chambre qu’en bas, préparé un demi-litre de liniment oléo-calcaire…
J’alterne les moments d’intense activité et les siestes version “marmotte” un peu n’importe quand dans la journée…
Moi aussi je couve, mais là je commence à vraiment me demander quand ça va finir ! En même temps il reste encore presque 2 semaines jusqu’au terme, mais c’est LONG !!!!)
alors le mien, pour l’ainé il a eu une colique néphrétique 15 jours avant que j’accouche…c’est moi qu’il l’ai amené à l’hôpital!
pour les jumeaux, il n’a rien eu…je pense qu’il ne m’enviait pas du tout
mdr!!
aller bon courage, c’est bientôt fini
Je viens de tout visiter et je me suis régalée !
!
je t’avais perdue de vue depuis longtemps (tu étais bien sur hautetfort si je ne m’abuse ?) et je suis ravie de te retrouver !
En plus c’est la première fois que je visite un blog hébergé par free (enfin je crois), et je trouve cet espace très agréable, extrêmement doux avec ton choix de couleur et cette bannière poétique… bref, i’ll be back
ah ah , il est trop drole, ton époux, même si ça ne doit pas te faire rire exagérément !
le seul symptome de couvade que j’ai eu c’est de prendre du ventre en même temps que la maman, pour le premier. Et je m’en serais bien passé parce que je ne l’ai pas reperdu depuis 13 ans.